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 Event Critique - Le Chaos
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Ignis
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Admin


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Message Sujet: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 11:05

EVENT CRITIQUE - Le Chaos
Un soubresaut. La terre se met à trembler. Ses tremblements, insuffisants pour causer quelconque destruction, ont le pouvoir d’affoler les cœurs les plus braves. Tout à coup, tous les oiseaux ont quitté vers un ciel se couvrant de sombres nuages. Il se dessine, au-dessus des têtes, le dessin d’un jour d’apocalypse. Alors que le vacarme d’une panique s’élève, le soleil disparaît derrière d’épaisses volutes grises. On entend un claquement : même le tonnerre se mêle à se maestro infernal. Le vent se dresse avec violence.

Puis soudain, un calme brutal retentit. Les voix se taisent, les doigts s’aventurent, tremblants, en direction de ce ciel de la fin. Une lumière émerge parmi les ténèbres, un tourbillon d’une lueur vive. Elle projette, contre fond de nuages sombres, des rubans colorés. Des aurores boréales ! Dans ce ciel, un trou béant de lumière s’est formé. Partout à Ekoe, on peut l’apercevoir, car il semble s’étendre encore et encore, quelque part au-dessus des montagnes de l’Ouest.

Le Chaos est là. Les Huokus l’avaient prédit, mais comment les humains auraient-ils pu comprendre ? Du vortex, des Bêtes surgissent, majestueuses, étrangères, impériales. Elles baissent les yeux vers ce peuple qu’elles ont rejeté une fois, filant aux quatre coins du continent. Il y a longtemps, les Bêtes ont béni les Huokus du Don de la Magie. Aujourd’hui, elles sont ici pour en faire de même avec ceux qu’elles n’ont pas jugé digne, il y a plus de deux cent ans maintenant.

Les Bêtes volent dans le ciel, ou touchent terre selon certaines. Une fois dispersées, et Ekoe entre leurs mains, elles s’arrêtent. Un silence cérémonial s’installe. Puis une lumière vive, aveuglante, vient balayer le continent entier. D’un même mouvement, tous les humains s’écroulent, sous l’œil affolé de leurs compagnons Pokémon. Leur sommeil ne dure que quelques secondes à peine. Sauf qu’à leur réveil, il n’y a plus de trace des Bêtes, du vortex, ou même des nuages. Le sol a cessé de trembler et le vent s’est tu.

S’agit-il d’un songe collectif ? Alors que les premiers hardis se redressent, on contemple la portée de ce qui vient de se produire. L’humanité se relève, différente. La Magie les habite désormais, eux aussi.

EXPLICATIONS À LIRE ABSOLUMENT:
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Delsin H. Ketera
Delsin H. Ketera

Insecte


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Event Critique - Le Chaos 745 KATEYA «Kat» - Lougaroc Diurne ♀ - Regard Vif - Douce

Event Critique - Le Chaos 702 TEKOA «Tek» - Dedenne ♂ - Bajoues - Calme

Event Critique - Le Chaos 8ply NAHELE - Jungko* ♂ - Engrais - Gentil

Event Critique - Le Chaos 736 WAKIZA - Larvibule ♂ - Essaim - Lâche

Event Critique - Le Chaos 353 KWANITA - Polichombr ♂ - Insomnie - Bizarre

Event Critique - Le Chaos 163 CHILALI - Hoothoot ♀ - Insomnia - Fofolle
Insecte


Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 12:33

«Delsin, tu m’écoutes ou quoi ?»

Le garçon portait pourtant une attention dévouée au récit de sa sœur, quelques instants auparavant. Une impression, un pressentiment ? Probablement simplement le fruit d’un heureux hasard. Il a levé le nez vers le ciel, interrompant le mouvement désormais suspendu de la cuillère en direction de ses lèvres. Celles-ci se plissent alors que sa concentration se porte vers l’extérieur, comme si inexorablement quelque chose l’y attirait. La jeune sœur a l’habitude de cet esprit vagabond, capable de véritables prouesses sous le couvert d’un front soucieux. Delsin lui a échappé. Lisaya, une fois de plus, se sent indigne de son attention, et boude en poursuivant son repas. Leur mère n’a rien manqué de l’échange et se râcle la gorge dans l’objectif de ramener son fils à l’ordre. Naïfs que ses espoirs. Elle ne possède plus d’autorité sur lui depuis longtemps, bien qu’elle se risque encore à le tenter. Jenla oublie, consciemment ou non, les batailles qu’ils se sont livrés par le passé, les blessures que leurs débats quotidiens ont causé de part et d’autre. La matronne de la maisonnée aime se croire vainqueur, comme en toute chose dans son existence. Elle règne dans le contrôle, car ainsi elle rassure toutes les fibres anxieuses de son être. Surtout, elle se languit, languit de ce fils qui lui a toujours échappé, même ici à table. De retour depuis quelques semaines, ils ne sont adressés qu’une poignée de mots. Elle n’allait tout de même pas s’attendre à un changement, n’est-ce pas ?

Heureusement, Lisaya possède une personnalité tout à fait différente de celle de sa mère. Elle connaît parfaitement les manières de s’approprier l’attention de son frère. Un sourire malicieux envahit ses traits alors qu’elle finit une bouchée de son ragoût, attrapant un pain dur qu’elle casse à l’aide de ses deux mains.

«Tu retournes à Mido bientôt, Delsin ?»


Sa tête pivote en direction de la table immédiatement. Son regard croise l’étincelle de malice présente dans les prunelles de sa cadette. Si elle fait mine de ne rien sous-entendre par ce questionnement, le jeune homme a parfaitement compris ses intentions et jette un regard nerveux en direction de leur mère qui, heureusement, n’a rien saisi.

«Fort probablement.»

L’Érudit n’a pas l’intention d’en révéler plus. Il jette un regard prudent à la blonde qui, pendant quelques instants, a l’air véritablement déçue.

«À force d’y passer tout ton temps, tu finiras bien par y habiter. Je connais quelqu’un à qui cela ferait plaisir.»

«De quoi parle-t-elle, Delsin ?»


Jenla observe son fils alors qu’il grogne en prenant une grande bouchée de son repas, jusqu’alors délaissé. Le garçon préfère ne rien dévoiler à sa mère, ainsi il a laissé son amitié avec une certaine midoyenne secrète depuis tout ce temps. Les deux n’échangent plus que pour quelques commodités de toute manière. Cette invitation à manger à la maison familiale a grandement surpris Delsin. Il fait un moment que la femme a cessé de grimper les cloisons qui l’empêchent d’avoir accès à son fils. Ce dernier aurait tout bonnement décliné sans l’insistance de Lisaya, à qui il ne peut rien refuser. L’aînée du groupe passe une main dans sa chevelure, geste clair de son courroux intérieur. Elle n’aime pas être exclue d’une discussion. Néanmoins, elle n’a jamais l’occasion d’insister, puisque, sous leurs pieds, une secousse virulente se fait sentir. Delsin, déjà, est sur ses pieds.

De la fenêtre ouverte, un vent furieux s’engouffre, renversant tout sur son passage. Lisaya émet un cri alors que sa mère la jette sous la table dans un réflexe primitif : celui de la survie. Son fils pourtant n’a pas peur. Un poids se fait sentir sur son épaule, rassurant et alarmé tout à la fois. Utashtan le Braisillon a enfoncé ses griffes dans la peau de son maître, émettant des cris rageux pour se maintenir en position face à ce vent soudain. Delsin accourt à la fenêtre pour la fermer, y mettant toute sa force. Une fois le loquet mis en place, les carreaux chantent un sinistre requiem, grondant dans leurs gonds. Par réflexe, le garçon se recule, pour faire face à ce qui se produit, là-dehors. Il n’y a d’abord qu’un nuage noir et chaotique, envahissant les rues d’Enogen. Ce sont des oiseaux ! Delsin scrute leur fuite vers un ciel se couvrant progressivement, habité d’un profond sentiment d’angoisse. Ushi se remet à crier, cette fois avec insistance, comme si un instinct le poussait, lui aussi, vers d’autres horizons, vers la sécurité.

«Je ne sais pas ce qui vient, mais nous devons partir.»

Déjà, il s’est emparé de son sac qu’il avait laissé près de la porte, s’engouffrant à l’extérieur. Le vent le fouette violemment, le forçant à se protéger de ses bras alors que débris et poussières s’élancent dans tous les sens. Malgré tout, il parvient à voir, au-dessus de sa tête, le cœur du maelstrom. Une lueur qui le forcerait presque à plisser les yeux. Ushi hurle une fois de plus en direction de cette spirale de lumière qui barre le ciel, décidé à rester auprès de son dresseur malgré cette envie furieuse qui le pousse à fuir. Un éclair, frappant l’église à quelques pas, le fait sursauter. Il se précipite sur le côté, cherchant à se protéger, le cœur battant à tout rompre. Derrière lui, sa sœur tente de l’appeler, mais le jeune homme ne l’entend plus. Déjà, il s’est redressé pour s’avancer de quelques pas, tâchant de comprendre, de comprendre !

Puis plus rien. Comme si le monde retenait son souffle. Delsin observe, dubitatif, alors que le vortex prend réellement forme, projetant ses couleurs vives à tous les pôles. Lisaya en profite pour se précipiter sur son frère, qu’elle attrape brusquement. Le jeune homme ne réagit même pas alors qu’elle le tire et le supplie de rentrer. Mais il est trop tard.

«Quelque-quelque chose est en train de…»

Comment décrire ce qu’il n’a jamais connu auparavant ? Les Bêtes émergent du vortex, forment sombres éclairées de mille feux par les aurores boréales. Delsin aimerait crier, mais sa fascination l’emporte sur ses besoins premiers. La peur aussi, le fige momentanément.

«Qu’est-ce que c’est ? Bordel Delsin, qu’est-ce que c’est ?!»

N’est-il pas expert de toutes ces choses ? Entre les deux, il possède cet esprit pour comprendre, pour analyser. Sauf que cette fois, le garçon demeure sans réponse. Il se contente des premières étapes de l’expérimentation : l’observation passive. Les Bêtes viennent, de plus en plus nombreuses, volant à travers le ciel à une vitesse inimaginable. Certaines se rapprochent de la ville. Un point noir soudain grossit, se définit. Lisa, une fois de plus, se met à crier alors que Delsin demeure brutalement silencieux. Dans un grand fracas, une de ces créatures vient de se poser au détour de la rue. Haute de presque dix mètres de haut, elle surplombe les deux jeunes gens effrayés et les autres passants de la ruelle. L’église, au clocher enflammé, ne parvient pas à l’écraser de sa grandeur. Ses statues de Giratina paraissent fragiles et minuscules face à la créature vaguement humanoïde, faite de métal. Vivante, se dit Delsin. Hostile ? Elle ne le paraît pas. Le garçon n’a jamais rien observé de semblable. Quelque part au fond de lui il a la certitude. Elle n’est pas un Pokémon. Et elle vient de loin. De très loin.

La fratrie demeure interdite devant la Bête. Derrière eux, Jenla n’ose plus esquisser un geste depuis la porte de la maison. Le temps semble s’être suspendu alors qu’un silence s’abat sur Enogen et ses habitants contemplatifs. Quoi maintenant ? L’Érudit n’a plus lâché la main de sa cadette, ni son observation méticuleuse de la créature. Lisaya et lui s’écroulent ensemble, sur les dalles de la ruelle, alors qu’un éclair de lumière les atteint de plein fouet.

Il n’y a plus que les ténèbres. Delsin se redresse avec peine, habité d’une multitude de sensations étranges. Il progresse dans la noirceur, le corps lourd. Au loin, il entrevoit une lumière. En son centre repose une silhouette familière, habillée d’une simple robe blanche. Alors que la blonde se retourne vers lui avec un sourire, des ombres surgissent pour s’emparer d’elle, la tirant inexorablement en direction du noir. Elle tend une main vers lui, mais il est trop tard. Elle a disparu. Delsin s’élance vers elle, franchit le point de lumière. Il tend un bras en avant, tentant désespérément de l’attraper. Or, son bras a changé. Il est maintenant recouvert d’une carapace dotée d’épines se terminant de griffes. Delsin hurle devant cette découverte insensée.

Il s’éveille dans un sursaut, trouvant son corps inchangé. Lisaya se tient toujours près de lui. Il cueille l’adolescente dans ses bras, voyant que celle-ci est secouée de sanglots. Tous deux reposent toujours sur les dalles de la ruelle, mais la créature a disparu.

«J’ai rêvé… que je me noyais…»

À la porte de la maison, Jenla se relève péniblement, prenant appui sur le cadre de la porte. Sans le réaliser, elle y laisse quelques plaques de givre. En titubant, elle s’avance vers ses deux cadets. Delsin retient toujours fermement sa sœur qui, lentement, revient à elle. Le garçon est toujours hanté des visions cauchemardesques de son propre rêve, de Trixie avalée par les ombres. Il tente vainement de faire le tri dans ses idées, de comprendre ce qui vient de se passer.

«Ça va mieux. Tu peux me lâcher maintenant.»


Delsin se recule. En écartant ses bras, une tige collante se forme entre ses doigts et le dos de la jeune fille. L’Érudit tente de se dégager, sans succès. Voyant la substance contre elle, Lisaya tente de s’en défaire dans un petit cri de dégoût, faisant un geste de poussée en direction de son frère. Celui-ci cligne des yeux sans comprendre alors qu’il sent l’eau dégouliner contre son visage.

«Lisa… tu viens de me vomir dessus?»

«N-non ! Détaches-toi ! Tu COLLES !»


Ce n’est pas faute d’essayer. Jenla accourt, agrippant la toile des ses deux mains. La substance collante cristallise sous leurs yeux avant de fendre. La mère se recule, affolée, scrutant ses mains, ses mains qui viennent de produire de la glace.

«Qu’est-ce que ce sortilège ?»

«Je ne sais pas mais… Il semblerait que nous ayons changé.»


Le silence s’installe entre eux. L’information mettra un moment avant de s’installer pleinement. Il est des choses que même les plus grands esprits ne peuvent interpréter convenablement. Aujourd’hui, Delsin et Jenla rencontrent un problème plus grand que leurs capacités intellectuelles. Dans les rues, on entend des cris de panique alors que d’autres, assurément, découvrent leurs nouvelles capacités. Le garçon, lui, est toujours hanté par son songe. Si Lisaya a rêvé de noyade avant de s’éveiller et de projeter de l’eau en sa direction, et qu’il a vu son bras transformé en ce qui s’apparente à un insecte avant de produire des toiles à la manière de Sécrétion… Delsin a aussi vu Trixie, Trixie dans une position peu enviable. Dévorée par les ombres. Le noiraud se redresse.

«Mère, je ne vous ai rien demandé depuis des années.»

Sa voix est solennelle, tendue. Lisaya l’observe sans comprendre, ce visage blême, ces prunelles agitées.

«J’ai besoin de vous emprunter Neige, votre Noarfang.»

Il n’attend pas sa réponse. Déjà, il est à l’intérieur, à la recherche de la balle du compagnon de sa mère. Le vieux Noarfang apparaît dans la ruelle, suivi du garçon qui monte contre son dos.

