Delsin ne combat qu’en absolue nécessité, souvent dans le cadre de ses recherches. Il n’y a jamais pris goût comme d’autres gens de son âge. Même qu’il reconnaît le danger de ce type de batailles dans la vie sauvage. Les Pokémon à l’état naturel peuvent être plein de surprises, et le garçon préfère savoir exactement ce qu’il en est. En voyant trois matous leur barrer la route, il se doute que Corvus et lui n’auront pas la chance de l’éviter. Heureusement, l’Érudit n’est pas démuni dans cet art non plus et fait aussitôt appel à la protectrice qui l’accompagne, le choix le plus judicieux dans son cas. De loin la plus puissante de ses compagnons, elle intimide ses adversaires d’un grondement rauque qui fait s’illuminer son corps quelques instants. Devinant que la louve s’est gonflée à bloc, Delsin sourit. Nul doute qu’avec la Lougaroc et l’Osselait, ils seront vite débarrassés de leurs adversaires et qu’ils pourront quitter ce lieu au plus vite. Il semblerait que le scientifique ait quelque peu sous-estimé la dangerosité des lieux, ce qui bien sûr ne l’empêcherait pas du tout de revenir si l’occasion s’y présentait. Un drôle de paradoxe que le jeune homme, entre extrême prudence et manque d’audace, et pure témérité. Comme on dit, tout est une question de dosage dans la vie.

La Lougaroc s’élance vers la Chacripan, son adversaire toute désignée. Contre toute attente, c’est la féline qui cogne en premier d’un coup de patte venu de nulle part, figeant un instant Kateya, permettant une ouverture pour un second assaut : un jet de sable et de poussière qui aveugle la louve. Celle-ci gronde, éternue et tente de se défaire de sa douleur à ses yeux. Le chat en profite pour lui infliger un combo de coups de griffes directement sur le museau. Ça y est, la Lougaroc est furieuse. Avec une vitesse fulgurante, elle s’élance de son Vif Roc, renversant son adversaire avant de lui sauter dessus. Elle prend la Chacripan dans sa gueule et la balance méchamment de part et d’autre de sa tête avant de la jeter au sol. Le chat en profite pour prendre ses jambes à son cou, en bien mauvaise posture. Kateya ne la poursuit pas, elle se retourne plutôt vers Delsin qui a trouvé un nouvel ami : une Funécire qui semble l’inviter à le suivre.

«Corvus, je pense qu’en suivant ce spectre, nous parviendrons à…»

Il ne finit pas sa phrase. Le Polichombr qui lui tournoyait toujours autour d’ici là vient de surgir devant le garçon, en guise de protection. Une balle spectrale se forme devant lui avant d’être projetée en direction du Funécire, qui l’évite de justesse. Le Polichombr émet des cris étranges et tire la langue, comme pour intimider l’autre, qui finit par partir avec un petit rire sinistre.

«Oh… Merci Polichombr ! Je suis un peu naïf en compagnie de spectres. Heureusement que tu veillais sur moi.»

Le petit fantôme vient se poser sur son épaule, la langue toujours sortie, avec une expression un peu stupide qui ne charme que Delsin. Pourtant il sent son cœur fondre devant ce drôle d’énergumène. Il ferait un bon sujet d’étude certainement, mais au-delà de cette conviction, le garçon a tout simplement envie de connaître mieux ce drôle de numéro. Voyant que de toute manière le Polichombr ne le quitte plus, que c’est chose faite.

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We stop looking for monsters under our beds
when we realize they are inside us.
Crédit Image : Sarah Ford

D’un bond, le matou bleu évita le projectile de l’Osselait. Cet orphelin pleurnichard s’imaginait-il vraiment l’atteindre de cette manière ? Peuh ! S’en était presque dégradant. Dans son arrogance cependant, le Miaouss ne vit pas l’os revenir dans sa direction et lorsqu’à son second passage le projectile percuta la tête du chat, le félidé manqua de tomber, emporté par la surprise du mouvement. Blessé dans son orgueil, la fureur du Miaouss n’en fut de décuplée. Rancunier, il se jeta sur Shama et lui asséna un nombre incalculable de coups de griffe, mais digne enfant des montagnes de Sakai, le petit Osselait était coriace.

