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 [Solo - OS] Des jours comme ça...
Silver Smith
Silver Smith

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Âge du Personnage : 27 ans
Métier / Occupation : Barde
Lieu de Résidence : Ekoe !
Équipe Pokémon :
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Bernadette ♀

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Aria ♀

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Jean-René ♂

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Marie-Célestine ♀

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Oeuf ???


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Message Sujet: [Solo - OS] Des jours comme ça...   [Solo - OS] Des jours comme ça... EmptyMar 14 Avr 2020 - 12:26

[Cet OS est ma réponse à mon défi des un an "La Danse pluie de Ludicolo" !]

Il y a des jours comme ça… Où rien ne va. A peine m’étais-je levé ce matin et avais-je démonté ma tente pour continuer ma route que la pluie s’était abattue sur moi comme la misère sur le monde. Et pas une petite bruine rafraîchissante, non ! Une grosse pluie drue dont les énormes gouttes frappaient comme des cailloux. Bernadette s’était réfugiée dans mes cheveux épais pour échapper à la saucée, Aria dans sa ball et Jean-René sous terre. J’étais donc seul face aux éléments.

Pour une fois, le triste climat extérieur s’accordait parfaitement à mon climat intérieur. La veille, j’avais interprété mon répertoire dans la taverne d’un petit village de Mido avec mes Pokémon. Tout s’était bien passé, jusqu’au moment où, en revenant à ma tente après la représentation, j’avais réalisé que ma bourse ne pendait plus à mon côté. Toutes mes économies pffft ! Envolées ! Avec, j’avais de quoi vivre pour un mois. Sans, j’en étais réduit à la mendicité ! Malheureusement, l’aubergiste qui m’avait accueilli la veille n’avait rien voulu savoir de mes malheurs et il avait même refusé que je me produise à nouveau le soir même dans son établissement pour me refaire. Il attendait déjà un autre barde « plus talentueux que moi » selon ses dires ! Et bien évidemment, il avait refusé de m’aiguiller pour m’aider à retrouver mon voleur. En fait, il m’avait quasiment chassé manu militari de son établissement.

En temps normal, j’aurais simplement cherché du travail ailleurs mais ici, en plein milieu des forêts de Mido, le « ailleurs » se trouvait à presque un jour de marche ! Et même si je trouvais un village, rien ne garantissait qu’il aurait de quoi me payer, ou même l’envie de m’accueillir… J’aurais bien compté sur mes Pokémon pour me consoler mais la pluie les avait fait fuir et je les comprenais bien.

A présent, je me trouvais dans une zone plus dense de la forêt. Les feuilles retenaient les gouttes mais cela avait un effet pervers. En effet, ces dernières finissaient par céder sous le poids des eaux, m’offrant au passage une véritable douche glacée sur le haut du crâne. Avec l’humidité, le froid s’insinuait sournoisement en moi, traversant ma veste et ma chemise pour finalement frapper ma peau de son étreinte glaciale. Mes pieds commençaient à s’engourdir et l’eau dans mes chaussette leur donnait une sensation désagréable, comme si je marchais directement sur la boue humide du chemin avec les pieds nus à chaque pas.

Pour couronner le tout, les choses semblaient ne pas vouloir se calmer et la pluie s’intensifiait encore. Sans abri à ma disposition, j’étais bon pour une pneumonie ! Et cette fois, pas de maison à proximité dans laquelle je pourrais me réfugier après que Bernadette en ait crocheté la serrure !

Soudain, le sol sembla se dérober sous mes pieds et je finis par plonger sur le ventre en plein dans une flaque de boue, la tête la première. Après avoir laissé échapper quelques jurons bien sentis sur cette garce de météo, je me relevai en m’agrippant à une branche qui s’avéra être garnie d’épines. Je l’aurais peut-être vu si mes yeux n’avaient pas été embués par la boue !

Trois autre jurons plus tard et une promesse de revenir pour incendier cette stupide forêt et je pus enfin réfléchir de façon rationnelle. A toute chose malheur est bon comme on dit et la douche permanente qui tombait du ciel eut au moins l’avantage de nettoyer mon visage maculé de glaise. C’était déjà ça. Je pus alors clairement distingué ce qui m’avait fait glisser. Contrairement à ce que j’avais cru, il ne s’agissait pas d’une vicieuse flaque de boue mais de… Jean-René qui avait refait surface devant moi !

Le connaissant, il était sans doute remonté plusieurs mètres devant moi mais j’étais tellement concentré à essayer d’éviter au maximum la pluie que je ne l’avais même pas vu venir ! Pour une fois, il ne semblait pas tout à fait aussi serein que d’habitude et ses yeux exprimaient de l’inquiétude à mon égard. Penaud, je lui répondis d’un ton las :

« Ca va, ça va, t’inquiète pas. J’ai pas fait attention avec cette pluie et puis… J’en ai vu d’autres ! »

Sans doute alertée par ma chute, Bernadette sortit elle aussi de son refuge capillaire avec quelques glungs inquiets. Elle aussi voulait savoir si j’allais bien.

