La pluie avait cessé et le soleil était enfin revenu. Les activités en pleine air était donc de retour, notamment les ballades en forêt que les Midoyens appréciaient grandement, que ce soit à pied ou à dos de pokémon. Et c’est en effectuant ce genre de promenade que Ceriza se rappela d’un détail important à propos d’une de ses conseillères qui n’étaient guère à l’aise avec les Haydaims. Hors, pour l’instant, la Cheffe n’avait que cette monture dans son arsenal, les Haydaims étant largement suffisant pour ses besoins de Négociatrices puis d'Émissaire, mais en tant que Cheffe, elle pouvait se permettre d’avoir plusieurs montures pour différentes situations. Dont mettre à l’aise une conseillère. Surtout quand cette dernière la soutenue dans sa candidature.

En matière de pokémon, Ceriza n’avait aucune pudeur à se tourner vers Ildra, sa fiancée, qui se mit en relation avec Asril pour chercher de potentielles montures. Aujourd’hui, il en avait quatre à présenter et ils étaient dans la cour du château avec leur Palefrenier attitré. Ceriza revêtit sa tenue et sa coiffure de cavalière (voir ici), Autan posé sur son épaule et quel ne fut pas sa surprise en voyant une “monture” se distinguer des autres par sa taille plus qu’imposante.
Le messager et son Arcanin discutaient avec les représentants des autres nations jusqu’à ce que la Cheffe arrive. Les invités baissèrent respectueusement la tête, la Midoyenne fit de même avant d’observer plus attentivement les quatre pokémons.














Une jeune femme qui n’avait pas de pokémon à ses côtés cachaient mal sa joie concernant le choix de la fiancée de la Cheffe. C’était sans doute un immense honneur d’être au service d’une proche de la haute cour, même si c’est d’une autre nation.












Ceriza lâcha un petit rire puis regarda les montures, toute scellé et prête à être monter .
















Ceriza commença à circuler devant les pokémons avant que le Colombeau ne s’agite et lui montre le soleil d’un mouvement de tête. Elle avait rendez-vous avec sa conseillère dans peu de temps.





Il fouilla dans la sacoche posée sur Helena, son arcanin et tendis le nécessaire, permettant à Ceriza de rédiger sa missive.











Ceriza roula sa lettre et la tendit à Autan qui l’attrapa d’une patte.





L’oiseau s’envola et disparu en quelques battements d’aile. Ceriza, elle, se tourna vers le Rexillius, effectivement séduite par sa carrure imposante. Le pokémon posa un genou à terre et on l’aida à monter et à s’accrocher à la selle. La créature se relève et la Cheffe put profiter de toute la hauteur, offrant un point de vue assez impressionnant, il fallait l’admettre.






Le Palefrenier attitré fit une révérence et commença à guider l’imposant Rexillius, faisant sourire la cavalière qui sentait la puissance et la force du pokémon à travers ses mouvements. Une sensation presque enivrante. Les gardes de Ceriza étaient tendue sur leur monture (dont aucun n’était un Haydaim). Si la Bête décidait de n’en faire qu’à sa tête, il serait difficile de sauver la Cheffe, coincé entre la tête et la collerette, mais bon, en tant qu’élite de l’élite, il fallait être prêt, surtout lors de situation potentiellement difficile comme celle-ci.

Lettre de Ceriza:

Le fier Rexilius venait de finir son tour de cour et, Ceriza ne l’admettra jamais, mais elle était conquise. Pendant un instant, elle avait eu l’impression d’être la Cheffe du monde. La puissance de la créature semblait avoir parcouru toute sa peau et l’égo déjà surdimensionné de la cheffe avait été flatté d’être au-dessus de tout ce beau monde. Cependant, la réalité la fit redescendre sur terre, lorsque la conseillère arriva finalement et lança quelques éloges qui furent fort apprécié. Ceriza fit signe au dompteur et le Rexilius posa de nouveau un genou à terre pour permettre à la Cheffe de répondre.



Techniquement, c’est vrai, mais Ceriza était une opportuniste alors, elle avait profité de l’occasion pour se faire un peu plaisir. Autan rejoins élégamment son épaule, roucoulant lorsque son amie humaine lui caresse son beau bidou (le plus beau de tous les bidous d’oiseaux d’Ekoe). Asril s’approche du groupe, sa fidèle Arcanin à ses côtés et baisse respectueusement la tête en direction de la conseillère.







Ceriza se retourne vers le reptile et sourit. Au fond, qui refusait une belle surprise ? Cependant, il ne serait guère juste si elle n’essayait pas les autres propositions. Qui sait, les apparences pouvaient être trompeuses.





