Plénitude [PV Loaruh]

La Rivière Serpentine, ô créatrice de la vie et du royaume de Ran.

C’est de cette rivière que découle l’essence qui fut nécessaire aux premiers Hommes du canyon pour installer leur campement, puis villes. De sa forme sinueuse, elle est encore à ce jour un lieu où la nature règne en maître.

Certes, le lit n’est plus que l’ombre de lui-même. Toutefois, les Pokémon se cachent toujours en son cœur et sur ses rivages. Cette rivière est sans nul autre pareil.

C’est également le lieu choisi par Lady Regalia afin de s’offrir un grand bol d’air. Archevêque de ses fonctions, elle a passé sa journée à s’occuper des plus démunies. Il fait bon, parfois, de pouvoir se départir de ses responsabilités. Même pour l’espace d’un instant.

La longue chevelure verte de la dame est secouée par une douce brise. Elle ne porte pas ses vêtements typiquement religieux. Une robe blanche des plus simples, quelques accessoires et c’est tout. Peut-être fait-il un peu frisquet au bord de l’eau, alors que la nuit commence lentement à remplacer le jour.

La lune brille et veille de son œil blanc sur les Pokémon et les voyageurs nocturnes. Sa lueur se reflète délicieusement sur la femme qui avance calmement, bercée par l’idylle des lieux. Le discret bruit de l’eau suffit pour endormir l’âme, mais pas le corps.

« Douce brise,
Compagne de la rivière,
Sur laquelle la lune se brise. »

Lady Regalia décide de chanter un peu. Sa voix cristalline s’élève, tout en restant suffisamment basse pour ne pas effrayer les créatures des environs. Draco n’a pas l’intention de perturber la quiétude de la rivière, cette mère exploitée et dont le repos est sacré.

La chanson continue, doucement. Derrière Galatea se trouve la timide Fantyrm qui est sa meilleure compagnie. La dragonne spectrale vole sans le moindre son. Elle sonde les environs, toujours sur ses gardes. L’archevêque a parfois tendance à oublier que les lieux sauvages peuvent être dangereux. Amie de la nature et des divinités, elle pense être sous la protection des étoiles. Mais ce n’est pas toujours le cas, et cela, la Fantyrm l’a bien intégré dans sa manière d’être.

Elle observe l’humaine en robe qui se déplace jusqu’à un bord de rivière. Elle s’accroupit là, en chantonnant quelques douces paroles.

Galatea plonge ensuite sa main dans la rivière, se délectant de la fluidité de l’eau entre ses doigts fins. La lune fait scintiller la surface, le tout est d’une extrême beauté. Les Pokémon sont calmes également.

Nul ne doute que cette soirée est placée sous le signe du bonheur. Se détendre dans le calme est un luxe que certains Ranins ne peuvent s’offrir. Elias, le bras-droit de Galatea, en fait partie. Ou plutôt, il ne s’autorise pas réellement de repos. En cela, la jeune femme le comprend. Mais tout de même. Pour rien au monde elle ne manquerait cette vue des plus somptueuses.

« L’eau est si pure. J’aimerai être un poisson pour pouvoir m’y glisser et disparaître en son sein. »

Rêveuse, l’archevêque se laisser porter dans ses pensées.

PV Loaruh

by reira

Allé savoir quel idée lui était passé par la tête pour que l'on se retrouve perdu ici. La nuit était tombée, et tout bon Ranien qui se respecte sait que traverser les canyons sous la simple lueur de la Lune était une mauvaise idée. Pourquoi sommes nous partis aussi tard alors?
Je pense que c'était son idée depuis le début, puisqu'il se trimbalait ce gros sac de fortune depuis le début de la journée. Il aurait pu nous demander nôtre avis tout de même.
La Rivière Serpentine, je la connaissais de nom. Le seul endroit où l'on pouvait trouver des arbres bien verts dans tout Ran, leurs racines piochants dans la terre meuble près du lit de la rivière. Jamais je n'y suis pourtant allé, trop jeune soit disant.
Nous nous arrêtames finalement, alors que les arbres se faisaient plus présents. Je pouvais même entendre l'eau s'écouler au loin.

- Pfiou, enfin arrivés!

Je descendis de l'épaule de Loaruh, étirant mes pattes engourdies. Nous avions marché longtemps, trop longtemps.
Alors qu'il débalait son sac, en quelques bons je rejoignit mon camarade dragon qui s'était allongé plus loin.

- Pas trop fatigué? lui demandai-je.

- Epuisé tu veux dire! Je suis bien content que nous soyons arrivés.

Mercure était particulier. Non pas que je ne l'appréciais pas, simplement que son calme me perturbait. Il n'était avec nous que depuis peu de temps, je ne faisais que l'apprendre à le connaître.
Je tournai la tête vers Loaruh.