«Trouvez les autres. Je serai de retour demain avant le coucher du soleil.»

Delsin et Neige s’envolent vers le ciel, suivis d’Ushi qui les suit de près. Direction Mido.

Précisions:
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Ceriza Shalos
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Dragon


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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 13:26



Who… C’était… Who !


Ceriza commence à se rhabiller, pleinement satisfaite de sa performance tandis que Reiko, sa monture, avançait tranquillement entre les arbres et qu’Ildra se remettait à peine de ce qui venait de se passer. Elle ne se réveilla pleinement que lorsque Ceriza l’aida à être présentable.

Vous croyez que… que nos gardes ?


Ils seront sans doute trop polis pour dire quoi que ce soit.


Ildra redevient rouge tandis que la Cheffe se blotissait contre elle en ronronnant comme une bienheureuse. Un petit excès de temps en temps, cela ne faisait pas de mal, puis on ne pouvait pas dire que Ceriza ne savait pas pimenter ce genre de choses. Sur l’encolure d’une Rexillius, fallait y penser…

Ah… En tout cas, ce genre “d’entraînement” me fait beaucoup de bien.


Vous êtes terrible ma Feunard.


Ah, vous saviez ce que vous risquiez en voulant m’épouser.


Ah ah !


Ildra se relève légèrement pour voler un baiser à sa chère et tendre avant de passer le bras autour de sa taille et de contempler le ciel. Magnifique. Il y avait même Autan et Haboob qui passait dans le ciel, s’amusant en faisant des voltiges et autre.
La terre, elle, semblait moins calme. Voilà que le sol se met à violemment trembler ! Ceriza et Ildra se relevèrent aussitôt tandis que la Rexillius s’emballe légèrement et fonce trouver un lieu sûr pour ses deux cavalières, échappant aux gardes qui était en difficulté avec leurs propres montures.

Par Celebi, que se passe-t-il ?!


Reiko, calme-toi !


Rien à faire, le pokémon est en total panique. Tellement qu’elle finit par être déséquilibré par les secousses et tombe sur le ventre, expédiant ses cavalières au passage. Ildra  est projeté au sol, là où la pauvre Ceriza le bras de Ceriza percute un arbre lui faisant lâcher un cri de douleur.
Haboob, Autan et Fenrir rejoigne immédiatement leur dresseuse et sans surprise, Ildra se relève en premier et fonce vers sa fiancée

Ceriza, vous allez bien ?!


... Mon bras.


Le sang de la guerrière ne fait qu’un tour. Ceriza qui pleure de douleur, c’était grave. Son bras gauche était gonflée et vu le visage de douleur de sa fiancée, il est clair qu’il y avait quelque chose sous la peau. Et l’atmosphère ne faisait rien pour la détendre.

On… On va rentrer, ne vous inquiétez pas.
Je suis certaine que ce n’est pas grave.


La mine piteuse, Ceriza fait un petit oui de la tête. Reiko se lève finalement, visiblement désolé. Sa grosse tête s’approche de Ceriza et on pouvait sentir le souffle de ses naseaux.

Ce n’est rien Reiko. Personne ne peut se préparer à ce genre de catastrophe.
Elle va s’en remettre, mais il faut qu’on rentre.


Le dinosaure se met en position pour laisser ses deux cavalières remonter. Ceriza semble appréhender un peu, mais le calme est enfin revenu et son égo surdimensionné ne voulait pas la laisser apeurer par une malheureuse chute de monture. Elle s’installe, mais reste bien contre Ildra qui lui caresse doucement l’épaule valide.
La cheffe était comme tout le monde. Elle avait eu peur.

Le ciel se transperce d’un rayon lumineux, puis se colore de toutes les couleurs. Ceriza se blottit davantage contre sa fiancée qui défi le plafond céleste de son regard, avant d’être surprise devant le spectacle. Les deux femmes purent voir des choses… difficile à décrire. Des êtres qui sortait d’un espèce de Vortex et qui semblait se rendre dans les quatre coins d’Ekoe.
Un nouveau silence.
Puis c’est le néant.

***Le Chaos***

Mes cavalières qui tombent deux fois dans la même journée, cela ne m’est jamais arrivée !


Colombeau !


Heureusement que j’ai rattrapé mes Mamans !


Mais… A qui… Appartiennent ces voix ?

Ceriza ! Ceriza je vous en prie ! Me laissez pas ! Réveillez-vous !


Oh…
Mon bras…


Dire que c’est de ma faute ! J’aurais pas dû agir comme ça…


Colombeau !


J’imagine que c’était pas stable en bas…
Tu as fait de ton mieux !


Ceriza se réveille. Elle n’était plus sur le dos de Reiko, elle était bien au sol. Mince, elle était encore tombée ? Enfin, le plus déchirant, ce n’était pas la douleur qu’elle ressentait sur son bras, mais bien le fait de voir sa fiancée en larmes. En la voyant ouvrir les yeux, elle fut tout de suite soulagée et elle la serra fort contre elle, comme si elle avait peur qu'elle parte soudainement.

Oh par Celebi, vous êtes réveillée.


Hourra !


Beau !


Me voilà soulagée.


...


Ceriza restait bouche-bée dans les bras d’Ildra. Après une étreinte de plusieurs minutes, la guerrière reprit contenance en voyant le visage surpris de sa compagne qui observait à tour de rôle Reiko et l’immense Dragon vert.

Ah oui… Heu, d’après Autan c’est ce… ce pokémon qui nous aurait sauvé.
On a toutes les deux perdus conscience et il serait arrivé en un éclair pour nous sauver de notre chute.


Héhé, je vole correctement maintenant.
Mes Mamans sont contentes !


Beau…


C’est normal d’être sonné après des événements pareils, mais les humains peuvent faire des miracles sur les blessures.


Elle ne rêvait pas. Les pokémons. Enfin. Reiko et ce drôle de pokémon. Ils… Ils parlaient. Non ? Ceriza se tourne vers Ildra, se demandant si elle entendait la même chose.

... Ceriza, vous semblez être encore… déboussolée.
On va rentrer hein ?


Je promets de vous ramener en toute sécurité, ma chère dame.


Sinon Haboob peut vous porter !
C’est moi Haboob ! J’ai évolué ! Je peux voler encore mieux et je peux vous transporter !
La classe !


...


Autan, tu sais où est passé Haboob ?


C’est… C’est elle.


Ildra regarda Ceriza, puis le pokémon volant. Serait-ce… Serait-ce possible ? Il y avait beaucoup de ressemblance en effet ! Voilà qui est rassurant, Ceriza avait retrouvé ses esprits !

Vous… Vous ne l’avez pas… Entendu ?


... Pardon ?


Haboob… Et Reiko… Elles… Elles parlent.
Comme vous et moi.
Vous ne… ne les entendez pas ?


Colombeau ?


On… On va rentrer d’accord ? Il faut qu’on vous emmène auprès d’un guérisseur et je pense que vous avez besoin de BEAUCOUP de repos.


La guerrière tente de faire bouger sa fiancée qui semble encore sous le choc. Ildra. Elle ne les entendait pas aussi bien qu’elle. C’était perturbant. La communication avec les pokémons, cela prenait du temps, mais là, c’est comme si elle discutait avec un autre être humain.

N’ayez pas peur, ma chère dame. Je vais vous ramener en toute sécurité.


Au pire, je peux les rattraper si elle tombe de nouveau !


En… En voilà une équipe de choc !
Je suis plus rassurée.


... ?


A partir de ce moment-là, Ildra fut persuadé que Ceriza s’était aussi cogné la tête. Cependant, les choses étaient infiniment plus compliquées.

***Retour à la maison***

En rentrant au château, Ceriza fut immédiatement examinée. Fracture au bras. Un classique quand on tombait de monture. Elle passa un sale quart d’heure pendant que les soigneurs remettait les os abimés en place (le cas n’était pas excessivement compliqué fort heureusement) puis on lui mis finalement une attelle qu’elle allait garder pendant plusieurs mois. Outre ce changement, certaines personnes du château semblait avoir développé des pouvoirs. De l’eau, des lianes, des flammes, de l’électricité parcourait dans les allées du château et laissèrent tout le monde assez béat sur la situation.

Il fut décidé qu’une grande réunion se tiendrait avec les conseillers pour parler en urgence de la situation. Il est fort possible qu’il s’y attèle dès ce soir, mais Ceriza n’était pas en état d’y participer, à cause de son bras et des traitements anti-douleur qu’elle prenait et qui assommait un peu. Elle fila dans sa chambre, Ildra a ses côtés.

Alors… Comme ça, je peux parler aux dragons comme si je discutais avec un humain.
C’est incroyable.


...


Ildra se gratte le bras, mais se ressaisit en aidant sa fiancée à s’habiller pour se coucher. Ceriza remarque l’air perturbé de son amante et se retourne.

Qu’il y-a-t-il ?


Hein ?
Oh. Rien… Rien du tout.


Je suis contente que vous alliez bien. J’ai eu un peu peur aujourd’hui. C’est tout.


Ceriza haussa un sourcil. Si elle pensait s’en sortir avec une excuse aussi bâteau… Ildra réplique immédiatement.

Puis, vous êtes encore plus incroyable qu’avant. Vous parlez au dragon !
Héhé.


...


...


Ildra baisse la tête. Ce n’était pas le moment. Elle se tourne pour aller au lit, mais une main lui retient gentiment le bras. La guerrière se retourne puis pousse un soupir. De toute façon, elle la connaissait. Si elle ne parlait pas maintenant, Ceriza allait la harceler jusqu’à ce qu’elle crache le morceau. Autant s’éviter cette peine.

Bon… C’est pas grand chose, mais… J’ai l’impression que tout le monde peut faire des trucs incroyables.


Et moi… Moi j’ai rien.


Oh… Ma Némélios.


Peut-être… Peut-être que je suis un peu jalouse.


Ceriza regretta de ne pas avoir fait attention. Elle aussi avait été absorbé par les pouvoirs des autres qu’elle n’avait pas remarquée que sa propre amante ne semblait pas doter de ces nouveautés.

Ma Némélios.
Je vous en conjure.


Vous n’avez rien à envier à personne.


...


Pour moi… Vous êtes juste la personne la plus extraordinaire qui existe dans ce monde. Don ou pas, vous êtes capable de tellement de choses. Vos aptitudes de guerrière, votre empathie… Votre sociabilité… Vos connaissances et votre soif de connaissance... Votre optimisme à toute épreuve.


Si vous aviez un don, ce ne serait guère juste pour les autres.


Ah ah !


Je sais que c’est bien là une maigre consolation...


...
Merci. Ceriza. Si mon don est d’être extraordinaire pour vous, alors…
c’est amplement suffisant.


Ildra s’approche de sa fiancée et l’embrasse avec beaucoup de douceur. Ceriza lui offrit son plus beau sourire avant qu’elle n’ai une envie irrépressible de bâiller, ce qui fit rire la rouge.
Ce soir, pas d’entraînement, juste deux femmes qui s’aiment et qui s'endorent, blotties l’une contre l’autre.
Une belle façon de finir une étrange journée.

Résumé:

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Trixie Sunstorm
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Ténèbres


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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 13:57



Event Critique - Le Chaos Tri10

Event Critique

Trixie venait de terminer l’intérieur de la demeure et profita du beau temps, pour s’attaquer au jardin. Couper l’herbe, élaguer les arbres, planter des fleurs, tout cela sous la grande surveillance de ses pokemon qui gambadaient gentiment. La jeune femme avait retrouvé le sourire, depuis la visite de Delsin. Ils avaient pu s’expliquer, faire tomber les barrières et raconter leur passé… Et s’étaient même rapprochés. Il était reparti à Sakai, mais devrait revenir dans quelques jours. Chose qui la mettait encore plus en joie.

Elle ne savait pas trop quelle route allait prendre leur relation, mais s’était décidée à ne plus s’imposer de limites. Laisser la vie se faire sans interférence, voilà ce dont elle rêvait aujourd’hui. Alors, peut-être ne serait-il qu’amis. Ou plus. Seul le futur pourra en décider.

Les Ténèbres étaient désormais loin, enfin elle les avaient accepté, pour être plus précis. Et cela, lui allait amplement. Elle déposa quelques caresses sur la tête de ses compagnons et continua ses travaux. Elle revient avec son échelle, les premières baies attendant d’être ramassées. Des bonnes tartes et confitures en approches ! Elle tendit la main pour cueillir les restantes, lorsque le vent devint subitement violent. Elle descendit aussitôt pour éviter de tomber et leva les yeux instinctivement vers le ciel. Ce dernier semblait s’être scindé en deux. Un tourbillon s’est formé. Pas une tornade non …. Mais autre chose. Des silhouettes en sortirent, mais impossible de distinguer quoi que ce soit à cette distance.

Trixie fit signe à ses pokemon de se diriger vers la maison, n’ayant pas un bon pressentiment. Mais ils restèrent sur place, subjugués et inquiets devant ce spectacle inédit. Puis vint une lumière aveuglante, suivit de la nuit. Cette nuit était particulière, puisque la jeune femme pouvait y voir au travers. S’agissait-il d’un songe ? Certainement, puisqu’elle se réveilla enfin. Entourée de ses pokemon qui jappaient, le panier renversé. Elle les remercia de leur présence et se redressa, sans se rendre immédiatement compte que des ombres dansaient à ses pieds. Epoussetant sa robe, elle les vit. Tels des Abo sombres, qui ondulaient et qui disparurent aussitôt.

-Je… Qu’est-ce qu’il vient de se passer.

Elle porta une de ses mains jusqu’à son front, afin de voir si elle n’avait pas de fièvre. Rien. Tout comme le ciel, dégagé et sans la moindre perturbation. Puis Delsin lui vint en tête, avait-il vu la même chose et si oui, allait-il bien ?

Résumé:
Halloween
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Leonys A. Valencia
Leonys A. Valencia

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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 14:00

Reprendre l’exercice de mes fonctions à la Forteresse a été tel un nouveau souffle dans mon existence platonique. Le quotidien auprès d’Aster n’a rien de simple, chaque jour ponctué de défis diverses. Pourtant, la routine s’installe avec monotonie et l’ennui en fait tout autant. Je n’ai guère le temps ou même l’occasion de me plaindre à la maison, néanmoins le besoin de changer, de m’impliquer dans un projet autre que mon fils ne pouvait qu’être sain. De toute manière, l’enfant ne s’éloigne jamais de moi. Peu importe où mes pas me mènent, le bébé suit. Je le porte tous les jours pour me rendre à mon travail, pour faire mes courses ou mes petits voyages d’affaire. Ou même en expédition à Sakai ! Nous revenons justement de quelques semaines d’exploration dans le royaume voisin. Nous en ramenons de bien heureux souvenirs ainsi que deux nouveaux compagnons. À présent, je peux l’impliquer dans ma vie professionnelle. Si j’ai surpris de nombreux regards et du jugement à outrance, j’ai fait fi pour mieux me concentrer sur mes tâches. Il y a fort à faire dans mon domaine. Je rentre souvent épuisée le soir depuis mon retour, mais satisfaite du travail accompli.

