Carnaval - Le Thé Spirituel de Mido

Résultat de l'épreuve

Wow, mais c'est du bon thé, ça, monsieur Fendragon ! On dirait qu'il a bien écouté sa leçon ! Peut-être un peu trop sucré au goût de l'évaluateur, il n'en reste pas moins réussi puisque les effets apaisants se font sentir et on retrouve cette amertume typique. Même si ce n'est pas exactement la même recette, c'est réussi avec un joli 12 points !

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'Carnaval' : 8

Tandis que j’observe et admire les plantes qui sont à ma disposition, une dame s’approche avec une tasse fumante. Elle la dépose devant moi et me sourit délicatement.

« Monsieur Fendragon ? Bien ! Voici le thé que vous devez recréer. Prenez votre temps pour en analyser le goût et les saveurs.

-Merci beaucoup madame ! »

C’est avec enthousiasme que je saisis la tasse pour la porter à mes lèvres. Mmh ! Avant même de goûter le breuvage, je peux sentir son odeur. Elle est douce mais légèrement pointue. En bouche, le thé est amer, comme c’était dit lors de la présentation. Je suis plutôt en faveur du sucré, mais ce liquide fait très bien l’affaire !

Je peux en apprécier toutes les subtilités. Les midoyens sont vraiment talentueux en ce qui concerne les préparations. En y repensant, lors de ma visite à Mido, j’aurais dû demander à Lady Shalos de me montrer un fabriquant de thé. Ce sera pour une prochaine fois !

Quoi qu’il en soit, maintenant je vois ce qu’on attend de moi pour l’épreuve. La boisson est atypique, ce n’est pas à la portée du premier venu. Je penche la tête sur le côté, songeur.

Quelle plante serait la plus adaptée ? Par où commencer ? Je dois être précis dans cette recette mystérieuse si je veux m’assurer un score raisonnable. Je décide de laisser le côté amer pour le moment. Ce sera la touche finale, car le thé n’est pas si fort.

Au contraire, il me détend. Il porte bien son nom de « Thé Spirituel ». Je dois donc choisir quelque chose d’apaisant. Le tilleul me semble tout indiqué. Et puis s’il y en a, c’est qu’il y a grande chance qu’il fasse partie de la recette, n’est-ce-pas ?

Maintenant que l’eau boue, je peux y déposer quelques feuilles de ma sélection. Le temps est un élément crucial à prendre en compte lorsque l’on prépare ce genre de breuvage. Une infusion trop courte et il n’y aura pas assez d’effet, ni de goût. Une infusion trop longue… Ce sont les feuilles qui partent en bouillie.

Que pourrais-je ajouter ? Je n’ai pas envie que le thé soit un mélange de tout et de n’importe quoi. Je pense qu’il n’est pas si compliqué à réaliser. C’est ce que les organisateurs souhaitent nous faire croire pour nous induire en erreur… Eh bien, cela ne me ressemble pas d’être si méfiant ! C’est l’effet du défi.

Bon dans ce cas, je dois choisir le prochain ingrédient avec précaution. Je parcours la table du regard. Tous les brins sont magnifiques et leur arôme m’emplit les narines de bonheur.

Finalement, mon second choix de plante se porte sur l’aubépine. C’est un anti-stress que je connais bien. Pour Papa, c’est excellent mais pour moi aussi ! Ces derniers temps, j’en ai eu grand besoin. Une chance que je sois plus porté sur les plantes et les fruits que la viande en tout cas.

Voilà. L’aubépine trempe dans l’eau. Je n’ai plus qu’à attendre un peu et à goûter.

Quelques minutes plus tard, je sens que la préparation touche à son terme. Cela tombe bien car l’épreuve se termine.

J’hume les vapeurs de mon thé. Il sent divinement bon, j’espère qu’il plaira ! Mais avant, il me faut goûter pour être certain d’avoir fait les bons choix.

… Eh bien, il n’est pas trop mal. De la chicorée devrait suffire pour apporter le côté amer de la boisson originale. Voilà. Même si à présent, ce n’est plus à mon goût. Si j’ajoute un peu de ce miel, peut-être que… Ah, me voilà distrait par un candidat qui vient de se brûler. Il y a plus de miel que voulu qui se déverse dans ma préparation. Tant pis.

C’est l’heure du verdict. L’organisateur de tout à l’heure s’approche, toujours avec le même sourire sur les lèvres. Je lui rends, tandis qu’elle goûte mon mélange.

« … Oh ! Voilà un thé qui ressemble à ce que nous voulions. Je sens même l’amertume si délicate à obtenir. Bravo, Monsieur Fendragon. Un petit bémol… C’est un peu trop sucré, mais vous pouvez être fier de vous. »

Mon sourire gagne en intensité. J’ai réussi ! Ce thé n’est peut-être pas le meilleur, mais il est efficace. J’espère que les habitants de Kuni seront fiers de moi.