- Jupiter! Mercure!

Il venait de sortir des morceaux de toiles un peu sales de son sac lorsqu'il nous avait appelé. Qu'est ce que c'était que ça encore? Et des pics de bois? Celui là alors, il en avait de l'imagination.

Avec Mercure, nous l'avons donc aidé à assembler ces morceaux de bois et de tissus. Au final, on se retrouvait avec un toit souple posé à même le sol. Une sorte d'abri nous supposâmes, bien qu'il soit un peu étrange. Le creux d'un arbre déséché aurait suffit. Les humains sont si particuliers, Loaruh me fascine tous les jours, même s'il ne fait pas preuve de grande intelligence parfois.

- Allons faire un tour à la rivière avant de nous coucher.

Il faudra faire attention à ce qu'il ne tombe pas dedans alors.
Loaruh, toujours aussi souriant, se faufila parmis les buissons et les branches d'arbre pour se rendre jusqu'au bord de la rivière. Le clair de Lune éclairait l'eau limpide et calme. C'était apaisant, même pour moi. Mercure était encore plus détendu que d'habitude, cela faisait un peu peur je l'avoues.
Soudain, une voix claire parvint jusqu'à nous, accompagnée par une douce brise nocturne.

- Qu'est ce que c'est? me demanda Mercure.

- Cela doit être un humain, je ne comprends pas tout ce que ça raconte.

Et encore un. . . Loaruh me suffit bien assez!
En parlant de lui, il avait aussi entendu cette voix visiblement. Si on oubliait le fait que je ne comprenais pas grand chose, le timbre en lui même était agréable à entendre. Un humain femelle?
Loaruh, pour mon plus grand désespoir, décida de suivre ces vocalises, longeant la rivière avec précaution. Et moi qui pensait qu'on allait enfin passer un moment tranquille, sans aucun humain intrusif pour nous déranger, c'était raté. . .

- Tire pas cette tête Jupiter, ça se trouve c'est un humain qui ne faisait que passer.

- Tu me dis ça à chaque fois Mercure.

Et à chaque fois, j'y croyais.
Après quelques petites minutes de marche, j'aperçevais une silhouette humaine au bord de l'eau, avec de longs cheveux. Quelque chose lui tournait autour, un espèce de dragon. En m'approchant un peu plus, je pus discerner plus clairement la Fantrym et l'humain femelle. Elle était trop fine et élégante pour être un mâle.
Elle regardait l'eau, comme si c'était la dernière chose qu'elle verrait avant de disparaître. Elle semblait avoir fusionné son esprit avec, c'était très perturbant.

- J'ai pas confiance, elle est bizarre tu ne trouves pas?

- Tu n'as confiance en personne Jupiter. Laisse lui une chance, elle a l'air calme.

Il n'avait pas tord. Je le regardai dans les yeux, et il me tendit un sourire apaisé. Je secouai la tête, ne pouvant contenir un grognement. Ils étaient naïfs.
Loaruh était le pire. Comme nous étions à la rive opposée à celle où se trouvait l'humain femelle, Loaruh s'assied en face d'elle, en tailleur. Il hésita un moment avant de lui adresser la parole, les yeux baissés vers l'eau.

- Euh b-bonjour madame. Etait-ce vous qui chantiez?

Il ne pouvait pas juste la laisser contempler la rivière? Elle était bien là, silencieuse et inscouciente de nôtre présence!
D'un bond, me voilà sur mon perchoir favoris, l'épaule de Loaruh. De là, je pouvais regarder cet humain aux cheveux verts droit dans les yeux, histoire de lui faire comprendre que je ne serais pas tendre.

- Jupiter, soupira Mercure. Tu ne peux pas arrêter de faire les gros yeux à chaque humain que tu croises?

- On sait jamais. L'apparence est parfois trompeuse.

Loaruh est si. . . Fragile. Je ne veux pas qui lui arrive quoi que ce soit. Alors, imaginez si elle venait à lui manipuler l'esprit? Il va bien falloir que je le sauve.
Mais en même temps, le son apaisant de la rivière qui s'écoule tel un serpent dans le sable, le bruissement du vent dans les feuilles, c'était apaisant. Je n'avais pas très envie de me battre.
Qu'est ce qui m'arrive?

Hors RP:

Rivière, source de vie pour les humains et les Pokémon. Elle est mère créatrice, mais parfois, de sa colère elle inonde les sols. Les crues de la Serpentine sont impressionnantes et n’ont pas à rougir des autres points d’eau. En cela, Galatea ressemble à la rivière de son pays natal. Calme, maternelle envers ceux qu’elle considère. Féroce et cruelle envers les personnes qu’elle désigne comme ennemis de Ran et de la religion.