Malgré tout, je me demande ces derniers temps si cette avenue m’était destinée. J’adore mon travail de trésorière, néanmoins j’ai le sentiment d’y avoir été confinée en un certain sens ces dernières années. Arthur a tâché de limiter les possibilités d’avancement et… Où se situe la suite ? J’ignore désormais où diriger mes pas, habitée pour la première fois depuis très longtemps par un sentiment de liberté. En montant dans la tourelle, avançant prudemment sur les marches de pierre étroites, je laisse mon regard s’égarer au-travers les meurtrières, qui offrent une vue privilégiée de la cour, où s’entraînent les plus jeunes recrues. Je vois leurs armes briller sous un soleil éclatant. Aster, beaucoup plus hardi désormais, a tourné la tête maladroitement, en direction du bruit des lames qui s’entrechoquent. Je glousse doucement devant la réaction du bébé, qui n’a bien sûr aucune idée de ce qui se passe. À ce qu’on m’en a dit de toute manière, il ne parvient pas à voir très bien, pas plus d’à quelques centimètres. Je poursuis mon chemin en soupirant, habitée par une drôle de sensation que je ne saurais reconnaître. Un peu comme un regret qu’on laisse à sa suite. Le bruit de l’entraînement des soldats résonne longtemps dans la tourelle.

Arrivée au sommet de la tour, mes jambes tremblent sous l’effort et mon souffle est court. Heureusement que le bébé ne pèse presque rien… Que ferai-je lorsqu’il sera plus grand et plus lourd ? J’aurai l’occasion d’y réfléchir plus tard je suppose. Pour le moment, je pousse la porte de la tourelle, pénétrant dans la pièce, le bureau de madame de Rosind, notre nouvelle meneuse. Un mot à son sujet, d’ailleurs. J’ai vécu difficilement la transition depuis notre ancien Chef à Kuni, Rafahel, un ami personnel. J’ignore pourquoi on a désigné cette hurluberlue à la tête de notre nation. Visiblement, la femme a quelques lenteurs où je ne sais quoi. Probablement une manigance du conseil pour conserver leur pouvoir sur la noiraude. Je soupire discrètement en entrant dans la pièce. Autant dire que je ne l’apprécie pas du tout et tente par toutes les manières de l’éviter. Or, mon travail m’amène directement à la consulter et à lui présenter mes rapports de manière quotidienne. Ma pire tâche du jour. Qu’on me ramène mon ami. Si je comprends ses raisons, je dois reconnaître en moi un certain sentiment de trahison. Pourquoi mon protecteur a-t-il du nous abandonner en période si trouble, pour une personne qui n’a pas une once de sa trempe ? Sa détermination de fer me manque.

«Bonjour, madame de Rosfind. J’espère ne pas vous importuner. Je viens vous présenter les rapports du jour. Je n’en ai que pour quelques minutes.»

De toute manière, je n’ai aucun désir à prolonger notre échange. Je m’avance en direction du bureau, y posant le parchemin. Sans mon interprétation méticuleuse, je doute que la Chef n’y comprenne quoi que ce soit. Le papier est couvert de chiffres et d’inscriptions dans mon écriture en patte de mouche, soignée mais difficilement lisible. Je prends un moment pour lui expliquer les modalités quand un coup dans la porte me tire un sursaut. Quelques secondes plus tard, le loquet se soulève pour céder place à un Absol costaud, se glissant dans la pièce telle une ombre. Ses griffes crissent contre les pierres du plancher. Il se dégage d’Oreste cette aura de puissance qui m’intimide encore aujourd’hui. J’ignore pourquoi il m’a suivi jusqu’ici. À mon départ de mon propre bureau, la créature dormait paisiblement au soleil. Ici, son visage s’est couvert d’une anxiété que je ne parviens pas à interpréter.

«Oreste, que fais-tu ici ? Pardonnez-moi l’intrusion de mon Absol, madame, il n’a guère l’habitude de me suivre ainsi.»

Le poil de la bête s’est hérissé sous l’effet d’une émotion que je ne parviens pas à interpréter. Oreste s’avance avec un grondement dans la gorge. Ses prunelles, deux tâches de sang, scintillent d’une lueur inquiétante. La corne au-dessus de sa tête est parcourue de soubresauts, un mouvement que je ne pensais même pas possible. Les agirs de mon compagnon me plongent de plus en plus dans la perplexité. Or, l’Absol ne possède aucune manière efficace pour me communiquer sa manière de penser. Son attitude seule suffit à me causer un certain malaise, une inquiétude dirait-on. Alors qu’il gronde de plus belle, je sais qu’il me faudra agir. Car même si je voulais me placer en état d’écoute, j’ai crainte que son comportement n’alarme la Chef et que celle-ci me retire le droit de l’avoir à mes côtés pendant mon travail. Comme pour en ajouter une couche, Aster s’est réveillé et se met à gémir dans son rebozo.

«J-je… Vraiment navrée, madame de Rosfind.»

Je décoche la Captis Ball de l’Absol à ma ceinture, la braquant en sa direction. D’un jet de lumière, mon compagnon y disparaît, me laissant un goût amer en bouche. Je n’aime pas le forcer à quoi que ce soit. Qu’a-t-il donc tenté de me dire ? Aster pleure pour de bon cette fois. Je tâche de le consoler mais ce cri… Ce n’est pas une demande habituelle. Il ne désire pas boire, se faire changer ou dormir. Il a peur. Je sursaute une fois de plus alors que la balle dans ma main se scinde soudainement en deux, laissant sortir Oreste qui, furieux, rugit en ma direction. Il accourt à la fenêtre, une meurtrière étroite qui donne une vue sur le ciel. Je ne comprends pas, je ne comprends décidément pas. C’est à ce moment que le sol se met à trembler sous nos pieds. Je menace de tomber, prenant appui sur le bureau, renversant quelques livres qui y traînaient. Oreste revient à mes côtés, complètement affolé. Il tire de ses dents sur le rebozo et je comprends qu’il… il veut Aster. De mouvements tremblants, j’entreprends de détacher l’enfant. J’attache le linge qui retient mon fils solidement avant de le suspendre au cou d’Ori. Quelque part, j’ai la sensation que mon compagnon veut le protéger, et moi aussi par le fait même. Un vent s’engouffre désormais dans la pièce plongée dans la pénombre : le soleil a complètement disparu sous d’épais nuages sombres. Le tonnerre gronde et gronde ! Je me fraie un chemin vers Dorcas en titubant, lui agrippant solidement le bras pour la forcer à se mettre à hauteur du sol, sous le bureau où nous prenons miraculeusement place toutes les deux. Par réflexe, je m’accroche à elle, habitée par ce sentiment d’ironie. Fallait-il vraiment que je vive la fin du monde avec elle ?

Car ce qui se produit à l’extérieur m’a tout l’air d’une fin du monde. Soudain, le silence se fait entendre, et une lumière vive entre par les meurtrières. D’ici, nous n’avons pas une bonne vue de ce qui se produit dehors. De toute manière la peur me fige en cette position. J’entends des cris peu rassurants dans le ciel… qu’est-ce qui est en train de se produire ? Aster pleure toujours et je n’ai qu’une envie : d’accourir à ses côtés, le blottir contre moi. Néanmoins, le regard d’Oreste m’en dissuade. Je prends mon mal en patience.

Je ne réalise pas m’être endormie jusqu’à mon réveil, à moitié écrasée contre notre chef. Aster pleure d’une détresse telle que je me remets aussitôt sur mes pieds malgré un vertige qui me prend. Oreste n’est pas resté loin. L’inquiétude de son regard est passée. Dehors, le ciel a repris une apparence normale. Tout ceci n’était-il donc qu’un rêve ? Affolée d’être si loin de mon enfant alors qu’il pleure autant, je tends les mains vers l’Absol, effectuant un geste pour l’inviter à me rejoindre. Mon geste est rapide, désespéré. Soudain, un vent se lève dans la pièce, tirant mon allié vers moi. Je récupère Aster, le blottissant contre ma poitrine. Le contact du bébé apaise un peu la tempête qui souffle en moi. Je ne réalise pas tout de suite être l’origine de ce coup de vent soudain. Qui aurait pu le croire ? Je me souviens soudainement qu’il existe une autre personne dans la pièce. Tenant mon fils contre moi d’un bras, je propose mon aide à la Chef de l’autre.

«Vous allez bien ? Je n’ai pas… je n’ai pas imaginé ce qui vient de se passer n’est-ce pas ?»

Tout ceci n’est probablement qu’un rêve. Qu’un rêve.

Précisions:
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 14:24

Type et localisation:

Le monde s'est ouvert en deux, la terre a tremblé comme pour nous prévenir de ce qui allait arriver, trop tard peut-être ? Pour moi, oui, c'était bien trop tard. Lorsque le tremblement se fait ressentir, je suis sur déjà au bord de la falaise où j'ai l'habitude de m'asseoir avec ma petite venalgue, mon tyran bleu et le reste de mon équipe, de ma famille. Je dois être malchanceuse, parce que je n'ai pas réussi à me maintenir debout, ou même à m'asseoir. Je suis tombée à la place, yup, tombée d'une falaise pour la seconde fois. Je suis une fille très maladroite et qui traine dans des endroits bien trop dangereux pour sa santé. La dernière fois, je n'étais pas seule et surtout il ne faisait pas jour. Le soleil me brule une partie du visage, la partie droite de mon visage plus précisément. Cela me fait mal, très mal, je hais brûler à cause du soleil, par reflexe je me couvres le visage avec mes mains, ne me permettant donc pas de prendre ma canne à pêche et de tenter de m'en sortir sans toucher l'eau, bien que je touches la falaise et me fait griffer le visage entier comme si j'affrontais à main nu Metallica, comme si la brûlure ne suffit pas.

Le plongeon est donc brutal, mais pas suffisant pour me rendre inconsciente, l'eau salée sur ma blessure par contre là … tout de suite c'est plus dur à dire. Je n'ai pas pu prendre d'air en tombant à cause de ça, j'ai du vider mes poumons en hurlant de douleur et de peur, de tomber que j'ai eu peur, pas de tomber dans l'eau, comment je pourrais avoir peur de l'eau ? Plus strictement de la mer ? La mer est comme un troisième parent pour moi, une compagne qui m'a toujours ramené à la maison, bien qu'elle me fasse un mal de chien aujourd'hui, elle me protège tout de même de la lumière du soleil. Je ne peux pas retourner à la surface maintenant, je dois attendre la nuit, mais il faut que je récupères de l'air, même si cela implique de me bruler encore plus le visage, cela va laisser une cicatrice, malheureusement.

Malgré ma brûlure qui a accrut en intensité, L'eau reste quand même le meilleur endroit pour passer le temps. Je pourrais rester sous l'eau des heures entière, ce qui risque probablement d'arriver, je suis un peu seule, mais c'est mieux d'être seule et vivante que d'être morte d'une simple chute. Je ne restes pas longtemps seule dans l'eau, mes deux premiers Pokémons me rejoignent bien vite, ma venalgue et mon crocodil, cela ne m'étonne pas que ce soit eux qui aient sautés pour me rejoindre, les autres doivent m'attendre sur la rive à quelques kilomètres de là, deux ou trois grand maximum, Krutch pourra la ramener jusqu'à la terre ferme en temps voulu. Enlacé entre les trois grands amours de ma vie, on peut dire que j'en profites un peu pour faire mon enfant gâter et serrer mes Pokémons un peu plus contre moi. Le temps semble s'éterniser, les agitations de la mer se calmer et mon cœur ralentir, la peur de cette chute à du passer, mais je me sens si, si bien.



Je suis encore sous l'eau ? C'est étrange, je ne m'endors jamais lorsque je nages ou plonge, est-ce le contre-coup de ma chute ? C'est vrai que je suis pas mal blessé à l'œil et au visage, peut-être que j'ai subit un choc plus violent que je le pensais. De toutes manières, cela ne me prends que quelques … non, je n'arrives pas à nager, mon corps est bien trop lourd. Je paniques et cherche du regard mon tyran, relâchant encore de l'air, mais cette fois, je retombes dans les pommes après qu'un flash m'éblouit, même sous l'eau ? Ce n'est pas le soleil, il ne brille jamais aussi fort, que se passe-t-il à la surface ! Où sont mes bébés ! Je veux me libérer de cet inconscience étrange, j'ai l'impression de me voir, mais sans la possibilité de bouger, comme si le temps s'était arrêté mais que de mon point de vue. C'est de la faute de ce flash ? Je sens mes poumons me bruler, mes bras être tirés, mon visage être grignoter par des insectes, mais je m'en moques, il faut que je m'assures que ma famille aille bien ! Je n'ai qu'elle, je ne peux pas laisser la mer me la prendre également.

Lorsque je peux entrouvrir les yeux, je sens que mes poumons se remplissent et se vide naturellement, suis-je sur la terre ferme ? Non … Je suis trainée quelque part, je suis sous l'eau, comment-est-ce possible ? Mes yeux, mes yeux aussi sont bizarres, pourquoi je ne vois pas flou sous l'eau ? Je … respire sous l'eau ? Je n'arrives toujours pas à bouger, je n'arrives pas à nager correctement encore, mais je sens que l'on est proche de la rive. Avec mes nouveaux yeux, je vois une femme au caractère bien trempée plonger pour me chercher avec une écharpe autour du coup et un long tissu dans la main, Sra. Lequel de mes bébés est parti la chercher ? Qu'importe, je suis heureuse de la voir, est-ce qu'elle a vu la lumière elle aussi ? Pourquoi l'eau bulle t'elle à son contact ? Est-ce que son étreinte à toujours été aussi chaleureuse ? Une fois à la surface, elle s'empresse de m'abriter du soleil, elle a du voir l'état de mon visage, il ne faudrait pas l'aggraver. Je rabats ma capuche, n'ayant pas perdu de temps pour vider mes poumons, et enroule aussitôt le tissu qu'elle m'a donné autour de mon côté blessé.

- Merci vous trois, vous m'avez sauvé sur ce coup …

Je vois le reste de mon équipe arriver, mais ils n'étaient pas avec Sra ? Attendez, elle est venu me voir dès que le sol a tremblé ?! Je lui ai dit que j'allais sur la falaise, mais … elle a eu peur pour moi ? Oh Sra … Que t'ais-je fais … J'aurais du m'en douter que les regards qu'elle me lançait n'était pas que de l'amitié, je suis stupide, un mort à retardement stupide. Sra ne sait pas nager, pourtant elle s'est mise dans une dangereuse situation en venant me chercher alors qu'elle n'avait pas pieds, si pour moi elle se met tant en danger alors jusqu'où elle peut aller ? Je ne veux pas qu'elle se blesse par ma faute ...

- Sra écou-

- Ne te retournes pas !