Soleil quant à lui s’était donné pour objectif de venir à bout du second Miaous à la fourrure sombre. Le chat regardait la petite souris comme un chien l’aurait fait d’une saucisse et sans attendre, le Pichu frictionna le rose de ses joues, laissant ainsi son corps se charger d’une électricité nouvelle qui, bientôt, se mit à crépiter autour de lui. Le Miaouss eut la curiosité de l’observer, mais il ne manqua pas de le regretter car lorsque l’attaque fondit finalement sur lui, le coup tétanisa chacun de ses muscles. L’éclair attira un instant l’attention du chat au pelage bleu et, profitant de cette inespérée diversion, Shama le frappa violement de sa tête. Le crâne d’os qui lui servait de casque percuta le front du Miaouss, qui en fut sonné l’espace de quelques secondes.

A côté d’eux, Kateya se chargeait de la Chacripan. La louve ne lui laissa aucun répit et bientôt, les trois pokémons alliés mirent à mal le groupe opposant. Sentant le vent tourner, l’adversaire de Soleil tenta non sans difficulté de prendre la fuite, mais la paralysie rendait ses mouvements saccadés, difficiles. En d’autres circonstance, Corvus n’aurait pas manqué de sourire en voyant l’étrange danse que le chat chorégraphiait dans sa fuite, mais son humeur s’était quelque peu dégradé en voyant la tournure que prenaient les évènements. Tandis que les pokémons adversaire s’affairaient à fuir, une petite Funécire lévita devant eux en s’agitant. Delsin semblait vouloir la suivre mais le sakaien ne partageait pas sa confiance … est-ce que quelque chose, dans ce maudit manoir, était simplement digne de confiance ? Cela lui paraissait peu probable. L’un d’eux, pourtant, semblait leur vouloir du bien : devinant les villes attentions de la bougie flottante, la Polichombr que Corvus avait aperçu un peu plus tôt s’interposa et chassa la Funécire, qui déguerpit bien vite sans demander son reste. Le soldat observa un instant l’étrange duo que l’érudit et le Polichombr formaient … c’était à n’y rien comprendre.

Profitant de savoir la voie libre, Corvus s’empressa de quitter la salle de réception, abandonnant sans regret les pokémons qui s’y trouvaient encore et qui, s’ils l’avaient pu, n’auraient pas manqué de faire d’eux leur repas de force vitale, quitte à gober leur âme avec. Shama et Soleil lui emboitèrent le pas et le guerrier ne souffla que lorsque le calme fut définitivement retombé dans le vaste manoir. Qui avait eu l’idée de venir déjà ? Comme une ombre, le sakaien aperçut Salava les rejoindre, l’air de rien. Arceus seul savait par quel miracle, l’oiseau qu’elle tenait dans sa gueule n’était pas encore dans son estomac et le jeune homme s’empressa de le récupérer avant que l’idée ne lui vienne. Un peu agacé, il la rappela dans sa Captis Ball et déposa la seconde Minisange contre lui, à côté de la première. Deux créatures en une seule journée, Ewa allait le tuer …

L’émotion passée, Corvus jeta un regard en direction de Delsin. Les pokémons du manoir avaient-ils eut leur compte ? C’était un peu naïf de l’espérer, pourtant Corvus voulait y croire. Il rangea son épée mais garda tout de même Shama et Soleil avec lui, avec eux … on n’était jamais trop prudent, n’est-ce pas ?

« — Que cherches-tu en particulier ici ? » lui demanda-t-il finalement.