La belle a quitté ce monde pour le moment. Ses yeux sont clos, son esprit bercé par les flots. Elle laisse ses délicats doigts effleurer la surface de la rivière, nullement dérangée par le faible courant. Sa Fantyrm est un peu plus sur ses gardes. Rien ne saurait lui faire quitter les pieds de la terre, si bien sûr elle en avait.

Bien vite, elle remarque du mouvement sur la rive opposée. Les buissons bruissent et de ces derniers émerge un jeune homme. Il n’est pas seul, au grand dam de la petite femelle. La voix de l’archevêque pouvait parfois être bénédiction comme malheur… Deirdra savait que tôt ou tard, quelqu’un viendrait à leur rencontre. Une personne attirée par le miel qui teinte la voix de Galatea.

L’inconnu tente d’engager le dialogue. Ses paroles n’ont point d’assurance. La Fantyrm peut se détendre ; il ne semble pas agressif.

De ses faibles pattes fantomatiques, elle sort la dame de son propre monde mental. Galatea garde les yeux fermés, mais un doux sourire s’installe sur son visage blanc comme le lait. Lorsqu’elle finit par les ouvrir pour observer son interlocuteur, aucune animosité ne s’y trouve. La femme couve l’autre du regard presque comme une mère.

« Bonsoir cher inconnu. Le son qui vous attira à moi fut bel et bien ma mélodie. »

Deux émeraudes sont posées sur le jeune homme. Elles luisent sous le clair de lune d’un éclat presque solennel. Lady Regalia peut parfois être intimidante pour bien des Hommes, même sans son habit religieux.

Cela dit, son regard est si tendre qu’on ne peut le détester. Il est frais comme la rosée du matin, et doux comme la brise de la forêt.

« Me reconnaissez-vous, mon enfant ? » S’enquiert l’archevêque, toujours soucieuse de son image, même dans une telle idylle.

Sa main demeure dans l’eau, balade gracieuse. Galatea est délicatement assise sur la rive avec son attention fixée sur le nouvel arrivant des lieux. Elle aurait pu se présenter la première. Toutefois, prendre l’ascendant est une manie persistante chez la femme aux cheveux verts.

Deirdra, aux côtés de son humaine, est plutôt intriguée par les compagnons du jeune. Un Baggiguane et un Draby vert. Pas effrayants pour un sou, mais perturbants. Ce sont des espèces impressionnantes une fois évoluées.

Tel un pétale dans le vent, elle plane, silencieuse comme la mort. Deirdra hésite un instant à se fondre dans les ténèbres. Peut-être plus tard, si le jeune homme n’est pas un quelconque danger. Pour le moment, l’observation est de rigueur devant l’attitude nonchalante de la femme de foi.

PV Loaruh

by reira

L'humain femelle avait finit par lever la tête, déployant ses paupières comme les ailes d'un Drattak. Ses yeux verts se posèrent sur la personne qu'est Loaruh, comme si elle se prenait pour sa mère. De là où je me trouvais, je pouvais analyser le moindre geste.
Quand elle ouvrit la bouche, des mots étranges en sortirent. J'avais vaguement compris qu'elle le saluait, mais rien de plus. D'habitude, j'arrivais à traduire un minimum le langage des humains. Jamais je n'avais entendu un humain parler de la sorte!
Sa voix était douce, agréable à l'oreille. Je la supporterais un peu plus longtemps alors. . .

- Qu'est ce qu'elle dit Jupiter ?

- Elle parle pas comme les autres humains, je n'arrive pas à tout comprendre. Je crois qu'elle a salué Loaruh.

Mercure ne comprenait que très peu de mots humain, alors je servais de frontière. Mais là, je suis presque sûr que même un Lucario voire un Alakazam n'y comprendrait rien à rien.
Loaruh sursauta un peu, probablement intimidé par le regard émeraude. Déjà qu'il avait peur de presque tout, une inconnue avec de pareilles prunelles forcément que ça va l'impressionner.
Je devais rester sur mes gardes, à tout moment elle pouvait dévoiler sa véritable nature. La Fantrym qui l'accompagnait et qui lui tournait autour semblait avoir le même état d'esprit que moi. Mais, est ce que c'était moi qui lui faisait peur, ou bien Loaruh?
Soudain, la voix de l'humain femelle me fit dresser l'échine. Son ton me permit de déterminer qu'elle venait de lui poser une question. Loaruh sembla être perturbé par cette dernière, comme s'il ne la comprenait pas non plus. Est ce que les humains seraient assez bêtes pour ne pas se comprendre entre eux?
Je dis ça, mais je n'y comprenais pas grand chose au baragouin de mon grand-père. . .

- S-Si je vous reconnaît ? Je suis navré madame, et avec tout le respect que je vous dois, je ne crois ne pas avoir bien saisit vos paroles. . . J-Je vous donne mes plus plates excuses !