Les Haydaims étaient la monture réglementaire et les variantes n’étaient guère plus hautes en terme de taille. Quelques aménagements seraient nécessaires.





Le dompteur tousse légèrement et explique que le pokémon était une femelle qui répondait au joli nom de Reiko.





Il avait toujours semblé à Ceriza que le Brindibou d’Amanda avait à peu près la même relation que celle qu’avait Autan avec elle. Proche, puisque presque en permanence à ses côtés.

Pokémon de Ceriza :

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Evidemment. Il était de notoriété que Lady Kotori avait “quelques” connaissances sur les montures des différentes régions. Voilà qu’elle cite un nom d’espèce de pokémon que Ceriza ne connaissait guère. La jeune femme laisse la demoiselle faire son choix et semble s'intéresser elle aussi à la Rexillius. Un petit sourire amusé horne le visage de la Cheffe qui décide, pour cette promenade, de prendre une autre monture. Un Arcanin ? Un Brutapode ? Ou bien un Bourrinos ?  Elle aurait le loisir de tous les essayer, mais Asril lui avait déjà fait quelques tours à dos d’Arcanin, c’était donc un terrain connu. Par contre, étonnamment, elle n’était jamais montée à dos de Brutapode. Le Bourrinos, bien que semblant être une monture des plus robustes, manquait de charme. Ceriza savait qu’elle dégageait une certaine aura, il fallait que son destrier soit du même acabit.



Ceriza présente sa main au pokémon qui renifle pendant une longue minute… avant de faire une petite léchouille absolument adorable. La Cheffe lâche un petit rire et grimpe sur le dos de l’animal, se rappelant avec plaisir qu’étant de type Feu, le pokémon dégageait de la chaleur rien qu’en caressant son épaisse fourrure. Elle ne le cache pas : la Midoyenne était particulièrement frileuse.

L’Arcanin se positionne au niveau de la Rexillius qui transporte déjà sa nouvelle cavalière. Cette dernière fait une petite plaisanterie que Ceriza ne manque pas de répondre.



Même si sa conseillère l’avait percé à jour. Il y avait de très fortes chances que c’est cette Rexillius qui remporte cette petite compétition amicale. L’Arcanin était très gentil, mais il ne dégageait pas cette puissance enivrante qui lui avait tant plus chez le reptile.

Le Palefrenier s’avance et commence à répondre aux questions d’Amanda, visiblement habitué à ce genre d’interrogatoire sur les bêtes qu’il entraîne. Il explique que cette Rexillius est plutôt calme pour un individu de son espèce. Elle a été habituée à la foule, mais elle garde quelques moyens de pression quand cette dernière se montre trop intrusive (elle montre les crocs, gratte le sol avec ses pattes et en dernier recours : elle rugit). En cas de menace, elle a été dressée pour mettre sa cavalière à l’abri s’il y a trop de monde et attaquer si le terrain est dégagé.
Son régime est carnivore, mais elle a l’appétit assez facile. Concernant les aménagements, évidemment que l’animal sera pas mis dans une écurie. Il préconise plutôt un enclo avec un endroit pour qu’elle puisse se mettre à l’abri en cas de pluie. C’est une bête qui vit très bien seule et qui tombe rarement malade. Si cela devait arriver, il faudra demander à un soigneur, mais le pokémon connaît les gestes pour aider à identifier les maladies ou à présenter ses blessures.

En soit, choisir ce Rexillius, en plus de se faire plaisir, serait un excellent choix politique. Le pokémon venait de Sakai, ce serait un message fort à envoyer à leur voisin et à son peuple pour montrer la définitive réconciliation entre les deux peuples. Les petits détails étaient toujours d’une importance capitale.



On ne peut pas tout le temps s’amuser.

Pokémon de Ceriza :

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Sur le dos de son Arcanin, Ceriza regarde le jeune garde raccompagner le palefrenier. Ces souvenirs étaient vague, mais Nashoba n’était pas le cousin de la conseillère ? Pas que cela ai une importance capitale, mais c’était toujours “amusant” de voir des liens de parentés dans les hautes sphères de la société. On ne peut s’empêcher de penser que certains accès sont facilités, mais ce n’est guère le sujet du jour. Après tout, Lady Kotori s’entoure comme elle veut.