Après tout, peut-être pouvait-il l’aider. Corvus n’avait pas encore pris le temps de s’y intéresser … était-il là pour les pokémons en eux-mêmes ? Pour étudier leur habitat ? L’histoire de ce manoir ? Dans l’esprit du soldat, tout ça était un peu flou.

HRP - MODO COMBAT:

Quitter la salle de réception soulage tout de même Delsin. La possession puis l’éclair du Pichu l’ont laissé sensiblement épuisé, et il sait qu’il leur reste un long chemin à effectuer pour revenir sur leurs pas, vers Enogen. Il aura au moins eu la chance de collecter des données intéressantes pour ses recherches, préalables et nécessaires à l’écriture de la thématique pour sa thèse. Au final cette petite expédition n’aura pas été perdue bien au contraire ! Delsin se juge satisfait malgré les difficultés rencontrées. Il s’y attendait à vrai dire, quoi que la possession soit une surprise tout de même. Comme il pouvait s’y attendre, le Polichombr le suit, et Delsin a déjà un nom pour lui : Kwanita, qui signifie «les spectres sont amis». Certains, certes, seront toujours mal intentionnés, le garçon n’a pas l’intention de se laisser emporter par les mauvaises expériences vécues ici. À ses yeux, ils sont simplement différents. Puis ce petit fantôme lui prouve bien que certains sont capables de bienveillance.

«Je cherchais surtout un premier contact avec mon sujet d’étude, puis avoir capturé deux spectres ne peut certainement pas faire de tort pour la suite des choses. J’aimerais écrire une nouvelle thèse et étudier plus spécifiquement ce type de Pokémon puisqu’ils restent méconnus et mystérieux. Disons que j’étais en recherche d’inspiration aujourd’hui, ce n’est pas quelque chose pour lequel vous pouvez m’aider, Corvus.»

Il soupire. Il se sent étrangement en attente de quelque chose ces derniers, comme si sa vie retenait son souffle. Il n’est pas encore convaincu d’avoir choisi le bon sujet de recherche pour lui, néanmoins sa curiosité naturelle l’empêche de faire marche arrière. Il ignore encore que dans quelques semaines, le destin le placera sur un tout nouveau chemin, un qu’il n’aurait jamais pu même envisager. Il caresse la tête de Kateya pour la remercier de son beau combat une fois de plus.

«À vrai dire, je pense que j’avais quelque chose à prouver aujourd’hui. Voyager est quelque chose que j’apprécie énormément, mais qui est difficile pour moi ces derniers temps. En septembre, j’ai eu peu de chance lors d’un voyage vers Mido… J’ai été attaqué par des brigands et j’en conserve de bien amers souvenirs. Si j’avais eu une escorte, peut-être que ce ne serait jamais arrivé.»

Delsin redresse le visage vers son homologue. Il n’a jamais eu crainte de reconnaître certaines faiblesses, il ne s’est jamais prétendu fort physiquement ou apte au combat. Ses forces résident ailleurs, et la crainte qu’il peut ressentir face à ce qu’il a vécu n’est que naturelle.

«Je voulais me prouver que ça pouvait bien se passer. Et ça a été le cas ! Enfin, hormis peut-être la possession bien sûr. Mais j’ai appris à craindre les humains bien plus que les Pokémon dans ma vie. Peut-être trouverez-vous ça stupide. Que vous soyez là me rassure, en tout cas.»

A-t-il répondu à sa question ? En tout cas il a été plus honnête qu’il ne l’a été depuis longtemps. Peut-être est-ce que cela faisait partie de son processus aujourd’hui ?