Du respect ? Mon cher Loaruh, tu ne dois du respect qu'en vers ceux qui le mérite ! En quoi as-tu vu que cette créature méritait une once de respect !?

- Qu'as t-elle dit ?

- J'en sais rien, je crois qu'elle a parlé de reconnaissance. Et Loaruh s'est excusé de ne pas avoir compris, en lui donnant du respect !

- Jupiter, ne recommence pas avec ça. . .

Je me suis tu. Il avait raison, je ne devais pas l'embêter avec ma propre philosophie. Tout de même, c'est déroutant et horipilant!
Je restai calme, physiquement. Ma gorge ne cessait de vibrer, émettant un grondement continu, pour que cette dragonne fantômatique comprenne qu'elle n'a pas à s'approcher. Je n'avais pas l'intention de me battre ce soir, je savais que Loaruh ne voulait pas ça de ma part.
Je m'installai un peu mieux sur l'épaule de Loaruh, laissant ma queue se balancer au grés du vent frais. Je passai mon regard sur Mercure, assis au bord de l'eau, à contempler le reflet de la Lune et les poissons. Puis, je regardai Loaruh. Il était détendu, mais perturbé par cette présence presque divine, voire démoniaque et maléfique, de cette bête à la peau blanche. Ne t'en fais pas mon cher ami, je te protégerai de ses griffes ! Si elle en a.
L'humain femelle caressait l'eau de ses longs doigts fins. Elle baladait sa main de gauche à droite, comme le pendule d'un Soporifik. Pourquoi est ce qu'elle faisait ça ? Je ne pense pas que cela soit une forme d'attraction, je le saurais sinon. Ce geste répété était vraiment étrange. Ne regarde pas sa main Loaruh, ou tu vas finir hypnotisé!
Son menton étant baissé, je passai ma tête dessous pour lui relever le regard. Je préférais encore qu'il contemple ces yeux verts intimidant que cette main trop blanche pour être pure. De toute façon, il a les mêmes yeux verts, alors bon.
Je le sentis frissonner alors que sa main me donna une petite caresse. Il n'avait pas peur, il était juste impressionné par cette beauté, enfin je suppose que c'était une grande beauté pour un humain. Il fut pris d'un élan soudain, qui, je l'avoues, m'impressionna.

- Euh j-je m'appelle Loaruh! Loaruh Sarky, je suis enchanté de faire vôtre connaissance madame. Je suis un menuisier de la cité d'Orion.

Mercure se tourna vers moi, tout aussi surpris que moi que Loaruh est eut le courage de se présenter en premier. D'ailleurs, il dirigea sa main vers lui.

- Voici Mercure, sourit-il avec un peu plus d'aisance. Et lui, c'est Jupiter.

Il me sourit, il était fier d'avoir pris la parole. Tu t'améliores mon cher ami, même si tu as encore un long chemin à faire. J'étais fier de lui, alors je lui rendit son sourire.
Les Baggiguanes et les Baggaïds savent sourire, ce n'est pas une légende. Cependant, c'est rare. Aucun humain ne le sait, mais ça fait mal aux zigomatiques si on le fait trop souvent. C'est pour ça que nos sourires sont les plus sincères de ce monde.
Qu'est ce que tu racontes Jupiter, reste concentré !

Je secouai ma lourde tête, de nouveau à l'affût. Mes yeux ne devaient pas quitter cette humain femelle, je suis sûr que son stratagème est calculé à la seconde prés ! Je n'aurais jamais, ô grand jamais, l'esprit tranquille tant que je ne saurais pas mon très cher Loaruh en sécurité.

Doucement, l’archevêque baisse les yeux sur l’eau semblable à du cristal. Elle laisse volontairement du temps à son adorable interlocuteur pour prendre consciente du poids de ses paroles. Galatea est intimidante, il est vrai. Son aura est spéciale : elle dégage un vent invisible et insaisissable. Pourtant, il est possible de ressentir cet élément volatile, tantôt brise, tantôt bourrasque grâce à son âme propre.

Le jeune homme qui lui fait face, sur cette rive opposée, ne semble pas très à l’aise. Il ne s’attendait probablement pas à trouver quelqu’un au bord de la rivière, surtout lorsque la nuit tombe. Mais c’est ce que Draco apprécie particulièrement. Le soleil est son astre préféré, c’est celui du légendaire Ho-Oh, et de son acolyte Sulfura. Mais de sa chaleur, il brûle la peau.

La lune est donc préférée pour une longue période de repos ou de réflexion. De contemplation, même. Les rayons laiteux de cette dernière ne sont pas un danger pour la Ranine. Elle apprécie. Si en plus ses yeux peuvent se poser sur une eau délicieuse, c’est encore mieux. Un cadeau des dieux.