Les sujets du jour (et le rapport du matin ) ; la tempête. Evidemment, même si elle s’est dissipée, les dégats étaient encore là et il fallait déployer des efforts pour aider les Midoyens qui en ont souffert, sans oublier les habitants de Kuni venus se réfugier chez leur voisin. Cependant, elle fut surprise du second sujet : le bal masqué. Force est de constater que les arguments qu’elle avance sont tout à fait valides. Cela faisait beaucoup de bien à Ceriza de travailler avec des gens aussi compétent que prévoyant.



Avec un peu d’aide, la forêt se remettra de ses blessures. Certains Midoyens, par contre, pouvait être traumatisée et avait perdu leur foyer. Son peuple aimait certes les voyages, mais ils appréciaient revenir à un endroit fixe où il se sente chez eux et en sécurité. Ceriza commence à réfléchir, analysant quelques possibilités.



Ce serait là un bon début, les soldats n’étaient pas que des guerriers, ils se mettent aussi au service du peuple quand celui-ci en a besoin. Cette loyauté sans faille est un des atouts militaires de l’armée Midoyenne, puisque leurs défenseurs sont élevés dès leur plus jeune âge à l’art du combat.





D’ailleurs, maintenant que l’on en parle, il faut s’assurer que les blessés sont bien chez des guérisseurs et que ceux-ci ne manquent pas de quoi soigner. Mikta a l’avantage d’avoir moins subi de la tempête, il est donc tout à fait possible d’utiliser quelques unes de leurs ressources pour aider les habitants de la forêts. D’ailleurs, beaucoup de ses habitants s’étaient réfugiés dans les plaines, y trouvant cousin, cousine ou même ami qui pouvaient les hébergers quelques temps.






Pokémon de Ceriza :

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Ceriza ferma les yeux. Les brigands. On lui en avait un peu parlé, mais elle pensait que c’était marginal. Mais… D’après sa conseillère, le phénomène s’était considérablement amplifiée et il était impossible de diminuer les troupes. Il allait falloir compter sur le temps ou puiser des ressources ailleurs. En parlant de ressources, on parle évidemment des blessés et il y avait enfin les bonnes nouvelles : ils étaient tous auprès de leurs guérisseurs, mais il allait falloir prévoir un budget pour ne pas dilapider les commerces.







C’était rhétorique. Ceriza oubliait peu de choses et surtout, elle les faisait dans l’instant. A peine ce petit entretien terminé qu’elle se hâtera de rédiger une lettre pour organiser une réunion avec les conseillers concernés (que cela se déroule dans une heure ou lendemain).



Il y avait de quoi être fier de son pays dans des situations comme ça. Ce n’était pas fini, les habitants voulaient venir en aide aux autres et certains éleveurs et guérisseurs voulaient apaiser les pokémons blessés. Encore une bonne initiative, même si ce genre de comportement lui rappelait vaguement une de ses soeurs.
Ceriza fait un oui de la tête. Entouré de quelques gardes disponibles avec de bon pokémon, c’est un parfait plan de prévention pour éviter d’empirer la situation.

Amanda avait l’avantage d’avoir la tête sur les épaules et d’exposer les problèmes un à un, tout en proposant des solutions cohérentes. C’est à se demander à quoi Ceriza pouvait servir, néanmoins, elle avait sa petite idée en voyant le soupir caché de sa conseillère.







Allons, elle ne visait personne en particulier. Ou peut-être que si ? Allez savoir.





La disparition de l’ancien chef restait un mystère total. Les moyens déployés pour connaître les tenants et aboutissant ont été nombreux, mais le résultat n’était pas du tout satisfaisant. Elle avait juste remarquer que les Midoyens qui ne la côtoyait pas au quotidien semblait… soulagé, qu’elle soit encore là. Et après l’attaque du Grand Conseil, le sentiment s’était démultiplié.



D’ici là, inutile de s’imaginer cent scénarios. Cela ne fait que garantir des nuits peu reposante. De toute façon, Ceriza était plutôt une diplomate d’actions.



Pokémon de Ceriza :

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Quand elle était émissaire, on la jugeait trop “bas” dans l’échelle hiérarchique pour qu’on lui parle comme à un Chef (alors qu’elle représentait ce dernier). Si le précédent représentant Midoyen savait autant sur ces voisins, c’est parce que Ceriza avait dû trouver une floppée d’intermédiaire afin d’avoir les sources les plus fiables pour son chef (les voies directes n’étaient pas forcément les plus bavardes). Sans parler qu’elle avait déjà travaillé avec certains conseillers.
Néanmoins, en cas de crise, des éléments troubles faits de ce genre commençait à trop se voir et la Cheffe allait probablement sanctionnée si certains lui mettaient encore des bâtons dans les roues. C’est pas grave, en tête-à-tête, ce genre d’individus font moins les fiers. Ils comptent sur le soutien des ordres pour se donner de l’importance.  
Ah, si tous ces conseillers pouvaient être comme Amanda : force de proposition et d’accord avec elle quand les raisons sont bonnes.



Autan semble répondre à Eva. L’oiseau avait déjà vu son amie travailler tard, mais depuis qu’elle avait une fiancée, Lady Shalos séparait mieux sa vie personnelle et professionnel. La première étant désormais plus calme depuis que l’amour était à la maison (pauvres taverniers qui avaient perdu leur meilleure cliente lorsqu’elle a accepté la demande en mariage de Lady Bophor.)



Les deux jeunes femmes se redirigent vers la cour où Asril les attends avec les autres. Cette fois, c’est elle qui choisit la première : elle montera le Brutapode tandis que la Conseillère sera sur le Bourrinos. C’est donc reparti pour un tour.
Le pauvre cheval partait avec un net désavantage : son physique ne convenait pas à la Cheffe. Trop rustique. Trop bourru. Pas assez classe pour la demoiselle et elle ne se sentirait guère à l’aise dessus.
Le Brutapode était un troisième choix. En faite, tout semblait fade à côté de la puissante Reiko. Enfin, il fallait mettre ses caprices de diva à part, pour l’instant, on voulait parler de sa sécurité.





Espérons que la conseillère sera d’accord, parce qu’elle ne comptait pas céder davantage. Elle voulait vraiment s’amuser à cette fête.





Puis… Elle avait ce qu’il fallait, dans une Captis Ball. Un combattant redoutable, que sa fiancée avait entraînée. Impitoyable. Sanglant. Juste parfait.





Pokémon de Ceriza :

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Qu’il est agréable d’être entouré de personnes raisonnables et compétente. Honnêtement, cela faisait beaucoup de bien à Ceriza. La conseillère militaire qui approuve sa stratégie concernant le bal, c’était une bonne chose. Cela l’assurait de pouvoir y aller envers et contre tous (surtout quelqu’un).
La Cheffe était d’autant plus heureuse d’apprendre que Lady Kotori serait présente au bal. Pour assuré sa sécurité, soit dit-en passant. Bien sûr.





Bon, la vérité, c’est que les grandes soeurs aussi, pouvait être des Tyrans. Non en vrai, le soucis de la famille Shalos, c’est le nombre. Peu importe son caractère, si tu dois te farcir tous les Shalos, c’est un combat perdu d’avance et peu importe le domaine. Ca, c’était légendaire, dans la haute société de Mido.
Amanda parla également du voyage et la jeune Ceriza n’avait rien à redire. Ce n’était jamais elle qui organisait cela, c’était plutôt son Escorte ou sa fiancée qui s’en occupait.





Ceriza tourne la tête et comme si Celebi les avais entendu, voilà la jeune fiancée qui déboule sur le dos d’un magnifique Dodrio dont les têtes ne semblaient s’être mise d’accord que pour un ralentissement brutale qui envoyèrent leur cavalière rejoindre le sol.





Ceriza descendit de sa monture, mais la demoiselle est solide et est déjà sur ses pieds, non sans faire une grimace. De toute façon, elle passe au peigne fin, Ceriza l’examine avec toute son attention.









L’esprit d’Ildra capte qu’en plus des montures exotiques, sa future femme n’était pas toute seule.





Les trois têtes se relèvent en voyant qu’on s’adresse à eux et, la baissent à l’unisson. Au moins, ils ont compris qu’ils ont fait un truc pas très bien, c’est déjà ça. Ildra sourit à sa fiancée qui se décide de la relâcher.





Ceriza fit un oui de la tête. Pas qu’elle doutait des propositions de sa conseillère militaire, mais avoir le point de vue de sa fiancée sur la sécurité lui était vitale. Elle regarde Ildra remonter sur le Dodrio.











Ildra avale sa salive. Voilà quelques mois que Ceriza lui faisait ce genre de sous-entendu et… impossible de s’y habituer. Surtout pas en face de certaines personnalités. Son visage vire au rouge.





Le Dodrio se secoue et commence à courir, suivi par d’autres cavaliers très vexé d’avoir été semé pendant quelques instants. Ceriza se mordille la lèvre en voyant son adoooorable fiancée lui résister et lui échapper. Son bas-ventre gronde férocement, mais la Cheffe se reprends et sourit à sa conseillère.









Incorrigible.

Pokémon de Ceriza :

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