Cet événement le marquera probablement à jamais. Car il a peur. Une peur tout à fait justifiée à ses yeux et d’autant plus difficile à se débarrasser. Delsin est un homme de faits, il se complaît à étudier les statistiques sans se douter que l’état émotionnel dans lequel il peut se trouver peut parfois fausser les données. Il a l’habitude de se détacher de ses émotions habituellement, toutefois il demeure parfaitement humain et ainsi sujet à ses faiblesses caractéristiques. La probabilité donc d’une seconde attaque lui apparaît non pas plausible mais simplement inévitable. Il veut s’y préparer du mieux possible, de par ce fait il a eu l’idée de s’exposer graduellement au danger afin de l’apprivoiser. Une idée pas dupe en soi, avec des conséquences aujourd’hui un peu désastreuses si on exclue bien entendu sa capture non prévue de deux alliés. S’il se souvient ? Oh, Delsin ne pourrait tout bonnement pas oublier, même s’il le désirait. Or, il ne le veut pas, il veut la justice. Il n’a pas l’héroïsme d’autres par contre; il ne cherchera pas le danger pour rien. Il se sait sans ressources dans le domaine des armes et aussi sans alliés. Hormis peut-être… Corvus ? En tout cas, le soldat semble porter une attention particulière aux Hurleurs et à leur histoire, posant des questions avec une curiosité qui ne fait aucun doute.

«Ils s’appellent les Hurleurs, c’est un groupe qui, de ce que j’en comprends, a une forte influence là-bas. Certains de leurs membres portent des tatouages au visage. Ils cherchent surtout à contrôler certains secteurs économiques, mais j’ai l’impression que leur implication et leur influence est plus profonde. Ils ne cherchaient pas à m’attaquer ce jour-là, mais bien à s’emparer des lettres que mon guide messager transportait.»

Delsin demeure silencieux. Il n’aime pas énormément l’idée que Corvus se lance à la recherche de ces brigands, or il s’agit aussi de son travail. Puis de ce qu’il en sait, les Hurleurs n’oeuvrent pas seulement dans leur Mido d’origine, mais aussi sur les routes du monde, surtout celles vers Sakai. Peut-être le cavalier aérien est-il destiné à croiser leur chemin lui aussi. Ce que dit alors le jeune homme en répétant les paroles de son père fait sourire amèrement le garçon, qui caresse la tête de Kateya, perdu dans ses pensées. Si Corvus savait tout ce qui se trame en lui. Dernièrement, ses pulsions vengeresses se sont apaisées, grâce notamment au contact rassurant et épanouissant qu’il entretient avec sa bonne amie Trixie. Malgré tout, une part de lui demeure meurtrie et encore avide d’une violence inavouée.

«Ton père a parfaitement raison. Les Pokémon en ce sens ont une longueur d’avance remarquable. Dans mes voyages je n’en ai jamais rencontré d’aussi perfide et cruel que ce que j’ai pu observer chez l’être humain. Corvus, je t’en prie, conserve ces informations, mais ne va pas à leur chasse. Je ne devrais probablement pas demander une telle chose d’un soldat tel que toi, or je ne peux m’empêcher de penser que… Eh bien toute cette situation, je dois apprendre à la gérer par moi-même. Je sais néanmoins reconnaître mes limites. Si j’ai besoin d’une aide, je saurai à quelle porte frapper.»

Il essaie de signifier, maladroitement, qu’il a perçu le message pourtant explicite du soldat. Qu’il a, dans ce vaste monde, plus d’un allié. Cette idée anime une moue pas mécontente du tout sur son visage. Il n’a pas l’habitude de se sentir ainsi… soutenu ? Il ne laisse pas souvent sa garde, pourtant les événements de septembre lui ont fait reconnaître qu’il ne peut tout assumer dans sa vie seule. Corvus sera là, et surtout il le fera sans poser de questions indiscrètes. S’ils ne sont pas particulièrement proches maintenant, peut-être que ce sera le cas plus tard. Après avoir laissé Trixie entrer dans sa vie, la perspective de faire de même avec un jeune homme qu’il estime tel que l’héritier Eddaryon lui plaît assez.

«Rentrons à présent. Je pense que nous avons eu notre lot d’émotions.»