Après quelques instants de calme, le jeune inconnu décide de répondre. Galatea redresse la tête dans un geste parfaitement calculé. Elle est navrée d’apprendre que son auguste existence, servante des divinités, n’est pas connue de son intriguant interlocuteur. Qu’à cela ne tienne, la belle dame n’est pas cruelle au point de lui en tenir rigueur.

« N’éprouvez nulle crainte, cher enfant. » Assure-t-elle de sa voix angélique.

Les Pokémon du jeune sont agités. De son œil vif, Deirdra les observe, son petit corps flottant dans le vent nocturne, mais doux. Ces deux-là discutent, la dragonne peut l’entendre vaguement. C’est que l’archevêque est plutôt unique en son genre, la Fantyrm l’accorde. Il y a de quoi soulever des questions. En tout cas, si ces reptiles restent à leur place, Deirdra ne voit plus aucune raison de s’inquiéter. Le petit homme semble encore loin de savoir se battre.

Chose étonnante, voilà qu’il se présente à l’archevêque. Elle clos ses grands yeux verts face à cette initiative, et les doublent d’un sourire réconfortant. Loaruh Sarky, n’est-ce-pas ? Galatea connaît ce nom, d’où sa précédente question. Tel un immense oiseau, son ombre plane sur Ran toute entière, bien que cela puisse déplaire aux infidèles.

Galatea possède en mémoire beaucoup de noms. Elle visite régulièrement des magasins, échoppe ou le précieux orphelinat de Chevropolis. Quant à Orion, elle s’y rend également, même si c’est moins fréquent. En tout cas, ses yeux se sont déjà posés sur cette fameuse menuiserie.

« Enchantée Loaruh, Mercure et toi aussi Jupiter. »

Elle gratifie de nouveau le petit monde d’un sourire toujours aussi maternel. Sa main ne repose plus dans l’eau limpide désormais. Placée sur ses jambes, lui donnant une apparence moins mystérieuse et plus ouverte. Le vent chante en même temps que la dame.

« Je comprends mieux pourquoi mon humble personne ne vous dit rien. Point d’inquiétude. Appelez-moi Galatea Regalia, jeune homme. Voici Deirdra, ma protectrice et amie du cœur. »

Sage, l’archevêque choisit elle aussi de donner son nom complet. Ainsi, peut-être le menuisier se souviendra-t-il d’avoir entendu le nom Regalia quelque part. Mais au vue de cette attitude fermée, la dame ne serait pas vraiment surprise d’apprendre le contraire.

« Etiez-vous en quête de matériaux avant d’entendre ma voix ? Ou peut-être profitiez-vous de l’enveloppe nocturne que nous offre l’astre sélène ? » Questionne la pieuse.

Cette simple interrogation n’est en rien un piège. Galatea ne se le permettra pas face à un enfant, bien que celui-ci semble majeur. Son instinct de mère (bien qu’elle n’en soit pas réellement une) s’active sans que sa volonté ne puisse avoir la main. C’est ainsi.

Pendant ce temps, la nature continue son œuvre des ombres. Les feuilles des buissons bruissent calmement et abritent les Pokémon rongeurs pour la nuit. Les prédateurs, eux, sortent leurs griffes, chimères nocturnes. Galatea ne le montre pas, elle est experte dans le contrôle de ses émotions, mais quelque part, elle attend.

Ce sont les divins qui ont placé Loaruh sur son chemin. De son interprétation, l’archevêque sait que quelque chose va se produire ce soir.

PV Loaruh

by reira

Oh? Un Pokémon !

Apitrini * ♂
Niveau 6
Lâche - Cherche Miel

Carvanha ♀
Niveau 8
Modeste - Peau Dure

Dans la nature, c'est bon d'être nerveux. Ce apitrini à la recherche de miel pour sa reine a éviter de peu les cruelles machoîres de cette Carvanha !
Le poisson n'est pas pressé, une autre proie passera.

Oh? Un Pokémon !

Ecayon ♀
Niveau 4
Foufou - Lavabo

Coxy ♂
Niveau 6
Prudent - Matinal

En voyant l'Apitrini avoir échappé de peu à la mort, ce Coxy prudent de base fait attention. Il frole la crise cardiaque lorsque cette Ecayon saute pour le surprendre.
Soyons honnête, ces deux poissons n'ont pas les mêmes rangés de dents !

Le membre 'Silva' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

#1 'R - Serpentine' :
Plénitude [PV Loaruh] 415

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#2 'Dé Migration' :
Plénitude [PV Loaruh] Ak62

Venait-elle de nous saluer, comme si nous étions humains ? Mercure, toujours près de l'eau, tourna la tête vers moi, un grand sourire sur le visage.

- Tu vois, j'étais sûr qu'elle n'était pas méchante.

- Mouais, ça ne m'inspire pas confiance.

Je ne la quittait pas des yeux, cette étrange humain femelle. Son aura, sans même que je ne saches la maîtriser, me faisait de l'effet. C'était comme si j'étais face à un de ces grands dieux dont grand-père me contait l'histoire. Si cela se trouve, c'était la déesse des humains, d'où l'instabilité de Loaruh. Cependant, il s'était vite détendu, alors je laissai cette hypothèse derrière moi. Alors, est ce que c'était une druide à la manière de ma mère ? Je n'en saurais peut-être jamais rien.
Sa main blanche avait quitté l'eau de la rivière, désormais posée sur ses jambes. Son regard émeraude nous englobait, porteur d'un bonheur étrange. Sa bouche s'ouvrit doucement, et ce fut à son tour de se présenter.
Galatea Regalia. C'était bien particulier pour un nom humain. Je dis ça, mais je m'appelle Jupiter . . . Comme Loaruh, elle présenta également sa Fantrym du nom de Deirdra. Elle était innofensive, comparé à sa compagnie humaine. Mais elle nous observait, probablement qu'elle essayait d'entendre nôtre conversation. Qu'elle écoute si elle le veut, tant qu'elle reste loin de mon Loaruh.

- Enchanté, madame Galatea Regalia. Et enchanté à toi aussi Deirdra, sourit mon humain.

Si naïf celui-là.
Mercure ne me demanda pas de traduire cette fois-ci, les yeux rivés sur l'eau. Il devait s'amuser à compter les poissons peut-être, et avait dû décrocher. Tant mieux pour lui, qu'il reste en dehors de tout ça. Qui sait ce qui peut encore arriver.
Loaruh dévisageait Galatea, pensif. Elle ne cessait de parler de "reconnaissance", mais je ne savais dans quel sens. Il t'a déjà donné son respect, cela me semble bien suffisant !

- J'ai beaucoup de clients, et j'ai beau me souvenir de beaucoup de visages, certains m'échappe. Mais, maintenant que je connais vôtre nom, je crois vous avoir déjà aperçu. Je devais probablement être plus jeune -sans offense !- d'où mon trou de mémoire.

Il se gratta la nuque, un peu gêné. Je me demande quelle vie a t-il bien pu avoir avant que je n'arrive, mon cher Loaruh. J'aimerais te raconter la mienne, mais je ne suis pas certain que tu arrives à tout comprendre.
L'humain femelle parla de nouveau. J'avais fini par m'habituer à son étrange langage, la traduction me fut donc un peu plus simple. Et je suis au regret de vous décevoir, puisque Loaruh n'a fait que se perdre !

- Oh, non non ! Je ne suis venu que pour profiter de ce beau décor avec mes camarades. Ils ne sont jamais venus ici, je suppose, alors pourquoi pas leur faire découvrir ! J'aime beaucoup ce lieu, je venais autrefois ici avec mes parents, pour me détendre après une dure journée de travail.

Loaruh était si calme, si souriant, si détendu face à elle. C'était cette aura divine qui lui faisait cet effet ? Quand j'y pense, plus je l'entendais parler, plus je réfléchissais. Mercure n'aurait-il pas raison en fin de compte ? Est-ce qu'elle n'était pas une bonne humain femelle, qui avait juste des paroles spéciales ?
Je crois que je vire fou.
Soudain, je sentis mes écailles s'hérisser légèrement, laissant un vent frais faire frissonner ma peau. Il était froid, mais doux. Mercure et Loaruh l'avaient sentit eux aussi. Tous les trois, nous nous sommes regardés. Encore un coup du Destin ? Allé savoir ce que ce chenapan nous a encore prévu, mais dans tous les cas, nous savions que quelque chose allait se produire cette nuit. Ou bien que cette rencontre allait changer nôtre vie à tout jamais.

- Jupiter, tu devrais te détendre un peu, me fit remarquer Mercure. Laisse les humains discuter, Loaruh ne risque rien.

Je le regardai dans les yeux, la queue basse. Mercure était le seul capable de me comprendre du regard. Il savait que j'avais peur, que je n'avais aucune confiance en cette créature nommée Galatea. En fait, je n'ai pas confiance en grand monde. Je me suis trop fait avoir pour que ça recommence encore.

- Tu es sûr qu'il ne risque rien . . ?

- Si certain que je te le promets.

Mercure ne mentais jamais, ses promesses il les tenait. Alors, je me suis détendu, et j'ai décidé de descendre de l'épaule de Loaruh.
Soudain, je vis un poisson aux larges dents bondir hors de l'eau, essayant de mordre un Apitrini aux couleurs dorées qui s'échappa rapidement. Une Carvanha? Je n'en avais jamais vu de mes propres yeux, c'est que le canyon n'est pas un lieu propice aux poissons.
Mon grand-père me racontait que ces Pokémons avaient un égo si impressionnant qu'ils pouvaient te faire regretter d'avoir exister. Enfin, ça ce n'était que des légendes.
Mercure, impressionné, s'approcha un peu plus de l'eau, voulant dialoguer avec elle. Sauf que, potiche comme il était, il tomba à l'eau.
La Carvanha se précipita sur lui, la gueule déployée. J'ai couru aussi vite que je l'avais pu, et j'ai pu repécher mon ami avant qu'une de ces grosses dents ne l'effleure. D'un coup de boule violent, j'éloignai cette carnassière plus loin, alors que Mercure se précipita dans les bras de Loaruh qui n'avait pas tout suivit.

- Eh toi ! Tu as gâché mon festin ! grogna la Carvanha.

- C'est mon ami que tu allais manger ! Et personne ne touche à ceux qui me sont chers.

Je me suis approché du bord, grognant vers elle. Elle aussi se montrait intimidante. Pour qui elle se prenait celle-là ?
A la fixer, j'en avais oublié Galatea. Mais elle ne faisait rien d'autre qu'attendre, alors je ne m'en suis plus occupé.

- Respect à toi pour m'avoir repoussé, mais je vais me venger !

Respect ?
Le vent frais revint se faufiler entre mes écailles. Il souleva légèrement l'eau autour de la Carvanha, qui cligna des yeux sans comprendre. Destin, encore toi n'est ce pas ?

- Dites moi Galatea, entendis-je Loaruh prononcer en posant le regard sur nous. Qu'êtes vous venu faire ici ? Sans être indiscret. Je vous le demande parce que, je sens, au fond de moi, que rien ne va se passer comme prévu.

La conversation entre Jupiter et Mercure semble animée. Le visage de Galatea ne perd en rien sa bienveillance face à cela. Les Pokémon ne sont point des créatures sans Raison, l’archevêque est même la première à les défendre. Quiconque bafoue la réputation des descendants directs d’Arceus le Père aura affaire avec elle.

Ainsi donc, la femme s’imagine que ces deux jeunes ont des questions plein la tête, qui bourdonnent comme cet Apitrini qui s’approche doucement d’eux. Le Baggiguane en particulier, est méfiant. Mais nulle inquiétude à avoir : l’archevêque comprend ce sentiment. Elle-même est aussi méfiante qu’un Ratentif lorsqu’il s’agit de croire en quelqu’un.

Cela dit, Loaruh est un garçon un peu plus ouvert que prévu. Ses cheveux en bataille scintillent sous le regard mystique de l’astre lunaire. Le vent souffle, et soulève quelques mèches rebelles.

« Il est fort probable que vous m’ayez déjà vu, cher enfant d’Orion. Mais n’en parlons plus. »

Mystérieuse, elle écarte le sujet pour le moment. Inutile de rendre le jeune plus mal à l’aise, il vient seulement de commencer à se détendre pleinement.

« C’est le moment présent qui importe, n’est-il pas ? Carpe diem. » Ajoute Galatea, un sourire un tantinet malicieux sur le visage.

Loaruh se livre ensuite un peu plus, jusqu’à évoquer ses précieux parents. Galatea hoche alors doucement la tête, rendant hommage dans le même temps aux défunts. Elle est au courant pour la famille Sarky. De sa mémoire lui reviennent les souvenirs de cette formidable famille de menuisiers.

Le jeune a bien raison. Cet abord de rivière revêt un aspect sacré une fois la nuit tombée. Un linceul de quiétude recouvre les lieux et fait chanter l’eau calme, cela sous le regard de la demeure de Lunala. Puisse cette lueur nocturne ne jamais faiblir.

« Votre choix, je le respecte du plus profond de mon âme. Votre pureté vous honore. »

Des yeux, l’archevêque suit ensuite le petit Baggiguane contrarié. Sa nature est bien farouche. Galatea s’en voudrait presque de faire cogiter autant le lézard. Il est vrai qu’elle peut paraître impressionnante avec ses habits de prêtresse ou de guerrière. Mais dans ce cas-ci, elle estime n’être qu’une femme et rien de plus. Peut-être son caractère divin lui colle-t-il à la peau ?

Ces pensées sont coupées court par l’apparition fortuite d’une Carvanha. Cela a le démérite de faire perdre son sourire à la croyante. Le poisson bondit hors de l’eau claire pour attraper sa proie avec ses formidables crocs. Fort heureusement, l’Apitrini de tout à l’heure s’en sort indemne.

Galatea l’invite à la rejoindre d’un geste de main gracieux. De son côté, Mercure est bien décidé à ouvrir le dialogue avec le prédateur. Fébrile, Deirdra sort de l’ombre pour observer en silence. Elle pressent un danger imminent dans son petit corps spectral.

La roue tourne, et c’est le Draby qui se retrouve à l’eau. Il est secouru par son ami à écailles jaunes. Une chance que Jupiter fut là pour éviter un bain de sang. Galatea juge ce poisson pour son agressivité en pleine tranquillité. Il faut du cran pour oser troubler le repos des dieux.

Loaruh tente probablement de faire couler tout cela en prenant la parole. L’archevêque redresse doucement la tête vers lui, les yeux luisants sous le reflet lunaire. Ainsi, lui aussi ressent quelque chose de particulier. Cette déclaration suffit à la femme pour retrouver son sempiternel sourire.

Ce garçon est malin.

« Pour tout vous dire, mon enfant… Je suis là pour me détendre également. Vous dites ressentir une gêne ? »

Le regard porté sur Loaruh est des plus purs. Galatea éprouve un réel intérêt pour ce menuisier. Tout est si authentique chez lui. L’archevêque le respecte, et de son œil d’aigle, elle le couve de loin.

« Nous ne sommes pas les rois du monde. Lorsque les divinités touchent la terre de leurs mains sacrées, leur volonté doit être accomplie. » Avoue Lady Regalia.

Ses paroles sont presque divines, énigmatiques et insaisissables comme la brise qui les berce actuellement.

Napée de mystère, la dame se relève. Elle n’est pas la plus haute, mais de sa silhouette émane toujours un sentiment de grandeur. Elle accueille avec bienveillance un Coxy apeuré par la farce grotesque d’un autre poisson. Celui-ci s’en va ensuite rejoindre l’autre insecte, dont les ailes translucides brillent dans la nuit.

« Prenez le temps d’écouter le vent. Entendez-vous ses murmures, Loaruh ? »

Pour appuyer ses propos, Galatea clôt ses yeux et sa bouche. Elle se laisse ensuite guider sur quelques pas, au bord de la rivière, le chant du vent dans la tête. N’importe qui prendrait peur de la voir tomber dans la rivière, en disgrâce. Que nenni. La femme est agile, comme une plume emportée par la brise du soir.

Une bien grande question pour un si jeune homme.

Elle invite ensuite l'insecte aux couleurs spéciales à la rejoindre, tandis que la coccinelle s'en va, guidée par la lueur de l'astre blanc.

L'abeille à plusieurs visages s'approche, intriguée. Un regard paniqué vers l'eau lui indique que la Carvanah se tient à carreau pour le moment. Qu'il en soit ainsi pour le restant de la soirée ! En tout cas, cette femme est envoûtante. Surtout depuis qu'elle s'est mise à chanter, alors qu'elle marche tranquillement dans les flots. Pour peu, et il semblerait qu'elle glisse sur la surface comme un agile Arakdo.

C'est Deirdra qui vient à son tour. La dragonne s'approche de l'insecte et le considère un instant. L'Apitrini se questionne, a-t-il fait quelque chose de mal ?

« Ce que me murmure le vent, mon jeune ami, est très clair. L’attaque du carnassier a un but en cette soirée. Trouble provoqué, paix retrouvée. Grâce à ce poisson, j’ai fait la connaissance de cette formidable créature. »

L’insecte observe l’humaine. Il a l’impression que l’on parle de lui… ? Oui ? Cette dame voudrait réellement faire équipe avec lui ?

« Il me semble, Apitrini, que notre rencontre relève de la volonté des divins. Je pressens que tu as besoin d'assistance. »

Le Pokémon sauvage est intrigué. De son point de vue, ce n’est pas cette femme qui devrait avoir besoin de lui. Mais vu l’air insistant du fantôme, il se questionne.

Qui a besoin d’un Apitrini comme lui ? En cette nuit paisible, il a fui son essaim. Placide et calme, il ne rapporte pas autant de pollen que ses congénères. De plus, ses couleurs font tâche au milieu de tout le jaune du groupe. Il ne trouve pas sa place. Ainsi, que pourrait bien lui trouver cette humaine ?

Bien sûr, ce serait mieux que d’être seul… Il s’en est fallu de peu ou il aurait fini dévoré par cette Carvanah mal élevée.

« Voyez Loaruh, comme il est inhabituel de voir un Pokémon de cette espèce seul et surtout pendant la nuit. Le vent me murmure de faire une bonne action. »

Le jeune homme doit être troublé, il peine à trouver quoi dire.

Quoi qu’il en soit, il semble que la roue du Destin a tourné en la faveur de l’Apitrini. Cette humaine est énigmatique, mais il y a quelque chose en elle qui donne envie de l’écouter et de la suivre. De plus, sans essaim, il est condamné à mourir dans la solitude.

L’Apitrini questionne tout de même Deirdra, afin de s’assurer de son choix. Le spectre est catégorique : lorsqu’une brebis est égarée, Galatea est là pour lui servir de lumière.

PV Loaruh

by reira

HRP:

Capture réussie !

C'est une petite abeille pour Galatea ! On peut dire que ce petit mâle et la prêtresse se sont trouvés !

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