Heureusement, Jean-René avait une bonne nouvelle à m’annoncer : le petit Embrylex pointa de son bras vers la gauche. Je connaissais ce signal ! Un village ! Il avait repéré un village ! Ouf ! Louée soit la grande Meloetta, gardienne des chanteurs ! Bernadette en profita pour retourner à l’abri de ma chevelure

Mais en approchant des habitations, toujours sous la pluie battante, je déchantai bien vite. Ce minuscule village ne devait pas compter plus de cinquante âmes au total et dans la petite quinzaine de maisons qui le composait, il ne semblait pas y avoir d’autres bâtiments publics qu’une boutique qui vendait un peu de tout. Le seul commerce du coin. Pas un bar. Pas une taverne où chanter. Et avec ce temps, pas une personne dans les rues.

Enfin, essayons de positiver, au moins je pouvais toujours utiliser l’avant-toit des maisons pour m’abriter quelques instants de cette tempête qui semblait ne jamais vouloir finir.

« Hé vous là ! Qu’est-ce que vous faites dehors par ce temps ? »

Surpris, je sursautai et me retournai. Par réflexe, je m’étais réfugié sous l’avant-toit de la maison la pus large. Il s’agissait d’une imposante bâtisse en pierre, chose inhabituelle en pleine forêt où les bâtisses étaient plutôt faites de bois local. Les habitants de ce lieu devaient être des gens importants. Et une des fenêtres de cette demeure venait de s’ouvrir sur une femme d’environ mon âge qui me regardait d’un air interrogateur. C’est vrai qu’avec toute cette pluie, il n’y avait pas un Miaouss dehors dans le village ! Je saisis ma chance :

« Je m’appelle Silver Smith et je suis barde itinérant. Auriez-vous du travail pour moi ? Et j’aimerais aussi m’abriter de la pluie ».

La femme resta pensive quelques instants et je crus qu’elle aussi allait me chasser de chez elle. Mais finalement, elle me lança avec un drôle de sourire :

« C’est d’accord, entrez ! »

Une fois à l’intérieur, je pus constater que la bâtisse était aussi impressionnante vu de dedans que de dehors. Quant à son occupante, il se dégageait de sa personne une aura d’autorité naturelle comme c’était souvent le cas chez les chefs que j’avais rencontré. Elle se présenta brièvement :

« Enchantée Silver Smith. Je suis Morgane Chenoa, la chef de ce petit village.
-Enchante de même. Alors comme ça vous êtes la chef du village… J’ignorais même qu’il y avait un village en dur ici. La dernière fois que je suis passé par là ce devait être il y a cinq ans, il n’y avait que quelques campements.
- En effet. Je suis issue d’un de ces campements de bûcheron. Dernièrement, la demande en bois s’est accrue dans le pays à cause des différentes tensions ce qui m’a décidé à fixer mon campement ici. C’est meilleur pour les affaires et donc pour notre niveau de vie. De nomade, nous sommes devenus sédentaires ou plutôt semi-sédentaires.
-Ah je vois. Semi-sédentaires ?
-Certains membres de mon campement continue d’arpenter les routes de Mido sans moi mais je reste ici pour m’assurer qu’ils auront toujours un peid à terre au besoin
- Ah d’accord. Et votre village, il a un nom ?
- Pas vraiment. Cela n,e fait qu’un an que nous sommes installés et comme nous ne recevons pas beaucoup de visiteurs, nous continuons à l’appeler Kanata entre nous. Ca veut dire le village dans notre dialecte. Il n’a pas de nom plus précis.
-D’accord. Et donc, vous avez un travail pour moi ?
-Oui ! Vous m’avez dit que vous cherchiez un refuge c’est ça ? Pour une durée de… Mettons deux mois, ça vous irait ?
-Deux mois ? Mais c’est quoi comme travail ? Vous voulez que je chante pour vous tous les soirs ? Mais… Vous avez une salle pour ça ?
-Pas vraiment… Vous êtes bardes non ? Donc vous devez savoir plein de choses non ?
-Eh bien… Au fil de mes voyages j’ai appris des choses mais… Où voulez vous en venir ?
-La sage Meika, qui s’occupait de l’instruction de nos jeunes, est décédée le mois dernier, si bien qu’ils se retrouvent livrés à eux-mêmes. D’ici deux mois, j’ai bon espoir qu’un ami à moi soit de retour au village et prenne sa relève mais en attendant, je pense que vous ferez l’affaire. Alors ? Ca vous dit ? »


Est-ce que j’avais vraiment le choix ? Fauché comme je l’étais, je ne pouvais pas me permettre d’errer davantage sur les routes de Mido. Et puis deux mois… C’était plutôt court en fait… Mais une dernière question me faisait hésiter :

« Et… Vous avez combien d’élève à instruire ?
-Oh, pas énormément. En ce moment, pas plus de douze à la fois. »


Douze… Bah, on verrait bien. Et puis je pouvais toujours filer en douce en cas de besoin.

« Je n’ai pas vraiment le choix. J’ai besoin de ce travail… J’accepte.
« Parfait ! Je vais vous les présenter ! Comme il n’y a pas classe, je les garde chez moi pendant que leurs parents travaillent . Mais avec mes responsabilités, je n'ai pas le temps de les instruire alors ils font un peu trop ce qui leur chante !


Elle lança alors plus fort :

« LUCE ! NAT ! KELVIN ! Descendez s’il vous plaît ! »

Aussitôt, elle déclencha un étrange spectacle. La première à se montrer fut une petite fille aux cheveux aussi blancs que ceux de Morgane qui n’avait pas dix ans. Elle descendit l’escalier de l’étage en hurlant YOUPIIIIIIIIIIIIII et en courant à toute vitesse. Le deuxième était un garçon un peu plus âgé que la gamine et lui aussi avait les cheveux blanc. Il semblait plus hésitant à descendre. Le dernier avait les cheveux d’un noir de jais aussi mal coiffés que les miens et descendait carrément en traînant des pieds. Morgane attendit qu’ils furent arrivés à mon niveau pour faire les présentations :

« Bon, les enfants, je vous présente M Silver Smith qui sera votre nouveau professeur à partir de demain. Monsieur Smith, je vous présente Luce, Athanase, mais ici tout le monde dit Nat pour faire plus court, et enfin Kelvin, mon neuveu Vous êtes contents ?
-OUAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIS, hurla la petite Luce qui avait décidément un volume sonore bien élevé !
-Enchanté monsieur Smith, salua courtoisement Athanase
-Humpf, grommela Kelvin »

J’étais un peu gêné par cette situation, mais ce n’était pas si désagréable. C’était juste un « public » un peu particulier, pas vrai ? Il y avait juste un détail qui me chiffonnait. Je demandais donc aux enfants :

« Je suis ravi de vous rencontrer mais… Vous n’êtes que trois ? Madame Chenoa m’a dit que…
-Morgane !
-Morgane m’a dit que vous seriez douze. »


C’est la petite Luce, la plus énergique et la moins timide du trio qui m’éclaira :

« C’est vrai que normalement on est douze mais ça fait un mois qu’on a plus classe parce que m’dame Meika elle est morte et que ya plus personne pour nous faire cours. Du coup déjà que les autres élèves, y vont pas tout le temps en classe ben ça fait un petit moment que les autres ils viennent plus. Y vont aider leurs parents ou jouer dans la forêt ! »

Morgane confirma :

« Tout à fait. Votre première mission sera d’ailleurs de retrouver vos élèves manquants et de les faire revenir en cours. Mais je vous fait confiance. Ces Captis Ball à votre ceinture indiquent que vous êtes dresseur non ? Eh bien ça ne sera pas plus difficile que de capturer des Pokémon ! »

J’aimais bien ce genre d’humour assez cynique même si je ne le montrais pas pour ne pas effrayer les enfants, qui semblèrent ne pas réagir aux porpos de la chef. Ils devaient en avoir l’habitude.

A cet instant précis, le bruit ambiant retomba, les Kataniens attendant probablement une remarque de ma part. Je pus en profiter pour remarquer que la pluie tombant toujours sur le gros toit de pierre. Mais désormais, elle ne me dérangeait plus. A cet instant précis, j’entendis un petit baillement sur ma tête. Bernadette s’éveillait de sa sieste. Je me demandais aussi pourquoi elle n’était pas intervenue plus tôt. Elle devait dormir depuis que je m’étais réfugié sous l’avant-toit…

Égale à elle-même, elle jaillit de ma chevelure dès qu’elle remarqua les enfants et commença à léviter autour d’eux en clinquant joyeusement, ce qui ne manqua pas de ravir les mômes. Luce Lâcha même un « Woah, une Korillon ! TROOOOOOOP COOOOOOOOOOOL ! « 

Je sus alors que la gamine avait un excellent feeling avec Bernadette. Nat aussi semblait apprécier le petit grelot mais Kelvin se contenta de lui jeter un regard terne avant de soupirer et de regarder ostensiblement le plafond. Pas commode ce petit-là… Dame Chenoa… Morgane semblait elle aussi enchantée :

« Vous avez une Korillon ! C’est parfait ça ! Elle pourra vous aider à sonner la reprise des cours et à réclamer le silence » ! »

Parfait oui… Il y a des jours comme ça… Où la vie nous montre une autre voie… Enfin je crois !
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