Ensemble, ils quittent les prémisses. Encore, le petit Polichombr accompagne son nouvel ami en faisant toutes sortes de simagrées. Delsin rappelle Kateya à sa balle avant de monter à dos du Tauros, non sans promettre intérieurement à la louve qu’un jour ils obtiendraient justice.

Hors-Jeu:

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Les Hurleurs hein … pourquoi Corvus n’en avait-il jamais entendu parlé ? C’était là un mystère qu’il comptait bien résoudre. Puisqu’ils sévissaient à Mido, peut-être l’armée sakaienne avait-elle jugé superflue de s’en préoccuper … ce n’était pas leur problème après tout, sans doute. Pourtant, c’était celui de Corvus désormais. Maintenant qu’il avait conscience de leur existence, le soldat ne manquerait pas d’y faire attention. Si Delsin disait vrai et qu’ils étaient si influents que cela, le sakaien se doutait qu’il en entendrait de nouveau parler un jour ou l’autre … d’ailleurs, il comptait bien en toucher deux mots à Cassius. Peut-être le vieil instructeur en savait-il plus à ce sujet ? Corvus était curieux de le savoir.

Malgré les séquelles psychologiques qui marquaient encore l’esprit de Delsin, l’érudit ne souhaitait pas voir Corvus partir à leur recherche, et sa volonté de se venger ou non n’avait rien à voir là-dedans ; non, Delsin voulait régler cela lui-même. S’il n’avait pas l’intention de faire cela tout seul, il voulait faire partie de ce processus et Corvus pouvait le comprendre. Cela faisait partie d’un cycle après tout et à sa place, le soldat aurait fait la même chose. Gare à ceux qui réglaient ses comptes à sa place.

« — Je respecterai ta volonté Delsin. Je sais que c’est ton combat, et si je ne manquerai pas d’y prendre part, je me garderai bien de le faire à ta place. Je peux tuer les hommes pour toi, mais pas la peur qu’ils ont insinué en toi, toi seul peut le faire. Lorsque tu seras prêt, nous serons là pour prouver à ces Hurleurs que les lames de Sakai restent toujours acérées » déclara Corvus.

Pour cela, Deslin pouvait lui faire confiance : combattre était le domaine de prédilection de Corvus. Il en avait d’autres bien sûr, mais aucun de ses talents ne rivalisaient avec celui-ci et pour cause : c’était simple, trivial, terre à terre. Il avait tout pour y arriver et il y arrivait effectivement, malgré tout ce qu’Assam pouvait trouver à en redire.

Finalement, l’érudit lui proposa de rentrer et Corvus approuva. Ils avaient eu leur lot d’émotions effectivement et le jeune homme craignait de voir le nombre de créatures éclopées grandir s’ils avaient le malheur de s’aventurer plus longtemps ici. Deux Minisanges étaient déjà largement suffisant à son sens et il savait d’avance qu’Ewa et plus encore Assam ne manqueraient pas de lui reprocher cet élan de bonté. Corvus et Delsin s’affairèrent donc à sortir de l’obscur édifice et le jeune homme ne rappela Shama et Soleil dans leur Captis Ball que lorsqu’ils furent sorti de la bâtisse abandonnée. A l’extérieur les attendait toujours – fort heureusement ! – les deux pokémons qui leur avaient permis d’arriver jusqu’ici sans encombre. A l’abri dans les sacoches de la selle, Corvus installa les deux Minisanges blessées, qui se lovèrent sans se faire prier dans le nid de fortune ériger à la hâte par le jeune homme. L’une d’elle fixait intensément quelques choses au-dessus d’eux et lorsque le noble leva les yeux pour voir de quoi il s’agissait, Corvus découvrit un Cornèbre perché sur une branche non loin d’eux. Bien vite, le soldat s’en désintéressa … pas de quoi en faire une fixette, vraiment, d’ailleurs l’oiseau s’envola lorsque les sakaiens lancèrent leur monture pour prendre le chemin du retour, abandonnant sans regret le sombre et lugubre manoir hanté des Clavy.

HRP: