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 [Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?"
Hériberto B. Skalos
Hériberto B. Skalos

Psy


Messages : 110
Écus : 307
Âge du Personnage : 33 ans
Métier / Occupation : Cavalier
Lieu de Résidence : Kuni
Équipe Pokémon : [Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat15Plumeline = Lisa ♀
[Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat16Stari = Any ∅
[Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat17Araqua = Tara ♀
[Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat31Kécleon = Fève ♀
[Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat30Posipi = Leki ♂
[Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" Miniat29Scarabrute = Frigga ♀
Psy


Message Sujet: [Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?"   [Mini-Event][OS] "Pourquoi tombons-nous Maître Bruce?" EmptyMer 16 Oct 2019 - 11:47


Pourquoi tombons-

nous Maître Bruce ?


OS - Mini-Event

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Lovée dans les collines, Mitka semblait protégée des grosses rafales de vent venues de l’océan, maigres répliques des assauts dévastateurs qui ravageaient Kuni. La pluie quant à elle s’insinuait dans la moindre ouverture, tantôt lourde et verticale, tantôt coupante et horizontale. Quoiqu’inhabituelle, la tempête n’empêchait pas la vie de suivre son court et les marchands de proposer leurs produits sur la place principale. Bien sûr, en y regardant de plus près, on pouvait aisément distinguer les îlots de réfugiés et leurs bienfaiteurs affairés à les accueillir, et ainsi comprendre que le marché tenait plus de la distribution. Tout cela semblait plutôt bien organisé, mais avec un peu de subtilité et de chance, Hériberto se savait en mesure d’obtenir quelques facilités le temps du séjour...
Le kuniois fit rentrer ses pokemons dans leurs Captis Ball pour ne pas attirer l’attention et chargea Vitruvius de trouver une chambre discrète et l’emplacement de sa sœur et de son mari, histoire de ne pas tomber dessus à un moment inopportun. Le serviteur avait l’habitude de ce genre de besogne et disparût bien vite dans les ruelles latérales. Il retrouverait son maître sans difficulté d’une fois sa mission remplie et lui rapporterait toutes informations utiles à ses affaires, preuve d’un partenariat long et fructueux entre les deux hommes.

Le soldat prit une attitude de superviseur concerné et se mêla à la foule pour en apprendre un peu plus sur la situation. Scrutant les échanges des uns et des autres et les flux de personnels, il réceptionna les bribes de discussions. Un bateau emporté au large... Une toiture arrachée... Une famille décimée... Un glissement de terrain... La Compagnie des Artisans Midoyens distribue des vêtements et des vivres dans leur centre de préparation. Voilà qui allait servir.
Renseignements glanés auprès d’un jeune soldat, la Compagnie se trouvait à l’ouest de la ville. Hériberto prit cette direction en suivant les ruelles transversales comme un connaisseur, espérant ne pas voir apparaître l’armure de Chevalier de son beau-frère, ou la tenue désinvolte – par tous temps – de sa sœur.
Arrivé devant le bâtiment, le nom de la Compagnie s’étalait sur toute la devanture, décidément beaucoup trop long. Les portes principales étaient grandes ouvertes et le personnel fourmillait autour des nombreuses marchandises. Chacun semblait connaître sa place dans cette pagaille et le ballet incessant des paquets créait une danse enivrante. Le kuniois se fraya un chemin et rentra dans son personnage, aimable, confiant, altruiste... Il identifia la source de l’organisation, un homme d’âge mûr, qui aurait semblé discret si sa voix puissante n’était pas capable d’interpeler un employé à l’autre bout du hangar et son œil si inquisiteur.


Bonjour, c’est la Cheffe qui m’envoie pour m’assurer que tout est bon pour vous !
Le marchand jugea rapidement le cavalier qui fit mine de pas s’en offusquer et répondit distraitement tandis qu’il validait une commande à un scribe, un sourcil levé.
Quelle cheffe ?
Certes, les vêtements bleus et boueux d’Héri n’inspiraient pas grand-chose hormis les militaires kuniois et la misère, il força donc un rire avant de s’expliquer.

Pardon, l’information a dû se perdre, je me présente, Bart Shalos, je faisais le relais à Kuni pour la Cheffe et avec la tempête je me rends utile ici.
Oh pardon, non je n’ai pas eu l’info. Les envois pour les villages alentours ont tous été répartis et prêts au départ, les réfugiés présents en ville sont recensés comme prévu, on suit les listes pour la distribution, mais on a toujours un problème au niveau des routes, surtout vers le nord et l’est, le delta est inondé et les routes dangereuses.

Hériberto écouta avec attention, affichant la compréhension et la réflexion nécessaires à son jeu d’acteur, hochant la tête aux points importants.
Très bien, bon boulot. J’ai croisé vos fils sur la route, ils m’ont parlé de votre problème de monture. Je vais voir auprès de la garnison de la ville s’ils en ont de disponibles pour vous aider, auquel cas je vous les envoie. En attendant, faites au mieux. J’ai aidé une famille à arriver jusqu’à Mitka, les pauvres ont eu leur maison écrasée par un arbre fragilisé par les vents violents, vous auriez des vêtements et de quoi grignoter le temps que je les conduise aux recensements ?

Ah ils vous ont expliqué, tant mieux, braves gamins, ils jouent les ponytas avec ce temps. C’est bien aimable à vous, je vous fais venir ça, vous en voulez pour vous aussi ?
Il fit signe à une employée qui arriva promptement et écouta la demande.

Je n’en ai pas besoin merci, il y a un père d’à peu près ma stature, sa femme plus petite et un peu forte et un jeune garçon qui m’arrive là et qui est assez mince.
Il illustra la parole par le geste, la main au niveau des côtes et la jeune femme s’en alla chercher les vêtements appropriés.

Si vous voulez, je peux les faire porter si vous êtes trop occupé, et prévenir le recensement, il leur donneront une petite bourse pour les aider en attendant mieux.
Le paquet arriva, des vêtements simples mais propres et quelques vivres, de quoi faire du bien à des réfugiés, ou au kuniois.

Ne vous inquiétez pas, je m’en charge, vous avez bien assez à faire, je compte sur vous ravitailler les villages alentours les plus accessibles.

Hériberto s’éloigna, d’un pas dynamique de bienfaiteur à l’ouvrage, sous les remerciements du patron. Ç’avait été facile. Il avait de quoi les rhabiller à la midoyenne et remplir leur estomac pour le soir, il trouverait bien un gamin à qui refiler les vêtements seulement utiles pour le scénario.
Se dirigeant vers le recensement, il sourit en voyant apparaître Rudy au détour d’une ruelle, en train de le chercher. Il lui tendit le paquet et le laissa exposer ses informations pendant qu’ils marchaient.
J’ai trouvé une chambre pour presque rien – nous serons père et fils réfugiés – à l’ouest de la ville, à l’Auberge du Bourgeon Rieur. La boutique où votre sœur travaille est bondée, je n’ai pas réussi à savoir si elle était là ou pas, et il y a un Chevalier qui en impose à la porte Est soi-disant.
Hériberto arqua un sourcil mais préféra ne pas relever le nom de l’auberge tandis que son expression se fermait à mesure que les informations ne venaient pas. Rory introuvable dans sa boutique et son mari à vagabonder dans la ville, parfait.


En gros tu ne sais pas grand-chose, donne-moi cette chemise, on va déjà éviter d’attirer l’œil avec du bleu pastel...
Le serviteur s’exécuta et laissa son maître partir en direction des recensements tandis qu’il retournait à l’auberge déposer leur nouveau paquetage, en faisant un crochet pour donner à jeune réfugié kuniois les vêtements en trop. Heureusement, les humeurs de son maître coulaient sur lui comme la pluie torrentielle sur les toits de la ville.

Hériberto arriva aux recensements, toujours dans son rôle et s’adressa au soldat en charge de sa file.


Bonjour, j’ai accompagné une famille de réfugiés, ils sont éprouvés, je leur ai trouvé des vêtements et je voudrais leur épargner l’attente ici.
Bart ?

Meilleur timing possible. Hériberto vit approcher le « Chevalier qui en impose » avec une amertume dissimulée. Seulement deux ou trois personnes à éviter – si on comptait la Cheffe de Mido dont il avait légèrement usurpé le nom – et il fallait qu’il tombe sur celle qu’il appréciait le moins. Tendu mais maintenant un visage amical, il entama le début de sa retraite stratégique.
Tiens, Aaron, quelle bonne surprise.


Où elle est cette famille ? Ils doivent s’inscrire ici eux-mêmes pour qu’on les oriente vers les bonnes personnes.

Je voulais leur épargner les démarches, ils étaient épuisés, mais soit, je vais aller les chercher, je les ai laissé vers les portes de la ville se reposer..
Bart ?
Deuxième désillusion. Il aurait dû se douter que ces deux-là seraient là pour entraver ses tentatives. Il avait de plus en plus de mal à conserver le sourire crispé devant les regards suspicieux. Aaron prit son air supérieur pour expliquer à sa femme peu convaincue, ce qu’Hériberto lui avait raconté.


Bart veut une bourse pour une famille qu’il a secouru en chemin.


Secouru non, simplement escorté sur la fin du trajet.
Devant l’air détaché et innocent de son frère, Diana semblait se retenir de le traîner par l’oreille à l’écart de la foule. Aaron esquissa un sourire satisfait en croisant les bras puis se désintéressa de la scène pour continuer sa supervision des recensements.


Je vais t’accompagner alors, tu connais pas bien la ville après tout.
Les dents serrées, sa sœur grommela en lui attrapant le bras et en l’entraînant vers l’entrée la plus proche. Evidemment, arrivés à l’endroit énoncé, personne ne semblait attendre le retour du sauveur kuniois. Diana faillit exploser mais garda un volume sonore à-même de ne pas trop attirer l’attention.


Bart, tu te fous de moi, y’a personne ici, et depuis quand tu viens en aide aux démunis ?
Ne me parle pas comme à un gamin, je les avais laissé là, ils ont dû croiser un soldat qui les aura orienté. C’est mon boulot d’aider les gens, j’ai plus de monture mais je suis quand même cavalier. Et les parents me rendaient dingue alors je suis venu v...
C’est ça, arrête. Ecoute, si tu veux faire n’importe quoi, fais-le ailleurs que dans ma ville, on n’est pas à Kuni ici ! J’essaye de faire grandir notre nom moi, et un frère qui se la joue roublard douteux pendant une catastrophe, ça m’aide pas ! Alors soit tu te tiens à carreau, soit tu dégage ! Et arrête de salir notre nom !
Diana commença à s’éloigner, furibonde dans sa tenue aguicheuse malgré la météo, puis revint sur ses pas, trop en colère pour intérioriser.


Oh et si tu croise une autre famille vraiment dans le besoin, contente-toi de les amener aux vrais soldats !

Partie pour de bon, Hériberto resta sous pluie un moment, partagé entre colère, humiliation et épuisement. Ce culte du nom et de la réputation que leurs parents leur avaient inculqué le rendait morose. Pas un seul acte n’avait jamais pu se faire sans qu’un œil implacable ne vienne le corriger. Montés les uns contre les autres, il était le vilain petit Psykokwak qui permettait à sa fratrie de s’élever sous la coupe de leurs parents. Soit, Kuni appartenait aux Skalos, Mitka à sa sœur. Il serait donc plus subtil à l’avenir, et ce, là où l’influence de son nom ne le briderait pas dans ses mouvements.

Trempé dans sa nouvelle chemise, le kuniois trouva la fameuse auberge facilement, une jolie pancarte pendait au-dessus de l’entrée et les allers-et-venues y étaient nombreuses mais moins que dans les auberges de la place principale. Il rentra, tout masque de gentleman abandonné, et demanda la chambre de son père Rudy, qu’on lui indiqua sans même un regard. Quand il pénétra dans ladite chambre, minuscule et humide, son serviteur nourrissait Any et Tara dans un coin, la Ponyta étant aux écuries.
Alors vous avez..
Non. J’ai trouvé ma sœur.

Hériberto lança un regard mauvais à son serviteur mais ne fit pas plus de reproche. Ce dernier ne chercha pas à en savoir davantage, il n’était pas bon d’attiser la colère de son maître, ce regard à la fois haineux et vide ne le rassurait pas. Non pas qu’il craigne le cavalier, il ne s’était jamais fait frapper. Mais un homme perdu est dangereux, plus pour lui-même que pour les autres. Plongé dans ses réflexions, Héri s’assit sur la seule chaise de la pièce et sortit Lisa de sa Captis Ball, la seule qu’il avait tenu à garder avec lui. Il se mit à penser à voix haute, la Plumeline dansant d’une cuisse à l’autre silencieusement.
Et son « Chevalier de mari » aussi, comme si ça ne suffisait pas d’en croiser qu’un des deux. La technique « Shalos » est passée, mais on ne la réutilisera pas, trop dangereux, faudrait pas qu’on nous tombe dessus. On repart demain, y’a rien ici pour nous. Reste à choisir, Sakai ou Ran. Je sais pas combien de temps tiendra la tempête, mais on pourra pas faire les deux à mon avis, alors autant prendre le moins boueux. On ira à Sakai...
La décision était prise, Sakai plutôt que Ran, la fraîcheur des érudits, contre le sable chaud des mineurs. Le cavalier retira ses vêtements pour les faire sécher sur un fil tendu en travers de la pièce. Cette décision, bien que lourde de sens, le détendait à vue d’œil. Il avait quitté Kuni, mais maintenant il quittait sa famille. Même si son frère et sa belle-sœur étaient à Sakai, il tâcherait de les éviter, voire de les ignorer s’il les croisait. Cette fois il serait discret, et renoncerait à se servir de son nom pour quoique ce soit. Il n’était pas défini que par l’ombre « Skalos ».
Vitruvius observait du coin de l’œil le visage de son maître se détendre et arborer une expression peu courante. Cette expression qui accompagne les prises de décision importantes – plus importantes qu’on ne pense la plupart du temps –, cette étincelle de courage et de confiance en soi mesurés, loin de la vanité et de l’auto-persuasion habituels. Une étincelle que le serviteur n’avait pas vu souvent et qu’il espérait voir renaître, remerciant les Dieux d’avoir apporté cette tempête qui déchaînait les vents et les esprits.
Vitruvius, arrête de rêvasser. À Sakai, t’auras intérêt à fureter comme il faut, on ne berne pas des érudits comme ça. Et discret bien sûr. Tu te chargeras de la logistique pendant que j’irai en apprendre un peu plus sur Sakai, histoire de rentrer moins bête à la Garnison. Et avec un ou deux pokemons qui sortent de l’ordinaire, j’arriverai enfin à monter en grade !
Le vide avait quitté les yeux du soldat qui n’exprimaient plus que sa détermination et son agacement devant la vitesse d’exécution de Vitruvius. Agacement bien plus coutumier que réellement fondé, pour la plus grande indifférence du concerné qui servit sa gamelle à Héri.
Quel nom arborerez-vous à Sakai ? Ou d’ores-et-déjà ?


Aucun nom, ce sera Héri ou Bart, ou autre chose s’il m’en vient l’idée en chemin.
Très bien monsieur.
Lisa sautillait en mangeant, heureuse de voir revenir le calme chez son ami, elle qui traversait les tempêtes de l’humain sans jamais être atteinte, n’en espérait pas moins le voir s’attendrir à nouveau.
feat.
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