Que- qu'est ce qu'il lui arrive ? Evidemment que je me retournes pour la voir ! Sra est très importante pour moi, je veux m'assurer qu'elle va bien ! Du premier coup d'œil, je ne vois pas de blessure, mais cette fumée s'échappant d'elle, la panique que j'entends au loin, mais que c'est il passer au nom de kyogre ! J'entends le bruit d'ébullition sur la peau de ma chère amie, si j'ai pu respirer sous l'eau, est-ce qu'elle ?..

- Je suis brûlante n'approche pas ! J-je veux pas te blesser !

La peur, ce n'est pas une émotion que je veux voir sur le visage d'une femme pensant aux autres avant de penser à elle. Pensant à moi. Peut-être c'est la fatigue, ou quelque chose causé par cette étrange lumière, mais si elle se met dans un tel état parce qu'elle pourrait me blesser, que ce passera-t-il si je m'éloignes d'elle ? C'est pour éviter qu'elle ne s'attache trop à moi, je me répètes ça à chaque fois que je la mets de côté, mais … Est-ce que cela ne lui fera pas plus de mal au final ? Cela doit faire quatre mois que l'on voyage beaucoup ensemble, je ne vais pas l'abandonner à elle-même ! Même si la chaleur passe à travers mon vêtement, ce dernier est sacrément résistant, bien plus que ma peau.

- Sra-

- Me touche pas j'ai dit !

Elle me repousse, je la comprends, j'aurais pas pareil, mais je retente plus fermement ma chance.

- Sra, tais toi un peu tu veux ? J'ai besoin de t'enlacer et tu dois aussi en avoir besoin. Je suis là, tout va bien, tu ne me fais pas mal.

Je ne suis pas très doué pour faire comprendre mes émotions, Sra n'est pas du tout faite pour les garder sous contrôle, quel drôle de duo nous faisons tout de même. Une brute ne voulant pas blesser et une pêcheuse voulant toujours sourire, c'est peut-être mieux ainsi.

- Ren-

- Non, reste comme ça encore un peu ...

- D'accord, n'importe quoi pour toi Sra.
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Jeanne Eladan
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 14:48


Épée et Hache s’entrechoque. Le bleu contre l’argent. Croc contre Croc. Ce n’est pas qu’un entraînement. Il y avait des informations en jeu. Le secret de Croc Bleu. Ce n’est que le début, elle se jauge, se tourne autour. L’ainée prends l’assaut et l’élève se prépare à parer. Elle connaît les coups de son maître et a beaucoup répéter pour être prêtes. Clang. Encore. Croc d’Argent est moins costaud, mais son arme lui donne plus de puissance. Elle recule, tente de contre-attaquer, mais trop tard.
Croc Bleu possède deux armes, mais elle n’a pas fait comme d’habitude. Sa dague avait servi à parer tandis que son épée était désormais sous sa gorge, menaçante. Normalement, c’est l’inverse.

M… Mince !
Je ne vous ai jamais vu faire ça auparavant.


Je sais que tu m’observes et c’est très bien pour trouver un point faible.


Maintenant, il faut que tu te prépares à l'inattendu et que tu sois aussi imprévisible que créative.


Les combats sont courts. C’est normal. Les faces à faces doivent être intenses et rapidement clôturés pour ne pas être surpris par son environnement. Pas de beau geste : seulement de l’efficacité. Jeanne range ses armes et regarde la petite salle qui servait d’entraînement aux Démolosses. D’autres combattaient, mais beaucoup s’était arrêtés pour voir le match, sans douter d’un instant de la gagnante.

C’est mon bébé qui a encore gagné !


Croc d’Argent rougit tandis que Serre d’Or sautille jusqu’à sa fille, toute fière d’elle. Elle n’hésite pas à la prendre dans ses bras, riant comme une écolière qui aurait eu une bonne note de façon très aisée. Jeanne sourit, contente de l’affection que lui porte sa mère et aussi d’avoir gagné le duel. Ses angoisses, elle les gardait pour elle.

Depuis qu’Elvira est parti voir les autres quartiers, l’ambiance est un peu plus morose.


Enfin, à part les forgerons qui travaillent sur vos écailles de dragon.


Aussi résistante que légère, quel formidable atout pour nous !


On les mettra en pratique dans très peu de temps.


En effet, une nouvelle embuscade était prévue. Les deux Crocs allaient encore faire des étincelles.

Mentali !


Tourmaline s’approche de sa maman et lui tourne entre les jambes. Sa dresseuse était une formidable guerrière, personne ne pouvait lui résister. Pas même un Carchacrock géant.

Soniiiiiiii !


*BOING*

Mais comment fait-elle pour toujours atterrir sur MA poitrine ?


Je dirais bien que tout est calculé mais avec Laurel…


Soniiii...


Je pense juste que c’est de la maladresse à répétition.


Petite fripouille va. Heureusement que tu es adorable.


Trelle !


Les trois femmes se mettent à rire… Juste avant que le sol se met à trembler, surprenant tout ce beau monde. Des morceaux de la grotte commencèrent alors à tomber du plafond et Jeanne avait eu le bon réflexe de tirer Serre d’Or contre elle pour éviter un désastreux accident.

Byleth ! Protège ma mère !


Gallame.


Le pokémon se téléporte vers un lieu en sécurité : l’extérieur.

Démolosses ! Avec moi, il faut évacuer le Quartier !


Oui Maître !


Sous les ordres de Croc Bleue et de d’autres Capitaines, les Démolosses se divisent et foncent protéger les leurs. Les pokémons font un travail formidable et les puissants pouvoirs psychique de Tourmaline se révèlent essentiel, capable de maintenir en l’air pendant de précieuses secondes des rochers menaçants. Comme pour rythmer la tragédie, voilà que le tonnerre se fait entendre telle un rugissement de Némélios en colère et le vent, tempétueux, s’incruste dans les galeries.
Les blessés sont évacués et Croc-Bleu porte contre elle un petit Malosse en pleure qui était trop effrayé par les événements pour bouger (mais qui était la reine du cache cache, il faut le reconnaître). Les Prêtres assurent qu’il ne manque personne et commence à soigner les éventuels blessés.

Mentali !


Jeanne avait à peine noté le calme qui était revenu. Un faisceau de lumière apparaît. Puis des aurores boréales. Comme à Sakai. Quel spectacle magnifique et terrifiant. Et là. Des créatures. Fabuleuse. Étrange. Comme si elles venaient d’un autre monde.

Qu’Yveltal nous protège…


...


Pour une fois… Elle doute qu’Yveltal sera assez puissant. Spectateurs silencieux, les démolosses observent les bêtes qui semblent prendre possession du territoire. Une lumière aveuglante.
Et puis plus rien.

***Wake Up ! ***

Soniiiiii !


Mentali !


Absol !


Ga… Gallame !


Tous les pokémosn crient. Leurs humains viennent tous de s’évanouir. Heureusement, cela ne dure pas. Jeanne se réveille péniblement et observe la petite Malosse dans ses bras qui peine également à émerger. Croc Bleu lui sourit puis elle se relève, suivi de d’autres Démolosses.

Par Yveltal, qu'est-ce qui s'est passé ?


Tout le monde va bien ?


A part les blessés du séisme, il n’y avait aucune blessure supplémentaire. Par contre, il y avait quelques changements. Certains commencèrent à créer des projectiles en pierre, d’autre à lancer des boules de feu, d’autres à lancer des rayons lumineux … Bref, certains avaient gagné des pouvoirs. C’était… aussi simple que cela.

Ouf… C’est chaud !


C’est un véritable don ! Je vais pouvoir vous surprendre Maître !


Croc Bleu reposa la malosse à terre qui fila rejoindre sa mère en train d’invoquer des lianes et observa les Démolosses. Un des Prêtres demanda à ce que les Démolosses rentrent dans la grotte. Les membres de la Tête ainsi que les Généraux des Ailes et de la Griffe. Comme de bons soldats, ils obéissent tous en étant comme des enfants devant leurs nouveaux pouvoirs.

Et vous maître, rien d’inhabituel ?


Tu es tellement concentré, on dirait que tu caches quelque chose.


...


Jeanne colla ses deux paumes ensemble. Elle prit une grande inspiration et son corps fut parcouru d’un frisson. Son cauchemar. Le lieu qu’elle redoute. Non.
C’était trop pour elle.

Hum… Je crois que je n’ai pas eu ce don.


...


...


J’ai besoin d’être un peu seule.


Jeanne se dirigea vers sa chambre, accompagné de Tourmaline et de Laurel.

***Listen !***

Dans une tenue légère, Jeanne prenait une grande inspiration. Assez de fuite. Il fallait qu’elle l’affronte. Qu’elle n’ait plus peur. Certains chemins sont plus difficiles à surmonter, mais une personne est plus honorable si elle triomphe des épreuves. La grotte. Elle se rappelle. Le passé. La solitude. L’angoisse monte.

Au fait, tu as un nom ou tu préfères que je t’appelle Vagabonde ?


Vagabonde. Pour un être qui aimait le contact, ce nom… lui semblait étonnamment plaisant. Cette voix. Pourquoi est-ce qu’elle revenait alors qu’elle pensait à sa punition dans la toundra ? Pourquoi… Cela ne lui faisait plus peur ? Pour découvrir ce nouveau pouvoir, fallait-il qu’elle entre dans ce monde étrange, créer par ses fantaisies pour surmonter sa solitude ? Cette fantaisie… Si… Réaliste.
Elle craignait qu’en ouvrant cette porte, elle risquait de s’y perdre. De tout perdre. Mais… Avec les événements d’aujourd’hui, il était temps d’explorer l’inconnu de cet étrange monde. Avec ses personnages qui collaient si bien à la réalité et pourtant, qui n’existait pas. Du moins, c’est ce qu’elle croit.

Qu’il en soit ainsi.
Parle-moi. Laurel. Parle-moi encore.


Sonii ?


Comment tu peux être à la fois si mignonne et si impressionnante !


Jeanne pouffe de rire. Ce n’est pas sa faute, elle… elle n’était pas habituée au calin. Enfin. Pour une raison étrange, elle en voulait bien d’autres, des câlins de cette hallucination qui la poursuit depuis son retour chez les Démolosses.

Du coup tu as deux nouveaux compagnons ? Ils ont des noms ?


J’y... J'y réfléchis.
...
Invar...
Nival...


Invar… Nival. Un petit oiseau bleu… Et un goupix. Dans la toundra.
Croc bleu ne savait pas qu’elle avait une imagination si fertile. Se créer autant d’ami… D’une précision. C’est effrayant. Le Goupix était blanc. Oui. Blanc. Blanc comme...

Le coeur de Tourmaline se serre. Son amoureux lui manque beaucoup. Il viendra. Il viendra la sauver et sauver maman. Il lui devait bien ça. Cependant, sa maman semble faire des progrès dans sa mémoire. Elle lui avait parlé des voix, sans doute des bribes de souvenirs. Avant elle les ignorait. Puis elle a commencé à écouter. Désormais, elle y répond, par bribes, mais elle progressait.
Peut-être qu’elle avait fait plus que ce qu’elle pensait. Ce qu’elle avait caché était les déclencheurs. Si seulement sa pierre angulaire pouvait venir tout arranger...


J’arrive pas à croire que je vais apprendre à me battre ! Merci, milles merci !!


...


Jeanne ouvre les yeux. Elle comprends peut-être un peu plus son envie d’avoir un élève. Cette Laurel. L’hallucination. Malgré son bras manquant, elle débordait tellement d’énergie pour vouloir s’entraîner et apprendre à se battre.
Cette énergie. Si belle. Si vivante. Si riche. Croc Bleu rougit soudainement. Elle a des papillons dans les ventres. Des images… Peu chastes mais d’une précision troublante.
Voilà qui n’est guère raisonnable, mais même si tout ceci n’est que fantaisie…
Elle est amoureuse. Férocement.

Mentali !


Soni ?


Oh ?


Jeanne avait serré ses deux paumes pendant son introspection et quand elle l’ouvrit, il y avait une magnifique surprise. De la glace en forme de coeur ! Loin d’être parfait, certes, mais il était d’une beauté à coupé le souffle pour sa créatrice. Délicatement, elle prends l’objet et le dépose, puis l’observe. Il va fondre sans doute, vu la chaleur de Ran. Mais… Jeanne savait que ce qu’elle ressentait au fond d’elle lui permettrait d’en refaire des plus beaux et des plus éternelles.
Il fallait juste qu’elle entretienne cette flamme qui l’anime tout à coup.

Oh Laurel…


Mentali !


Sonistrelle ?


Oui… Je crois que je suis définitivement folle.


Jeanne se lève, prends une grande respiration et sourit. Tant pis. Qu’on la laisse dans sa folie. La sensation n’est pas si désagréable et les autres Démolosses n’avaient pas à savoir concernant ce petit travers. Elle avait l’impression d’être légère et forte, rien qu’en pensant à elle. Un peu triste aussi… Puisqu’elle n’existe pas. Mais rêver. Croire. C’est important aussi. En attendant qu’un ou une élue se présente.
Si cette vision la fait avancer, qui êtes-vous pour la blâmer ?

Je l’aime.
Tellement fort.


Mentali !


Jeanne ne savait pas pourquoi Tourmaline était si heureuse pour elle, mais un peu de soutien ne lui faisait guère de mal.

... Soni ?


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Corvus Eddaryon
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 18:08


A TOUCH OF DESTINY
Their defeat was merely delay, but no one wanted to believe.
Believe they even existed, and when the truth finally dawns, it dawns in fire
Le Manoir Corvaillus peinait à accueillir le printemps nouvellement venu. Corvus percevait çà et là les bourgeons naissants, annonciateurs des beaux jours, qui tentaient tant bien que mal de se frayer un chemin parmi les pierres froides et rugueuses de Sakai … mais il y avait encore, partout dans l’atmosphère, quelque chose d’indistinct, d’impalpable, qui rendait l’arrivée de cette nouvelle saison compliquée, hasardeuse. Si l’automne et l’hiver seyaient au Manoir d’Eddar, le printemps et l’été faisaient tâches dans ce paysage lugubre, mais pourtant pas dénué de beauté. A sa manière, l’architecture gothique du château avait son charme … ses grandes tours s’élevaient, hautes, dans un ciel bleu sans nuage. Les oiseaux, que l’hiver avait chassé, étaient revenus dans les jardins du domaine et les plus vaillants s’aventuraient même aux abords des tourelles, dont certaines semblaient toucher le ciel. Pour eux comme pour beaucoup d’autres, l’hiver avait été rude, mais ce qui les attendait était encore pire.  

Corvus revenait tout juste du camp militaire lorsque, soudainement, le sol se mit à trembler sous ses pieds. Par reflexe, le jeune homme s’accroupit, cherchant à se soustraire au manque d’équilibre. Est-ce que cet idiot de Bourrinos faisait encore des siennes aux écuries ? Non, cela n’y ressemblait pas. Ce qui faisait bouger la terre était plus profond, plus puissant, plus ancien ; Corvus le sentait dans son cœur. Dans un brouhaha assourdissant, les oiseaux quittèrent la terre ferme pour prendre le chemin du ciel, les yeux emplit de terreur. Avant que Corvus eut le temps de comprendre, des nuage sombres s’amassèrent anormalement dans le ciel, lui faisant lever le regard. Derrière eux, la lumière du soleil disparue, plongeant leur monde dans une nuit qui, jamais encore, n’avait eu de pareille. Puis, un claquement violent digne du plus puissant des orages raisonna jusque dans les Montagnes de l’Ouest, et au-dessus d’elles s’ouvrit, tel un trou béant, l’esquisse d’une lueur étrange, d’abord naissante, puis de plus en plus grande. En son centre, le vent faisait tourbillonner les nuages, créant un véritable vortex surplombant les montagnes, d’où sortirent bientôt des créatures que Corvus, même dans ses plus sombres cauchemars, n’aurait jamais imaginé. Baignées dans la lumière, le jeune homme ne les distingua qu’à moitié, mais il en vit suffisamment pour savoir que jamais encore de telles Bêtes n’avaient été vues à Ekoe. Etait-ce des pokémons ? Impossible de savoir, car elles étaient si distantes, si confuses que Corvus peinait à en deviner ne serait-ce que les traits. Finalement, une lumière aveuglante venue de l’ouest balaya la région et lorsqu’elle l’atteignit, Corvus sentit sa conscience lui échapper. Tout devint noir autour de lui, et la dernière chose qu’il fut en mesure de percevoir fut le choc de son corps sur les pavés durs et froids du domaine.


Lorsque Corvus s’éveilla, le ciel au-dessus de lui avait pris une couleur étrange, où se mêlait une multitude de teintes. Des aurores boréales traversaient le ciel, qui laissait paraître çà et là les étoiles du firmament. Le sakaien avait le sentiment d’être en pleine nuit pourtant, haut dans le ciel, brillait toujours le vortex de lumière, qui tournoyait encore et encore au-dessus d’eux. Sans comprendre ce qui lui était arrivé, Corvus se redressa, le regard perdu, et alors qu’il s’attendait à ressentir les douleurs résultantes de sa chute, aucune gêne ne vint perturber son mouvement. Il ne sentit pas même ses muscles se tendre lorsque, dans un ultime effort, il acheva de se relever. Corvus sauta sur ses pieds et pendant un instant son regard contempla ce paysage nouveau. Des rideaux de couleurs dansaient dans le ciel, illuminant les montagnes qui lui parurent plus sombres que jamais.

Du coin de l’œil, Corvus perçut une ombre se mouvoir derrière-lui et lorsqu’il se retourna, ses yeux se posèrent sur quelque chose d’étrange et confus, et de parfaitement étranger. Malgré la nuit qui l’environnait, Corvus distingua deux bras au bout desquels se trouvaient trois longues griffes, et deux jambes, disproportionnellement fines. Anguleuse, la créature laissait traîner sur le sol ses longs bras et alors que Corvus tentait de la détailler, elle s’arrêta pour se tourner vers lui. La Bête posa sur lui son regard aux multiples couleurs, qui semblait contenir toute l’histoire du Monde. L’instant d’après, le noir l’avait de nouveau envahi.

Corvus s’éveilla en sursaut, le corps douloureux. Tout en se relevant, il avait un sentiment de déjà-vu, comme si quelque chose, au fond de lui, avait déjà vécu cet instant. Tout autour de lui était redevenu normal et lorsqu’il se retourna pour poser les yeux à l’endroit où s’était tenue la Bête, son regard rencontra le vide. Avait-il rêvé ? Que s’était-il passé ? Un peu perdu, Corvus chercha du regard quelqu’un, quelque chose à quoi se rattacher. Rien autour de lui n’avait changé, mais l’espace était irrémédiablement vide : les pokémons brillaient par leur absence. Instinctivement, le sakaien porta sa main sur le pommeau de son épée.

Finalement, un mouvement puis un cri attira son attention en direction des portes du manoir … c’était Ewa, sa mère, suivit de Korham, le majordome des lieux. Ewa l’interpella et prononça des paroles, mais lorsque les yeux de Corvus se posèrent sur elle, le sens de ses mots s’évapora au profit d’une vision, nouvelle et déroutante : une étrange aura entourait sa mère, brillante, scintillante, lumineuse ; de couleur rose, cette aura suivait chacun de ses mouvements. Tandis qu’elle s’approchait de lui, Corvus posa une main sur elle, le cœur inquiet comme jamais.

« — Mère, qu’est-ce que … » balbutia-t-il, sans faire attention à ce qu’elle lui disait. Comme pour s’assurer qu’elle était bien réelle, Corvus fit glisser ses doigts le long de ses bras. Là où Corvus s’était attendu à ne rencontrer que du vide, ses mains rencontrèrent de la matière, du vivant, du palpable … tout cela était-il donc réel ? « Que vous arrive-t-il ? » demanda le jeune homme, qui ne parvenait pas à défaire son regard de cet étrange aura qui scintillait tout autour d’elle. Entre deux pensées, le jeune homme entendit Ewa appeler son nom, mais Corvus demeurait irrémédiablement silencieux, absent, hagard … que lui arrivait-il ? Sa chute avait-elle été plus violente qu’il ne l’avait pensé ?

Son regard se porta alors vers Korham, resté en retrait. Lui aussi avait sa propre aura, d’un marron grisonnant. A côté de lui, Ewa s’était faite silencieuse, comme affligée … sentait-elle le désarroi de son fils, cette crainte qu’il avait de perde celle qui lui était chère, sa peur de l’inconnu ? Corvus sentit ses doigts se refermer sur son épaule. Elle aussi, voyait-elle ce qu’il voyait ?

Un aboiement rauque le sortit de sa torpeur. Les deux Grahyèna du majordome avaient fini par les rejoindre et un halo sombre, presque noir, les entouraient toutes deux. Il les observa un long moment, et c’est alors que Corvus comprit. Sa vue ne lui faisait pas défaut et sa chute ne lui avait pas fait perdre la tête ; il était simplement désormais capable de percevoir le type des choses ; des choses, mais également des gens, sans qu’il ne sache comment, ni pourquoi.

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Silver Smith
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 19:17

Quoi de mieux qu’une bonne sieste au pied d’un arbre par une journée de printemps ensoleillée sur une île paradisiaque ? Pas grand-chose !

Même si j’avais pas mal bourlingué à travers Sakai au fil de mes voyages, j’avais rarement foulé le sol l’île Kokoae. Une erreur que je comptais bien réparer régulièrement à l’avenir. L’ambiance paisible était simplement troublée par les éclats de voix et les clapotis de Bernadette et Aria qui jouaient au bord du lac. Quant à Jean-René, un peu en retrait, il s’adonnait à sa passion pour la contemplation de la nature et ne manquait pas une miette du spectacle des feuilles tombantes qui venaient troubler la surface du lac avec de minuscules ridules qui se propageaient jusqu’à la berge.

Quant à moi, j’étais tranquillement allongé dos contre le tronc d’un arbre confortable, à deux doigts de m’assoupir dans la tiédeur de l’île. Décidément, ce lieu était bien agréable ! Mais alors que j’étais sur le point de sombrer, un grand flash lumineux me fit cligner des yeux et une grande et fine silhouette féminine se matérialisa devant moi. A moins qu’elle ne fût apparue avant le flash ?

« … Maman ? C’est toi ? »

Le rêve dans lequel je venais de plonger était bizarre : je me revoyais gamin, à cinq ans tout au plus, à fureter dans tous les coins de l’atelier de tissage de ma mère. Pour un enfant, cette profusion de tissus de toutes les couleurs et de toutes les textures était un véritable bonbon pour les yeux, un petit feu d’artifice permanent, et je m’y aventurais souvent malgré l’interdiction de ma mère qui avait toujours peur que je me pique avec l’une de ses aiguilles alors qu’elle était trop occupée sur son ouvrage pour me surveiller – ce qui était d’ailleurs arrivé plus d’une fois. Mais malgré les piqures, je revenais encore et encore dans cette caverne d’Ali Baba, fasciné par le travail maternel. Elle en avait de la chance de travailler dans un atelier aussi joli !

Cet atelier était resté un lieu émotionnellement fort pour moi mais pour d’autres raisons : lors de ma septième année, mon père disparut du foyer conjugal du jour au lendemain sans donner la moindre explication. Ni ma mère ni moi ne sûmes ce qui lui était arrivé. L’atelier féérique qui fourmillait de l’activité maternel sous des couleurs chatoyantes devint alors bien vite l’alcôve de repli de ma mère qui noyait son chagrin dans le travail et profitait de sa solitude pour pleurer sans être vue. Ou du moins le pensait-elle, car j’étais toujours autant attiré par ce lieu mystérieux. Mais je sentais bien malgré mon jeune âge que l’ambiance y avait changé et je n’osais plus y pénétrer. Une partie de moi était alors convaincue que c’était à cause de mon obstination à vouloir entrer dans cette pièce interdite que ma mère était triste. Mais bien évidemment, dès que j’étais dans les parages, elle faisait mine d’aller bien et me chassait de l’endroit défendu.

Pourtant, une fois, elle ne remarqua pas ma présence alors que je l’épiais à travers l’entrebâillement de la porte restée ouverte. Se pensant seule, elle s’était autorisée à pleurer. J’étais alors entré à ce moment-là, pour la consoler. Quel enfant aurait apprécié de voir un de ses parents triste ? Et pour la première fois de ma vie, je ne m’étais pas fait chasser de l’atelier. Au contraire, ma mère m’avait pris dans ses bras et m’avait serré très fort. Et très longtemps.

Ce rituel familial avait duré quelques années. A chaque fois que je surprenais ma mère pleurer dans l’atelier, j’allais la voir, pour lui faire comprendre que, même si je ne comprenais pas tout à sa détresse à l’époque, j’étais là pour elle autant qu’elle était là pour moi…

Lorsque je m’éveillai en sursaut, la première chose que je vis fut Jean-René qui me regardait fixement sans rien dire. Ce n’était pas étonnant de sa part, hormis peut-être le fait qu’il ne semblait pas vouloir détacher les yeux de mon visage…

« J’ai une tâche sur le nez ou quoi ? »

Un GLONG sonore de Bernadette me répondit. C’était le signe que quelque chose clochait. Aria et elle aussi étaient captivées par moi. Mais elles étaient bien moins stoïques que l’Embrylex et elles me firent comprendre à grands renforts de cris et de gestes que je devais me rapprocher du lac, ce que je fis.
Lorsque j’aperçus mon reflet, je compris le pourquoi de toute cette agitation. Ce n’était pas moi qui me regardais dans le lac, mais ma mère ! Ou du moins, ma mère telle que je m’en souvenais lorsque j’avais cinq ans ! Elle devait avoir alors à peu près l’âge que j’avais aujourd’hui. J’eus beau cligner des yeux et même me pincer, rien n’y fit. Ce n’était pas une hallucination. Quelques secondes plus tard, je vis pourtant mes traits se modifier et reprendre leur aspect habituel. Ouf, j’étais toujours moi. Mais je n’avais pas rêvé. Pendant un instant, j’avais pris l’apparence de ma mère. Il ne s’était pas écoulé plus d’une minute entre mon « réveil » et mon retour à mon aspect normal, mais cela avait été suffisant pour que mes Pokémon et moi remarquions le phénomène. Et ma voix n’avait pourtant pas changé à mes oreilles ce qui ajourait encore à la confusion. Était-ce la lumière blanche le responsable ? Ou la silhouette féminine que j’avais aperçue à ce moment-là ? Quoi que maintenant que j’y repensais, cette silhouette tenait autant du Pokémon que de l’humain… Et bien évidemment, elle n’était nulle part en vue.

Probablement inquiets pour ma santé physique et ou mentale, mes Pokémon me rejoignirent et par le grelot de Bernadette, me demandèrent des explications, ce à quoi je répondis, aussi troublé qu’eux :

« Eh bien je ne sais pas pourquoi mais pendant quelques instants, j’ai pris l’apparence de ma mère… Euh vous savez ce que c’est une maman au fait ? »

Un GLANG intrigué mais enthousiaste de Bernadette m’apprit que non – ce qui signifiait probablement que j’étais sa maman sans même qu’elle le sache puisque je m’occupais d’elle depuis sa naissance ou presque - et je sus alors que j’étais bon pour une longue conversation afin de lui expliquer le concept maternel !
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Teion Suelo
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 19:43


Spoiler:

Lorsque le monde se renversa, j'étais au sommet d'un des Sequoia dont j'avais la garde, un de ceux qui traçaient la limite entre le Bois des Croisements et le reste des Forêts Géantes. Ces arbres étant ce qu'ils sont - gigantesques, je surplombais le reste de la canopée. Les fleurs mâles en chatons étaient déjà formées, et alors que j'en collectais le pollen dans une petite fiole, bien avant que je me rende compte de quoi que ce soit, Feuille me volait autour, nerveuse.

- Seeeeeeee!

- Oui, calme-toi. Je finis cette branche charpentière, et on rentre.


- Iiiiiiiiiiiiin.

- Comment ça, "urgent"? Plus urgent que ce que je suis en train de faire? Tu as une bonne excuse j'espère?

Etant donné son niveau d'excitation, cela ne pouvait être qu'aussi grave qu'en Septembre dernier. Il n'y avait que deux possibilités: ou bien les salauds de Sakaï que nous avions rayés du monde étaient revenus pour nous hanter, ou bien c'était une nouvelle tempête qui s'en chargerait.
Le ciel n'avait pourtant rien d'inquiétant, les nuages ne se bousculaient pas.
J'essayai de la rassurer.

- IIIIIN!!!

- Ne dis pas n'importe quoi, comment ça pourrait éclater?! On est en Avril, les giboulées c'est terminé...

Il n'en fallut pas davantage pour que Celebi m'envoya la preuve du contraire.
Un peu plus loin, une quarantaine de Cornèbres, comme appelés par un signal lointain, s'envolèrent dans un vacarme effroyable. Et tandis que la jungle s’ébranlait, de toute notre hauteur, on put distinguer la colère d'Ekoe se matérialiser à l'Ouest.

- OK, un point pour toi, fis-je pour tromper la sueur froide.

Le ciel, gobé par les ténèbres en quelques secondes, s'était déployé au dessus de nos têtes, et brandissait des éclairs à une distance dangereusement proche. J'étais perché sur le tronc le plus haut des alentours, cela faisait de moi un paratonnerre idéal.

- Malédiction... Feuille, planque-toi, maintenant. Plonge vers le sol, fourre-toi dans un creux, ne m'attends pas!

Je n'eus pas à lui dire deux fois, elle était déjà loin. Comme j'étais trop haut et trop lent pour l'ouragan, je m'accrochai comme je pus pour ne pas basculer dans le vide et levai le nez vers lui, attendant une forme de châtiment divin.
Ce ne fut pourtant pas un châtiment qui vint à moi, mais un dieu en personne. Le ciel semblait s'être écarté devant son passage pour le laisser entrer chez nous.

Pendant un bref instant, je crus que la divinité était Feuille elle-même, tant elle en avait l'allure. Sous la forme d'un vaste insecte vaguement humanoïde, ma déesse planait au dessus de nos misérables existences, naviguant à travers les courants aériens et les nuées multicolores. Le genre de spectacle qui, s'il posait plus de questions qu'il n'en résolvait, était susceptible de donner sens à une vie entière.

- Est-ce possible... Célébi?


Elle n'entendit pas mon appel. De toute évidence, elle avait un continent à survoler, un univers à cueillir.


***


Le Séquoia et moi ne nous étions pas quittés. A mon réveil, j'avais le nez dans son feuillage, la tête en bas, les membres écartés entre ses branches, comme s'il m'avait empêché de sombrer vers la terre et de m'y éclater les vertèbres.

- Euh. Feuille. Au secours.

Le soleil brillait à nouveau, mais j'étais en trop fâcheuse posture pour m'en réjouir, en proie à la moindre glissade. Un geste de travers m'enverrait droit vers le sol.
Je cherchai une prise de ma seule main mobile, attrapai un bout d'écorce qui se révéla diablement solide, et m'en servis pour me hisser près du tronc et m'y accrocher comme un Dodoala à sa bûche.
Loin d'être tiré d'affaire, je m'appliquai à respirer le plus profondément possible, et à ne pas regarder en bas. Redescendre d'un arbre aussi immense était un exercice auquel j'étais rôdé, mais pas sans équipement; or les cordes que je comptais utiliser pour descendre en rappel étaient tombées à terre dans la tempête, avec le reste de mes affaires. Je ne pouvais compter que sur mes bras, mes jambes... et une étrange petite voix au fond du ventre qui me disait où les placer.

Je suivis cette voix, et découvris dans ce large tronc des cavités insoupçonnables, sans les voir avant de poser le pied dessus. Finalement, un mouvement après l'autre, je me rapprochai de la terre ferme.

Lorsque je l'atteignis enfin, je me précipitai vers mon sac à dos, resté au pied du Séquoia, pour vérifier que la Captis Ball de Hex y était toujours en un seul morceau. Feuille était toujours introuvable. Je m'adossai au tronc le temps de reprendre mon souffle, avant de partir la chercher, mais aussi en prenant le temps de réfléchir à ce qui venait de se produire. Au-delà du fait que la tempête s'était volatilisée en un claquement de doigt, j'étais plus qu'étonné par les ressources que j'avais déployées pour descendre de cet arbre. C'était une performance que l'instinct seul ne pouvait expliquer.

Je me relevai, effleurai l'écorce de la main.

- Je... d'accord.


J'avais parlé sans y songer. Et sans y songer encore, je plongeai une main dans mon sac, et en sortis ma paire de silex.

- Attends, pourquoi je fais ça?

Je remontai timidement le regard vers l'arbre centenaire qui, de sa hauteur impérieuse, semblait commander mes faits et gestes.

C'était ça. Cet arbre m'avait sauvé, guidé à son pied, et à présent il voulait que je fasse quelque chose pour lui.

- Que je te brûle?


Ce n'était pas la première fois que je m'adressais à une plante, c'était un jeu auquel je m'étais amusé dés le plus jeune âge. En revanche, c'était bel et bien la première fois que j'étais persuadé qu'il me répondait. Et en l’occurrence, il répondait "oui".

Plus tard, je compris que ma première communication avec le règne végétal avait été celle-ci: une demande de suicide assisté, formulée par le Séquoia qui m'avait recueilli pendant le Chaos. Seul un brin de sorcellerie pouvait expliquer qu'un signal si absurde, et pourtant si clair, me soit parvenu.

Autour de moi, il y avait peut-être des milliards de nouveaux interlocuteurs en bois qui attendaient leur tour.
Je me passai une main sur le front. Je voulus pousser un juron, mais je n'en eus pas le cran. Peur d'être entendu.

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Nat Midori
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyDim 22 Mar 2020 - 19:47

Les grandes forêts de Mido se rapprochait petit à petit et Nat bouillonnait d’énergie. Cela faisait plus d’un an qu’elle n’était pas retournée sur le territoire de son peuple et même si elle ne regrettait absolument pas son départ, elle avait hâte ! Un peu de nostalgie n’avait jamais fait de mal à personne après tout. Elle avait grandi au milieu de ses étendues d’arbre et ils lui avaient presque manqué. Enfin, quand elle prenait le temps de se poser et d’y penser et ça n’arrivait pas souvent. Mais elle était contente de revenir, même si ce n’était que pour quelques semaines.

La gamine avait réussi à se joindre à un petit groupe de marchands ambulants qui voulaient vendre leurs produits à Kashaï. Cela n’avait pas été facile mais elle avait réussi à négocier sa place en offrant d’aider le cuisinier et à installer le camp quand ils s’arrêtaient. Ce n’était pas très drôle mais c'était mieux que rien. Voyager seule n'avait jamais été une option dans les terres sauvages d'Ekoe, Nat tenait un minimum à sa vie merci bien ! Alors elle n'allait pas faire la fine bouche alors qu'elle avait enfin trouvé un groupe l'acceptant.

Nat marchait donc joyeusement à l'avant de la troupe, impatiente de retrouver les grandes forêts et de les faire découvrir à Nop. Après tout, l'oiseau ne les avait encore jamais vu avec tous les voyages qu'ils faisaient, il était temps que cela change ! Le pijako voletait au-dessus de sa propriétaire, retenant difficilement les insultes qui lui pendait au bec. La gamine avait été très claire quand ils avaient rejoint les marchands, interdiction d'ouvrir le bec sans permission. Pas question de se faire virer du groupe à cause d'un oiseau malpoli, elle avait déjà eu bien du mal à négocier sa place.

Tout était calme et ils venaient d'atteindre l'orée de la forêt et étaient sur le point d'entrer en Mido quand Cela arriva. D'un seul coup, le sol se mit à trembler et le ciel se remplit aussitôt de nuages sombres. Tous les oiseaux qui semblaient habiter les forêts de Mido venaient de s'envoler en un cortège funèbre et paniqué. Le tonnerre se mêle au vacarme ambiant, créant une cacophonie terrifiante. On avait l'impression que tous les éléments se déchainait soudainement et sans aucune raison.

« Qu'est-ce qui s'passe ?! »

Hurla Nat aux marchands tétanisés de peur qui ne comprenaient absolument pas la raison de ces évènements soudain. Nop tournait autour d'elle en paniquant et en hurlant des insultes se perdant dans le boucan omniprésent. Nat elle-même commençait à être effrayée de la tournure des évènements. Est-ce que les dieux étaient mécontents et voulaient se venger ? Est-ce que la fin du monde approchait ? Et soudain, le silence lui répondit.

Elle osait à peine respirer, ne voulant pas faire le moindre son risquant de briser ce brusque silence. Une lumière vive apparu, illuminant les cieux et faisant disparaitre les ténèbres soudaines. Des immenses rubans colorés découpèrent le sombre ciel, apportant une lumière qui rassura Nat. Une beauté pareille ne pouvait pas être signe de fin du monde, il devait se passer autre chose.

« C-ce sont... des aurores boréales ? »

Elle n'en avait jamais vu auparavant, simplement entendu des rumeurs en parlant. Et c'était absolument magnifique, elle comprenait l'air ébloui et admiratif des explorateurs racontant leurs visions d'aurores boréales. Mais il y avait quelque chose d'étrange. D'étranges créatures sortaient du trou de lumière au centre du ciel. Qu'était-ce ? Elles ne ressemblaient à rien que la gamine avait pu voir durant sa courte vie.

Nat voulait se rapprocher de ces drôles de créatures qui se dispersait dans toutes les directions, comprendre qui elles étaient et ce qu'elles voulaient faire d'Ekoe. Et brusquement, un immense rayon de lumière l'aveugla. La dernière chose qu'elle entendit fut les cris terrifiés de Nop, qui n'arrêtait pas de répéter "Merde ! Merde !" avant que le noir ne se fasse.

Reprenant connaissance, la gamine se réveilla avec un pijako inquiet qui lui hurlait des insanités au visage. Au moins, Nop avait toujours la forme malgré ce qui venait de se passer. Se redressant, elle se rendit compte que tout avait disparu, autant les créatures que les aurores boréales. Il n'y avait plus aucune trace de ce qui venait d'arriver, comme si c'était un rêve. Mais c'était impossible, Nat savait parfaitement ce qu'elle avait vu et cela ne pouvait pas être juste un rêve !

Faisant à peine attention aux marchands qui reprenaient à leurs tour connaissance, la gamine courue jusqu'aux arbres de la frontière et grimpa au premier qui était à sa portée. Elle voulait en avoir le cœur net, c'était impossible que des créatures aussi immenses disparaissent sans laisser de trace après tout ! Elle atteint rapidement le sommet mais rien n'y fait, il n'y avait plus personne dans le ciel. Si cela s'était vraiment déroulé, il n'y en avait plus aucune trace.

Déçue, Nat commença à descendre de son perchoir, ses pensées encore fixées sur les étranges évènements qui venaient de se déroulés. Elle était tellement concentrée là-dessus qu'elle manqua une branche et perdit l'équilibre. L'instant d'après, elle se rapprochait du sol à vitesse grand V, tombant sans réussir à se rattraper ou à ralentir sa chute. Ça allait être douloureux fut l'unique pensée qui lui traversa l'esprit, se préparant à l'impact violent.

Mais il n'y eu rien. D'un seul coup, sa chute s'arrêta à quelques centimètres du sol seulement. Comme si elle flottait par magie ! C'était absolument génial ! Nat se mit à rire, émerveillée par le pouvoir qui venait de se manifester. Comment c'était possible ? Elle l'ignorait et s'en fichait totalement. Ce qui était important, c'était qu'elle pouvait flotter au-dessus du sol ! Nop la regardait bizarrement maintenant, comprenant à son tour qu'il y avait quelque chose d'anormal et que les humains n'étaient pas censés flotter à cinq centimètres du sol.

Et aussi soudainement qu'il était apparu, le pouvoir disparu. Nat s'écrasa lourdement au sol, ne se blessant heureusement pas vu la faible hauteur. Mais ce n'était pas grave, elle avait un super pouvoir ! Plus qu'à apprendre à l'utiliser pour ne pas se fendre le crane par erreur la prochaine fois qu'elle glisse d'un arbre. Rejoignant enfin les marchands qui paraissaient toujours aussi confus par les évènements, Nat souriait. Le futur semblait être remplis de découvertes drôlement passionnantes ! Dommage qu'elle n'ait pas eu plutôt un pouvoir lui permettant de tout transformer en bonbon, ça aurait été encore mieux !


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Aryël S. Eladan
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyLun 23 Mar 2020 - 16:45

Le jeu de la lame a attiré de nombreux regards sur la cour d’entraînement. La saison des pluies a cédé place à un soleil éclatant, déjà mordant, annonciateur de temps particulièrement torride dans les prochains mois. Le soldat manipulant l’arme, une épée large probablement bien lourde d’ailleurs, provoque une vague appréciative parmi le maigre public s’étant amassé dans la cour en proie des rayons de l’astre du jour. Sa dextérité ne fait aucun doute. Il fait quelques mois déjà qu’il a repris l’entraînement, s’y appliquant avec une volonté imperturbable. Les autres constatent une amélioration qui ne peut être le fruit d’un grand acharnement. Le bras de l’épéiste ne flanche pas devant les coups répétés de son adversaire, en nage, qui tente de se débarrasser de l’autre. Un dernier coup envoie paître le brave qui s’est risqué au défi. Triomphant, le soldat totalement recouvert de son armure lève un bras pour signifier sa victoire. Les applaudissements et sifflements retentissent de plus belle. Une certaine fierté règne parmi les gardes amassés là. Car celle à qui ils ont jugé allégeance sait se défendre. D’un geste fatigué, la Chef de Ran retire son heaume, dévoilant sa chevelure blonde entremêlée. Elle sourit avec assurance, couverte de sueur mais bien heureuse de ses progrès ces derniers temps.

Son sourire se fige néanmoins alors qu’une secousse de fait sentir sous ses pieds. La jeune femme sent tout son armure trembler dans un bruit métallique. Ses hommes, autour d’elle, émettent des rugissements surpris. Heureusement, le tremblement de terre ne dure pas bien longtemps, ce qui rassure Aryël. Insouciante, elle se dirige vers son valet, réclamant eau et qu’on la départisse de son armure. Un écuyer se précipite auprès d’elle, détachant les sangles une à une. Un vent soudain s’est élevé dans la cour, plutôt brutal, soulevant poussière et sable. La Chef doit plisser les yeux pour éviter l’aveuglement. Au-dessus de leurs têtes, des cris se font entendre : ceux d’une grande envolée d’oiseaux, s’élançant furieusement vers un ciel qui se couvre progressivement. La Ranine a déjà vu des tempêtes dans sa vie, bien que le soleil règne majoritairement parmi sa contrée. Mais aucune aussi rapidement levée. Bientôt, des éclairs zèbrent le ciel alors qu’un furieux tonnerre gronde. Aryël presse l’écuyer pour qu’ils se déplacent à l’abri sous le toit qui entoure la cour extérieure. Le jeune garçon, maladroit, échappe la moitié de l’armure sur le sol dans le déplacement, provoquant de nombreux rires gras à sa suite ainsi que des grondements insatisfaits.

«Laisse-la, et viens plutôt à couvert.»

Ils attendront la conclusion de la tempête, tant pis. Aryël ne s’inquiète pas outre mesure. Elle poursuit négligemment son entreprise de se débarrasser de son armure, quand une commotion se fait entendre par le couloir nord, menant à l’intérieur du palais. Surgissent des gardes dans leur précieuse armure dorée, encadrant un conseiller à l’air affolé.

«Dame Eladan !»


Aryël se retient un «qu’est-ce qu’il me veut celui-là», se disant que le commentaire ne passerait probablement pas inaperçu, ainsi entourée de ses soldats qui appréciaient autant les ragots que les femmes de chambre. Elle se contente de se dévoiler, d’entre les hommes amassés ici, histoire d’être bien en vue. Le conseiller fond sur elle, les gardes à sa suite. Il lui agrippe les bras de manière si soudaine, que la jeune femme se dérobe à sa prise, incertaine de ses intentions. Ce geste controversé cause des tensions dans l’assemblée, alors que les soldats à l’entraînement se rapprochent pour encadrer leur Chef.

«P-pardonnez-moi. Dame Eladan, nous devons vous placer sous sécurité.»

«Sous quel prétexte ? Ce n’est qu’une tempête, comme nous en avons vu bien d’autres. La Fêtes des Morts est loin derrière nous. Je n’ai pas besoin de votre protection.»


Elle aurait préféré emprunter un ton de voix moins condescendant. Néanmoins, sa patience s’égrène devant les agirs de certains membres du conseil, cherchant constamment à assurer sa protection. À l’instant où elle scrute le conseiller du regard, avec une volonté palpable, des cris retentissent derrière elle. Aryël suit l’indication offerte par ses hommes, regardant en direction du ciel. Un point de lumière illumine les nuages sombres, projetant des rubans colorés en toute direction. Les gardes accompagnant le conseiller ne se font plus prier, s’emparant de la Chef qui se met à crier en guise de protestation. Elle vocifère des ordres qui demeurent ignorés. Ses compagnons d’entraînement, derrière, ont tiré leurs armes mais n’osent intervenir pour interrompre les gardes. Peut-être vaut-il mieux assurer la protection de leur meneuse après tout…

Les gardes doivent s’y mettre à deux alors que la meneuse se débat comme un diable pour leur échapper. Quel était ce vortex dans le ciel ? De quoi tente-t-on de la préserver ? Elle n’a guère l’occasion d’y réfléchir qu’on la jette dans une pièce sombre et referme une lourde porte de fer derrière elle. Prisonnière !

«C’est pour votre protection, Dame Eladan ! Nous viendrons vous chercher dès que les choses seront calmées !»


Les mots prononcés par Aryël ensuite ne peuvent être répétés. Furieux, vulgaires, ils expriment les parts les plus sauvages de cette petite fille d’Orion grandie pour devenir chef d’état. Elle pousse violemment sur la porte, s’abîme les mains à force de frapper. Ses cris retentissent dans les couloirs, loin loin. Mutinerie ! La Chef n’a jamais été aussi en colère de sa vie, privée de ses droits au nom de son bien. Son bien ?! Elle fera pendre cet homme et tous ses gardes sitôt elle sortira, promet-elle, aveuglée par sa frustration. Des cris paniqués se font entendre à l’extérieur de sa «cellule». Elle devrait être là, à défendre les siens ! Des pas retentissent dans le couloir, quelqu’un vient l’aider ? Lorsque le sommeil l’atteint, de plein fouet, elle est toujours occupée à déverser sa rage contre la porte, les mains ensanglantées.

Elle se réveille sur le sol froid de la pièce. La tête lui tourne et lui serre, comme lorsqu’on s’éveille d’une bien mauvaise nuit. La noirceur règne toujours, assouvissant ses sens, détruisant tous ses repères. Pendant quelques instants confus, elle n’a plus une seule idée de l’endroit où elle se trouve, et des souvenirs floutés des événements qui l’ont mené ici même. Lentement, la mémoire lui revient. Ses cris, son débat contre la porte. Enfermée. Elle est encore enfermée ! S’est-elle évanouie sous le coup de la rage ? Plus calme désormais, elle utilise les moyens mis à sa disposition pour s’en sortir. Sa main experte décoche la balle d’un de ses alliés, qui fait apparition dans la pièce. Il s’agit de Erynor, le Wattouat.

«Peux-tu m’éclairer un peu, mon ange ?»


Le mouton ne se fait pas prier. Sa queue se met à illuminer, faiblement, la pièce dans laquelle ils se trouvent. Il s’agit d’une chambre froide, avec une lourde porte destinée à retenir la chaleur d’entrer. Aucune issue visible.

«Merci beaucoup Erynor. Je devrais être dehors, en train de les aider. C’est injuste. Encore maintenant, on me traite comme une chose fragile. Je n’en peux plus.»

Elle soupire profondément, dépassée. Erynor lui fait signe de se reculer, d’un mouvement de queue. Aryël a parfaitement confiance en lui, ainsi elle s’exécute, rejoignant un mur, à l’abri. Pendant ce temps le Wattouat en profite pour charger son Rayon Gemme qu’il projette contre la porte de toutes ses forces. La lourde porte de métal n’a même pas flanché. Une seconde, une troisième, une quatrième attaque, rien n’y fait. Le petit s’acharne pourtant, beuglant furieusement à chaque fois que sa maîtresse tente de l’arrêter. Son petit corps se met à briller intensément. Son corps s’allonge et change, prend la forme d’un Lainergie. Sous sa nouvelle forme, le petit poursuit son entreprise, sans succès. Néanmoins, celle-ci est désormais fragilisée. Aryël félicite son ami avant de s’avancer à son tour pour recommencer à frapper contre la porte, appelant au-dehors de l’aide. Soudain, une voix dans le couloir.

«Aryël ? Aryël !»

Idriss accourt, elle entend ses pas feutrés contre les dalles. Son approche provoque d’autant plus d’émoi chez elle. Elle frappe de plus belle alors qu’il tente d’ouvrir la porte verrouillée de son côté. Sa main devient comme dure, ferme, impénétrable. Elle a du mal à la bouger, tout à coup. Elle frappe. Un son métallique retentit dans la pièce. Qu’est-ce qui vient de se passer ? Dans tous les cas, ce fut efficace puisque les gonds cèdent sous l’impact et la porte ouvre. Aussitôt, Idriss s’engouffre à l’intérieur, suivi d’une multitude de petites ombres qui disparaissent dans la pénombre. Ses bras se referment sur elle, qui cette fois ne se dérobe pas. Elle lui rend au contraire son étreinte.

«J’ai cru qu’ils t’avaient tué.»

Aryël n’avait aucune raison de douter de son conseil, néanmoins elle connaissait la nature méfiante de son ami. Elle pose une main sur son cœur pour le rassurer. Il faisait longtemps qu’ils ne s’étaient pas autorisés cette proximité.

«Tu sais bien que je ne me serais pas laissée faire. J’ai trop de choses à faire.»

Elle ne doutait pas à quel point sa liste de tâches s’allongerait dans les prochains moments. Pour l’instant, elle se sentait simplement bien, entourée d’Erynor et Idriss.

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Théophile L. Regathe
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyMar 24 Mar 2020 - 16:12

Le soleil, plutôt timide aujourd’hui, laisse toute de même quelques rayons traverser les quelques nuages qui couvrent le ciel depuis notre maison, ce qui en soit me parait idéal pour la journée. Genoux contre terre, et chapeau contre tête, je continue de creuser une petite tranchée, où iront ensuite se cacher les semences que Mouë est en train de préparer. Comme à chaque année, l’arrivée du beau temps entraîne avec lui la préparation du potager, ce qui signifie de longues heures à passer à quatre pattes dans la terre et la boue. Mais cette tâche ne m’a jamais déplue, bien au contraire. Il s’agit d’un moment empreint de nostalgie, où je me remémore ces moments où jadis, Magda et moi accomplissions cette tâche. Et aujourd’hui, bien que l’expertise de ma femme concernant l’emplacement idéal des différentes plaintes me manque, j’apprécie tout de même ce petit moment père-fille avec Mouë qui, bien que peu concentrée sur la tâche, m’aide tout de même énormément.

-Les tomates vont au plein soleil, et les poivrons, à l’ombre, c’est ça? Ou c’était le contraire…?

L’adolescente observe les petites pousses encore dans leurs pots, avec un air perdu au visage. J’échappe un petit rire, alors que je l’observe se concentrer du mieux qu’elle peut pour se souvenir de toutes les règles encadrant l’art du jardinage. Il me semble que nous avons cette conversation à chaque nouvelle saison de potager, et pourtant, la voilà qui remet de nouveau en question le tout.

-Les poivrons vont en plein soleil, protégés du vent, dans un sol bien drainé, et les tomates -


-Doivent être dans un sol humide, et elles doivent être bien ensoleillées! Je m’en souviens maintenant!

Et sans que je n’ai à lui demander, l’adolescente s’empresse alors de réciter le reste des conditions essentielles pour faire pousser les différentes plaintes. J’ai ainsi droit au guide complet du petit jardinier concernant les concombres, les aubergines, et même les pastèques, alors que nous n’avons jamais fait pousser de pastèques.

Les semis sont ainsi placés dans leurs sols respectifs, à différents endroits du terrain selon leurs besoins. À Ran, les pousses que nous avions étaient bien plus limités qu’ici, où l’humidité de la région et l’accès à l’eau beaucoup plus facile rend la culture de plusieurs variétés de fruits et légumes bien plus aisée. C’était d’ailleurs l’une des choses que ma femme aimait bien de Kuni. Même si la maladie a fait en sorte qu’elle n’y parvenait plus à la fin, Magda avait toujours tenu un petit jardin, où elle adorait faire pousser de nombreuses variétés de fleurs.

-Ne met pas trop d’eau Mouë, tu risque de…

Je m’arrête en pleine phrase, alors qu’une secousse au sol me pousse à plaquer les mains contre le sol afin de ne pas perdre l’équilibre. Je pose aussitôt le regard sur ma fille, afin de m’assurer qu’elle aille bien. Bien sûr, la secousse n’était pas suffisante pour blesser le jeune fille. Je vois toutefois l’inquiétude dans son regard. Son regard, qui s’est maintenant dirigé vers le ciel. Ce dernier s’est couvert de manière abrupte, alors que quelques instants plus tôt, le soleil caressait encore nos visages. Craignant un retour de cette étrange tempête s’étant abattu sur nous plus tôt cette année, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter.

-Ramasse tes affaires Mouë, on devrait se mettre à l’abri…


Ma fille hoche la tête sans rouspetter, puis s’active, en empoignant les graines et les semis, alors que de mon bord, je m’empresse de ramasser les outils de jardinage. À ce même moment, le tonnerre se met à gronder, ce qui nous pousse à presser le pas. Alors que nous nous apprêtons à remonter le terrain jusqu’à la maison, nos regards sont attirés par une soudaine lumière venue déchirer le ciel. Cette fois, il ne s’agit pas du tonnerre. Non, il s’agit d’une étrange lumière colorée, bordant un espèce de trou sombre au milieu des cieux.

-Théo…?

Ma fille m’observe, et je peux aisément lire crainte et inquiétude dans son regard. Par réflexe, je laisse tomber les outils de jardinages au sol, pour porter mes mains contre ses épaules, et ainsi la protéger de quelconque danger. Elle m’imite en échappant à son tour ce qu’elle portait, pour glisser ses mains sur les miennes, cherchant un certain sentiment de sécurité qu’elle ne semble toutefois pas en mesure de retrouver. Puis, c’est à ce moment qu’elles sont sortie des nuages. Alors que ma fille pousse un hurlement strident, je reste quant à moi silencieux. Aucun son ne parvient à quitter mes lèvres, alors que dans les cieux dansent des créatures aussi terrifiantes que magnifiques. Envahisseurs? Amis? Ennemis? Pour être franc, je ne prends pas réellement le temps de contempler les différentes hypothèse, et j’empoigne plutôt ma fille, paralysée par la peur. Le coeur battant, je la hisse sur mes épaules pour m’élancer vers la maison.

Mais à peine ais-je parcouru quelques mètres qu’un nouveau tremblement se fait sentir au sol. Cette fois, je le sens beaucoup plus localisé. Comme si un poids lourd venait de tomber près de nous. Puis, les hurlements de ma fille cessent brusquement, alors que je sens son sang se glacer. Elle ne parviens qu’à balbutier quelques sons, sans que je ne puisse en comprendre le sens. Sentant soudainement une présence derrière moi, je m’apprête à me retourner, mais avant que je ne puisse voir quoi que ce soit, je suis éblouie d’une lumière aveuglante, puis, plus rien.

***

Alors que je m’éveille petit à petit, une douleur lancinante se fait sentir contre mon dos, s’étendant jusqu’à mes épaules. Et alors que je tente de me redresser, je n’y parviens pas, comme si un poids lourd s’était affaissé contre mon corps. Retrouvant peu à peu mes sens, je fini par rouvrir les yeux, pour réaliser qu’il y a bien un poids lourd contre mon corps ; celui de ma fille, affaissée contre moi. D’un bond, je me redresse, poussant par la même occasion le corps toujours inerte de l’adolescente, qui glisse au sol telle une poupée inanimée.

-Mouë…? Réveilles-toi voyons…!

Je tente de la secouer avec délicatesse, comme je le fais lorsqu’il est l’heure de se lever le matin. Mais cette fois, aucun gémissement de sa part. Alors, je commence à m’affoler. Je redoute le pire, et je m’active à la secouer de plus bel, alors que ma respiration s’accélère brusquement, et que les larmes se mettent à embuer ma vie.

« Elle va bien, ne t’en fais pas...»

Mon sang se glace, alors que je me retourne d’un bond. Cette voix… C’était celle de… Mais je n’ai pas le temps. De nouveau, je me retourne vers ma fille pour la secouer de nouveau, et cette fois, Mouë pousse un petit gémissement, avant de se mettre à bouger les extrémités. Une vague de soulagement m'envahit, et je ne peux retenir mes larmes plus longtemps. Dans un soubresaut, j’agrippe ma fille pour venir la serrer contre moi, lui chuchotant tout mon amour à l’oreille.

-Qu’est-ce qui s’est passé…?


Elle me semble encore un peu déphasée, et j’avoue moi-même ne pas être certain de savoir. Je me contente ainsi de la serrer contre moi, cherchant autant à la rassurer elle que moi.

« Tu v… t’avais dit… irat bien...»

De nouveau, mon sang se glace. D’un bond, je me redresse, remettant Mouë sur ses jambes par la même occasion. Celle-ci pousse un petit cri de surprise, ne comprenant de toute évidence pas ce qui me prend tout à coup.

-Qui est là?! Montrez-vous!

Je ne suis pas fou. Quelqu’un m’a parlé. Directement au plus profond de mon oreille. Quelqu’un… qui possède la même voix que Magda.


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Camille E. Jaegan
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Rebelle, Bébécaille ♀
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Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyMer 25 Mar 2020 - 3:27

CHAOS11 avril 220
Cahin-caha, la carriole progresse sur le petit sentier que nous avons choisi de suivre à travers bois, tracé par le passage de quelques villages itinérants sans doute mais fort différent de la route principale dont nous avons préféré nous éloigner aujourd'hui. Après tout, n'est-ce pas en partie pour découvrir Ekoe & ses trésors cachés que nous débutons chaque nouveau périple loin de notre Arras natale? Se cantonner aux grands chemins ne serait que peu productif en ce sens, après tout. De plus, l'on m'a parlé récemment d'un maître d'armes capable de m'aider à me perfectionner dans la maîtrise des chakrams, l'une des quelques armes que je n'ai que trop peu approchées jusqu'à présent. Il voyagerait avec le village de Miaphine, à ce qu'on nous a dit, & la dernière destination connue de celui-ci nous amènerait à passer d'abord près de Kashaï - une autre aubaine dont Willow & moi comptions bien profiter pour enfin pouvoir peut-être voir le rejeton de sa belle Goupix, puisque durant tous ces longs mois depuis que nous avons confié l'Œuf à la Chef de Mido, nulle occasion ne s'était présentée pour venir le rencontrer. Il faut dire que ces temps-là furent fort chargés. Pour nous personnellement, fort certainement. Pour les diplomates & dirigeants de chaque nation, sans doute bien plus encore. La tempête de cet automne & les évènements du bal masqué de la Fête des Morts ne leur ont certainement pas laissé le temps de souffler. Rien qu'à repenser à ce 31 octobre.. Un frémissement me vient, que je dissimule de mon mieux à mes proches marchant à mes côtés.

Heureusement, ils ne semblent pas s'être aperçus de ce trouble fort malvenu en une si belle journée. Enfin, si l'on excepte mon frère jumeau bien entendu. Il me connait par cœur après tout, tout comme la réciproque est vraie. Bien sûr, Flamme voit tout aussi clair dans mon jeu ; d'autant plus qu'elle, elle était là. Elle a vu ce que j'ai vu, assisté à la même scène que moi, en a tiré le même trouble saisissant qui ne nous quitte guère depuis, nous laisse bien trop souvent aux aguets, alertes face à la menace d'un ennemi insaisissable qui rôde sans doute encore. Nous avons parfaitement entendu les mots, la menace, l'assassin n'agit pas seul. Quoi que soit le Chaos qu'il évoquait, il ne peut plus être mis en place de ses mains ; ce seront forcément celles d'un autre. L'ennemi rôde toujours, c'est évident. & aucun royaume d'Ekoe n'est à l'abri de sa prochaine attaque. La main de mon frère se pose sur mon épaule, m'arrachant un discret sursaut, & il m'offre un sourire paisible. Une vague d'apaisement m'envahit, pour laquelle je remercie Baron d'un regard ; seul autre à savoir précisément les sensations qui m'animent, plus précisément encore depuis que nous sommes tombés sur une Pierre Aube sertie dans une chevalière chez un joailler que nous avons visité à Vénovos après avoir ramené Leonys chez elle, il y a une bonne semaine. Fier Gallame désormais, il s'exerce quotidiennement avec plus de sérieux que jamais, pressé de maîtriser au plus tôt ses nouvelles capacités martiales. La chevalière, que j'ai achetée au joailler avant qu'il n'ait eu le temps de réagir à la perte de son éclat, est désormais adaptée à la taille de son doigt & il la conserve précieusement. Reportant alors mes yeux sur Lazare, je m'efforce de lui adresser un petit sourire pour l'apaiser, tout en sachant pertinemment qu'il ne sera pas dupe. & qu'il sait parfaitement ce qui me travaille, comme souvent ces derniers mois.

Alors qu'il s'apprête très visiblement à dire quelque chose, le sol se met subitement à trembler sous nos pieds. Déséquilibrée, tant pas le séisme que par la crispation de la main de mon frère sur mon épaule, je tombe aussitôt à genoux. Un cri désespéré derrière moi ressort parmi tous ceux des nôtres, un cri de panique pure & de souffrance mêlée. Toxine. Faisant aussitôt volte-face, aussi bien que possible, j'active par réflexe sa Captis Ball dans laquelle elle disparait avec un regard reconnaissant. Le ciel s'assombrit & le soleil disparait ; même à travers les cimes épaisses qui nous dominent, c'est indéniable. Le tonnerre gronde & tonne avec une puissance inouïe, & le vent manque de nous renverser, frappant de toutes ses forces la carriole qui semble à deux doigts de basculer contre un roc. La panique me gagne, je tente de me redresser & fais quelques pas, avant de perdre l'équilibre à nouveau pour me rattraper vaille que vaille à Flamme & Baron qui m'entourent déjà, inquiets. Autant que moi, fixant notre bonne vieille charrette & Espoir qui s'affole tout en s'efforçant de ne point s'emballer pour autant, toujours attelé. Darla n'est pas en vue. Elle & le bébé sont là-dedans, sans le moindre doute. Si la carriole bascule sur le rocher.. Zamazenta, par pitié, protège-nous. Non, protège les miens. Ne laisse pas malheur leur arriver.. Par pitié, pas encore.

Oiseaux & insectes en tous genres s'envolent soudain de toutes parts, affolés, comme annonçant la fin en réponse à mes pires craintes. Le souffle coupé par la terreur, je porte un regard glacé d'horreur sur la carriole alors qu'une bourrasque plus violente la heurte de plein fouet & provoque cette fois les pleurs stridents de Nellia qui brisent mon cœur en mille miettes. Un instant, le temps semble suspendu, comme si Dialga lui-même avait réagit à la panique du nourrisson ; il me faut plusieurs instants pour réaliser que le silence est retombé sur la forêt, occultant tout comme si rien ne s'était passé. Tout, sauf les angoisses qui nous ont étreintes & peinent à retomber, ainsi que les sanglots déchirants de la toute-petite. Tremblante, vacillante, je m'efforce de me relever, une main sur la garde de ma rapière. Sur mes gardes, mue d'une intuition néfaste qui ne m'appartient pas. Parcourant rapidement mes proches des yeux avec l'affolement que l'un d'eux s'en soit mal tiré, je me rassure vite de voir que Connor & Willow se relèvent lentement en s'appuyant l'un sur l'autre, qu'Océan vient en aide à mon cher jumeau, & que Clémentine s'en vient nous rassurer sur l'état de Darla qui tente sans doute d'apaiser sa fille. Pourtant, ce pressentiment ne me quitte pas, il me colle à la peau. Il me faut plusieurs secondes pour comprendre qu'il me vient du lien que je partage avec Baron, lui aussi tendu comme un arc, prêt à en découdre.

Soudain un petit ricanement retentit, tout proche, puis un second. & encore un. D'un même geste, lui, Flamme & moi-même nous retournons. D'étranges pokémons se tiennent là, virevoltant autour de la carriole & de notre petit groupe en riant comme d'une bonne blague. De petits lutins violacés, que même Connor ne semble reconnaître. Ils sont bien différents de ce qu'on m'a décrit de Celebi.. & leur apparition si proche du séisme & de la tempête presque apocalyptiques que nous venons de subir ne peut être un hasard. & puis d'un geste commun, ils cessent de se pourchasser. Tous trois au même instant, avant même que nous n'ayons eu le temps de réagir à leur présence. Levant ensemble leurs petits bras, ils disparaissent à nos yeux dans un éclat immaculé qui nous aveugle, avant d'être remplacé soudain par une profonde obscurité.

* * * * * * * * *

Silence. Aucun bruit n'agite plus la forêt alors que je reviens lentement à moi, entre les bras de ma chère Flamme affolée & sous les yeux inquiets de Baron qui s'est penché sur nous. Un même soupir soulagé échappe à Martial, Tonnerre & Rebelle, réunis autour de nous. Papillonnant des paupières, j'enregistre vaille que vaille l'information que me glisse mentalement le Gallame, plus troublante encore que tous les évènements étranges qui sont arrivés juste avant. Nous sommes tombés. Pas eux, pokémons. Les humains seulement. Mais tous au même instant. Tous, sauf la petite Nellia qui hurle de plus belle dans la carriole. Sous l'influence des étranges lutins violacés, nos consciences nous ont échappé quelques instants, nous sommes tombés, & eux ont fui aussitôt dans un vortex rapidement dissipé, comme s'ils n'avaient été qu'une illusion. Comme le séisme, le vent & les éclairs. Par tous les dieux, c'est à n'y rien comprendre.

« Owh... »

Originellement centré sur la douleur qui lui enserre le crâne alors qu'il se redresse entre les pattes de son fier Laggron au regard brûlant d'inquiétude, Lazare ne remet pas tout de suite les derniers évènements. Alors que les souvenirs des derniers instants lui reviennent peu à peu, il porte une main à son front & y découvre une plaie ensanglantée qui affole aussitôt sa sœur, alertée par son gémissement piteux. Sans doute résultat de sa rencontre brutale avec une pierre en perdant conscience. Plus vive que jamais, Camille bondit à son côté, soutien immuable qui l'aide à se redresser & se stabiliser. D'un frêle sourire il tente de l'apaiser, portant le regard sur elle avant de se raidir subitement. Zamazenta. Une aura pourpre lui colle à la peau, suivant chacun de ses mouvements avec une précision impressionnante. Troublé, le peintre ferme les yeux un instant puis les rouvre sur un tableau inchangé, hormis que l'inquiétude de sa sœur grimpe à toute allure. Sa chute a-t-elle été si mauvaise que cela?

« Lazare, qu'y a-t-il? »

Agenouillée à son côté, je m'applique déjà à presser un mouchoir propre contre son front alors qu'il me dévisage plusieurs secondes durant sans parvenir à émettre le moindre son ni même grimacer de la douleur que je dois pourtant probablement lui causer, marqué d'une stupéfaction inexplicable. Habité d'un trouble & d'une hésitation qui m'inquiètent quelques peu, il prend une profonde inspiration, deux fois. Trois fois. Puis soupire, longuement.

« Tu.. Tu brilles, Camille.. »

Hébété, il l'observe longuement alors qu'elle ne sait visiblement que lui répondre, demeurant muette de la même stupéfaction que lui un instant plus tôt ; sauf qu'elle, elle ne voit pas. Derrière eux, une branche s'embrase soudain, provoquant un cri de Willow & la réaction immédiate de Martial le Têtarte, attirant les regards des jumeaux Jaegan simultanément. Aussitôt, Lazare se crispe encore. Une lueur entoure également sa cousine qui fixe ses mains d'un air perplexe, une lueur d'un orangé vif. Une aura qui semble entourer également sa Goupix perchée sur son épaule. Il faut un instant au jeune homme pour comprendre, alors qu'il reporte les yeux sur la Braségali de sa jumelle, porteuse à la fois du pourpre & de l'orangé. Puis sur le Gallame luisant de pourpre & de brun-rosé. Inspirant profondément, il tend une main tremblante à ce dernier.

« M.. Montre-lui, Baron. S'il-te-plait. »

Calme comme à l'accoutumée, mon compagnon hoche lentement la tête tout en accédant aussitôt à la demande de mon frère, non sans diffuser au passage une vague apaisante sur notre petit groupe. Enserrant sa main entre ses doigts, le pokémon ferme les yeux sans laisser transparaître la surprise que je devine à travers notre lien, avant de laisser glisser jusqu'à mon esprit l'image improbable que Lazare a de nous en cet instant. Une image sur laquelle apparait Connor en arrière-plan, auréolé d'une lueur bleu-pâle identique à celle émise par son Goupix, fixant d'un air perplexe le rouleau de parchemin se couvrant graduellement de givre entre ses mains. Une scène que je constate bel & bien, moins les auras, en me tournant un instant vers notre cousin. Pinçant férocement mon bras comme lorsque j'étais enfant, je me laisse convaincre de cette surprenante réalité par la vive douleur qui m'oblige à cesser aussitôt. Zacian & Zamazenta tous puissants. Ces étranges lutins.. Leur étrange manège, était-ce donc pour nous doter de capacités similaires à celles de nos pokémons? Mais.. Pourquoi donc? Sommes-nous les seuls touchés? Ou d'autres ont-ils été impactés, comme nous? Perdue dans les multitudes de questionnements qui envahissent mon esprit, je suis rappelée bien assez tôt à l'instant présent par un nouveau gémissement douloureux de mon frère qui semble à deux doigts de tourner de l'oeil. Inquiète, je reporte toute mon attention sur sa plaie, appelant mentalement Baron & son Vibra Soin à l'aide. Toutes ces interrogations peuvent attendre un peu ; nous en parlerons tous ensemble bien assez tôt. Lorsque nous serons un peu remis, lorsque nous arriverons en ville. Car il est bien évident que Miaphine n'est désormais plus notre destination prioritaire. Malgré toute ma détermination à n'y point penser pour le moment, je ne peux cependant empêcher un mot de résonner encore & encore dans mon esprit.

Chaos
Cet étrange don, pour le moins inattendu.. Est-il venu pour nous aider à affronter cette menace dont l'assassin de la Fête des Morts a fait la sombre prophétie?

Pokémons présents :

Récapitulatif :
- Les cousins se trouvent dans les Forêts Géantes de Mido, en chemin pour Kashaï.
- Camille développe le type Combat, Lazare le type Psy, Connor le type Glace & Willow le type Feu. Pour Darla, suite au prochain post!

fiche by Nighty Jaegan.
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Darla T. Jaegan
Darla T. Jaegan

Fée


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Lieu de Résidence : Sakai, Villages du Nord (Arras)
Équipe Pokémon :
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. Valérya, Macronium
. Sylvia, Fragilady
. Clémentine, Fluvetin
. Evelyna, Nanméouïe
Fée


Message Sujet: Re: Event Critique - Le Chaos   Event Critique - Le Chaos EmptyMer 25 Mar 2020 - 3:40

CHAOS.11 avril 220.
Aaah.. Bon sang, ma tête. Les cris désespérés de Nellia résonnent dans le petit espace de la carriole, alors que je papillonne des yeux en la serrant contre mon cœur, revenant difficilement à moi. Zamazenta & Zacian tous puissants, mais que s'est-il passé? Les souvenirs me reviennent un à un, alors que je me redresse en grimaçant, berçant le nourrisson encore tout affolé dont la panique me prend à la gorge au point de me faire pleurer également.

Il y a eu.. Un séisme, je crois, & ce réflexe de me coucher sur le plancher de la charrette ballottée en tous sens pour éviter de chuter sur mon bébé, pour la protéger également. & un calme soudain, brisé seulement par les hurlements terrifiés de la petite.. Mais clairement moins qu'à présent. J'ai perdu connaissance, je crois ; non, je suis sûre, l'inquiétude mêlée de Valérya, Sylvia & Evelyna ne me laisse clairement aucun doute. & cela a dû clairement amplifier la terreur de ma petite fleur.

Maternelle, je fredonne doucement la berceuse qui l'accompagne depuis sa naissance, tentant de ravaler les larmes que m'inspire son angoisse mordante & qui font trembler mon timbre, refoulant l'angoisse mordante que j'ai à l'encontre de mes cousins demeurés dehors pour me concentrer sur la toute-petite qui ne saurait attendre plus longtemps. Lentement, l'inquiétude ambiante qui m'oppressait diminue alors que mes alliées se joignent une à une à moi, & que les pleurs du bébé s'apaisent un peu à mon plus grand soulagement, m'aidant à tarir mes propres larmes pour la rassurer plus efficacement.

Etrangement, cela fait également refluer la douleur sourde sous mon crâne, alors qu'une atmosphère bien plus paisible s'installe dans l'obscurité partielle de la petite carriole. Totalement dédiée à ma fille hoquetant encore de quelques sanglots, je ne réalise pas tout de suite cet état de fait. Ses petits yeux pleurent encore alors que je lui propose le lait qui, je l'espère, saura achever de la consoler, & je souris avec une tendresse infinie de la voir se tranquilliser effectivement un peu mieux.

Repue rapidement & très certainement épuisée de toutes ces émotions, la toute-petite s'endort entre mes bras en quelques minutes à peine ; cependant, je continue de la bercer un long moment. Discrète, Clémentine finit par se glisser à l'intérieur de la carriole, suivie de près par une Willow visiblement bouleversée mais soulagée de nous trouver en un seul morceau. Immédiatement mon regard l'interroge, mais son petit sourire troublé m'a déjà fortement rassuré. Si l'un des nôtres était en mauvais état, sa réaction n'aurait point été aussi calme.

Pokémons présents :
Enfermée dans la carriole où elle s'occupait de nourrir son bébé (ce qui n'est guère pratique en marchant), Darla n'a rien vu de ce qu'il s'est passé, ni aucun des Vémini aperçus par ses cousins. A son réveil, les émotions de sa fille & de ses trois pokémons l'oppressent ; mais elle est trop désorientée pour réaliser vraiment qu'il ne s'agit pas de ses propres émotions. Elle est donc de type Fée, mais n'a pas encore réalisé ce changement.
fiche by Nighty Jaegan.
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