Ildra poussait un soupir d’aise, allongé sur le ventre, son corps reposant contre une table en pierre. Ses muscles étaient délicatement travaillé par des doigts agiles et parfumé d’une huile et elle sentait les tensions de son coeur se dissiper une par une. Cependant, elle ne put s’empêcher de rire en sentant des lèvres se poser contre son dos exposé.







Tous les événements du monde n’empêcherait jamais Ceriza de profiter de sa fiancée et inversement. La nouvelle n’était pas encore tout à fait ébruité et la Cheffe de Mido hésitait encore à le dire officiellement. Pas qu’une bonne nouvelle ne serait pas la bienvenue en ces temps troublés, mais… elle était plus préoccupée par la réaction de sa famille. Que ce soit en bien ou en mauvais, cela sera toujours plus intense que la tentative d’assassinat qu’elle avait subi au Grand Conseil.







Fichu entraînement qui débutait aux aurores.
Ildra se met sur le dos à la demande implicite de Ceriza en affichant un petit sourire taquin quand elle sentit des doigts passés sur ses abdominaux, taillé par la rigueur physique entretenue par l’ancienne Cheffe d’Escorte.











Ildra se relève et fait une démonstration de ce qu’elle allait probablement faire tous les matins avant de partir s’entraîner avec son Lougaroc. Un petit murmure satisfait suffit à conclure l’accord tacite et Ceriza vint s’assoir à côté de sa compagne. Elle pose sa tête sur son épaule et sourit quand elle sentit la main de la rouge dans sa longue chevelure.







Ildra s’arrête. Elle ne sait pas si elle a le droit de continuer. Ceriza lève son regard vers elle et avale sa salive. Non. Il fallait en parler. Cela faisait mal, mais ce qui s’était passé au Grand Conseil ne pouvait pas être oublier. Et paradoxalement, cela soulageait d’en discuter plutôt que de le garder pour soi.







La gorge d’Ildra se coince. Ceriza se relève et la prends dans ses bras, posant sa tête sur son épaule pour laisser les larmes couler le long de sa joue. Il fallait se laisser aller, ne rien retenir pour ne pas se faire empoisonner par ses propres émotions.
Les deux femmes restèrent l’une contre l’autre le temps nécessaire et quand elles s’écartèrent, elles s’essuyèrent le coin de l’oeil en lâchant un rire nerveu.





Ceriza se déshabille et s’allonge sur le ventre, soupirant d’aise quand elle sent les mains de sa fiancée le long de son corps. Dommage qu’elle avait une entrevue avec une personne importante bientôt, elle aurait bien voulu faire une activité plutôt connu pour être très efficace pour lutter contre le stress, bien qu’un peu épuisante par moment.









La Cheffe reste silencieuse. Ildra allait devoir creuser un peu plus, mais pour le moment, elle ne voyait pas. Puis soudain, les paroles de la génitrice de sa fiancée lui revinrent en tête et elle tenta quelque chose.











Ceriza lève légèrement sa tête pour regarder derrière elle. Ah. Ildra tenait peut-être quelque chose.









Le sourire d’Ildra se fit de plus en plus grand et elle appuya sur une partie plutôt sensible de sa fiancée. Rien n’avoir avec les zones érogènes habituels, c’était une particularité de la Cheffe qui lui faisait automatiquement pousser un soupir d’aise et de la détendre immédiatement.











Ceriza s’allonge finalement sur le dos et semblait vouloir éviter le regard joueur de sa compagne qui s’amusait à ses dépends.













La Cheffe hausse un sourcil avant de mieux comprendre. Elle n’aurait jamais dû douter de la fidélité de sa fiancée. Des deux, c’était probablement elle qui avait été la plus volage. Triste ironie que ce soit Ceriza qui soit la plus inquiète dans ce petit couple.







Ildra lâche un petit rire en recueillant les lèvres de Ceriza et ronronne doucement lorsque les tendresses se prolongent. Cependant, un bruit caractéristique se fait entendre dans la pièce et toutes les deux tourne la tête vers l’oeuf posé dans un coussin moelleux qui s’agitait dans tous les sens.



La Cheffe de Mido se lève et caresse gentiment la coquille, ce qui avait pour effet de le calmer un petit peu. Habituellement. Cette fois, il se fissura petit à petit. Ildra rejoinds sa compagne et observe avec un petit sourire au coin cette merveille de la nature.
L’oeuf est percé d’un gros coup de massue. C’était l’impression que ça avait donné. Le petit pokémon s’extrait de sa prison et regard avec ses yeux en étoile ce nouveau monde qui s’offre à lui.











Ceriza s’approche doucement du nouveau venu et ce dernier claque son immense mâchoire avant de se laisser caresser par les doigts agile de la Midoyenne. On dirait qu’il aimait beaucoup ce contact, il faut dire qu’il y était habitué depuis son état d’oeuf.





La jeune femme tire la langue à la plaisanterie douteuse de sa compagne avant que celle-ci ne la rejoigne pour admirer le petit Kraknoix. Le pokémon fut tout de suite nourri avec des baies avant qu’il ne soit pris d’une irrésistible envie de sieste. Il était plutôt mignon en dormant tranquillement sur son coussin, recouvert d’un drap qui ne laissait dépasser que sa grosse tête.