Solo

by reira

Résultat de l'épreuve

Euh ... c'est quoi cette odeur atroce ? Cette dernière émane de la préparation de Mlle Valencia. Les goûteurs font la moue et les participants s'écartent. Le jury trempent à peine leurs lèvres et grimacent wah le goût est à l'image de l'odeur. Ils ne veulent pas vous faire de peine, néanmoins ils sont obligés de vous dire que vous raté l’épreuve. Vous remportez 1 point.

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'Carnaval' : 1

Sitôt je débute que je me rends compte de la difficulté de mon entreprise. Malgré toutes mes bonnes intentions, je n’arrive simplement pas à me souvenir convenablement des arômes si particuliers du thé. Était-ce cette plante ? Ou celle-ci ? Une d’entre elles sent particulièrement amer, il doit y en avoir un peu, non ? Je sélectionne quelques plantes, presque au hasard finalement. Puis je retire mon bandeau pour voir ce que j’ai trouvé. Il n’y a qu’une seule herbe que je reconnais, il s’agit de la camomille. Sinon pour le reste… Bon, qui ne tente rien n’a rien. Ainsi je mélange les herbes, les réduit avec patience puis ajoute l’eau chaude. Aussitôt, je réalise que quelque chose ne tourne pas rond du tout : une odeur très forte et plutôt répugnante s’échappe de la concoction. Une tasse est remplie pour les juges et j’insiste pour en avoir une aussi. Malgré moi, je suis très curieuse de voir ce que j’ai produit. Qui sait, peut-être Imany serait-elle fière de moi ? En approchant la tasse de mon visage toutefois je devine que ce ne serait pas le cas du tout. Je l’éloigne rapidement de mon nez non sans une moue de dégoût alors que les juges rendent leur verdict.

«C’est absolument répugnant. Entre ça et une tasse de boue, je pense que la boue aurait été meilleure…»

«Quoi ? Mais non, vous exagérez, je suis certaine que ce n’est pas si mal.»

Prenant mon courage à deux mains, j’avale une grande gorgée de mon «thé». C’est… Complètement dégoûtant. Entre les morceaux gluants de feuille qui glissent lentement dans ma gorge et le goût de vieille vase… Je repose presque violemment la tasse, des larmes de dégoût aux yeux, cherchant désespérément à me changer de cette saveur infecte. J’attrape quelques baies sur la table pour m’aider, mais rien n’y fait.

«Je suis franchement désolée de vous avoir infligé ça… Cette note était parfaitement méritée. Maintenant, permettez-moi de prendre congé.»

Ce thé a bouleversé mon estomac et c’est nauséeuse que je rejoins Akeira, Aster et Corvus. Hagarde, je tente de me défaire de cette sensation désagréable qui m’afflige.

«Ça va, Leonys ? Vous êtes toute verte…»

«Ça va, Ak…»

Non, non ça ne va pas. M’éloignant prestement des deux jeunes gens, je cours en direction de quelques arbres à proximité, là où finalement mon estomac flanche pour rendre tout ce que je viens d’avaler. Aussitôt, je me sens un peu mieux, mais le goût de la bile et du thé régurgité m’accable.

«Lord Eddaryon, je vais aller voir si tout va bien euh… Vous pouvez faire l’épreuve en attendant, je doute qu’elle n’apprécie que vous la voyiez dans cet état…»

Arceus bénisse cette enfant tombée du ciel. Alors qu’elle me rejoint pour me frotter le dos alors que je suis parcourue de nouveau haut-le-cœur, je suis de nouveau pleine de gratitude envers cette domestique écervelée. Vraiment, que ferais-je sans elle ?

Hors Jeu:

LE THÉ DE MIDO

Ici la citation.

De toutes les épreuves du Carnaval, le Thé de Mido était celle pour laquelle Corvus avait le plus de … comment dire, pression ? En tant que fils d’une guérisseuse connu et reconnue dans tout Sakai et même au-delà, le jeune homme n’était pas sans savoir qu’il avait plutôt intérêt à briller au cours de cette épreuve. Sa mère, Ewa, ne le lui avait-elle pas dit ? Si, bien sûr qu’elle le lui avait dit.

La prestation de Leonys pour le Thé de Mido fut … catastrophique, vraiment, si bien qu’elle ne supporta elle-même pas sa décoction, qu’elle partit dégobiller un peu plus loin. Tandis qu’il l’observait disparaître derrière un bosquet, Corvus eut un pincement au cœur … tout de même, il avait de la peine pour elle ! Devinant qu’elle n’avait nul besoin de sa présence pour s’en remettre – Akeira avait raison, sans doute la kunioise se trouverait-elle gênée d’être dans cet état en sa présence – le sakaien s’approcha de la table, non sans une dernière pensée pour Leonys. Tout de même, au vu de ses talents pour la chose, elle avait bien fait d’engager Imany ! Alors qu’il s’apprêtait à commencer, une voix qu’il ne connaissait que trop bien l’interpella.

« — N’oublie pas ce que je t’ai dit. Si tu échoues, une étagère entière t’attend à la Grande Bibliothèque » déclara-t-elle.

C’était Ewa, dont le sourire non dissimulé trahissait la légèreté de ses paroles. Par reflexe, Corvus jeta un regard derrière-lui, en direction du groupement d’arbres derrières lequel avaient disparu Leonys et Akeira … non, Ewa ne les avait pas vu. Tant mieux. Le cavalier voyait pourtant, dans le regard de la guérisseuse, que son absence avait été remarqué, mais à sa grande satisfaction la sakaienne ne posa pas de questions. Au lieu de cela, elle effleura l’épaule de son fils, comme pour lui souhaiter bonne chance, et Corvus s’approcha alors en direction de la table et des juges qui, déjà, tenaient devant eux une coupe pleine d’un liquide encore chaud. L’homme lui tendit le récipient et, ignorant que Leonys avant lui s’était posée la même question, le sakaien hésita un instant … et si le thé était empoisonné ? Non, c’était ridicule, il devait arrêter d’être aussi parano … pourtant, alors que le jeune homme s’apprêtait à tremper ses lèvres dans le breuvage, il ne put s’empêcher de lever un regard méfiant en direction du juge. Après tout, le soldat qu’il était n’oubliait pas les tensions qui sévissaient entre les nations. Tandis qu’il laissait l’arôme du thé envahir son palais, une question effleura l’esprit du jeune homme : et si, cette fois, leurs ennemis agissaient dans l’ombre, dans le plus grand des secrets ? Le poison n’était-il pas parfait pour ce genre de plan ?

Nombre de points attribués pour cette épreuve : 2

Résultat de l'épreuve

~~Quelle chance de cocu, à ce stade-ci, je me poserais des questions si j'étais Corvus~~ Semblerait que la menace de sa mère porte ses fruits puisqu'encore une fois, le sakaien assure à son épreuve ! Son thé est peut-être un peu trop amer, mais on y retrouve effectivement la bonnes propriétés apaisantes du thé spirituel de Mido ! Il remporte 11 points au total !

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'Carnaval' : 9

LE THÉ DE MIDO

Ici la citation.

Jusqu’à présent, Corvus n’avait jamais eu l’occasion de goûter ce fameux thé dont les midoyens étaient si fiers. En temps normal, le soldat qu’il était n’était pas tellement du genre à s’attarder à ce genre d’occupations. Ces rares visites à Mido ne lui avaient jamais offert cette occasion, ironie était que cela se fasse aux frontières de Ran, si loin des forêts de la nation verte.

Goûter le thé ne l’aida pas tellement en réalité – son palais n’était pas assez développé pour cela – en revanche sa connaissance des plantes lui fut salutaire. Parmi celles disposées sur la table, le sakaien en connaissait la plupart, et son attention se porta spécifiquement sur une fleur large comme la paume de sa main. Semblable à une étoile au-dessus de laquelle s’étendaient une infinitude de longs pétales blancs et bleus, Corvus en connaissait les propriétés apaisantes, aussi son choix se porta-t-il sur elle plus que sur les autres. De toutes les épreuves de ce Carnaval, celle de Mido était la moins impartiale, car sans connaissances s’en sortir avec dignité était tout bonnement impossible. Vraiment, il fallait une sacrée chance pour espérer réussir sans … c’était du moins son humble avis.

Tout comme Ewa avant lui, le sakaien s’en sortit plutôt bien. Si l’art des décoctions n’était pas sa tasse de thé, bien que lointain les enseignements de la guérisseuse semblaient avoir portés leurs fruits. Un peu refroidit par le précédent thé proposé, le juge trempa très, très prudemment ses lèvres dans celui du soldat. En découvrant le résultat, son expression se transforma et sa surprise n’échappa pas à Corvus : un sourire sur le visage, il leva les yeux vers le cavalier en reposant la tasse.

« — Et bien, Lord Eddaryon, force est de constater que les chiens ne font pas des chats » affirma-t-il « Un peu amer, cela dit. Vous avez laissé la fleur infuser trop longtemps » déclara le juge, saluant tout de même sa performance.

Sa remarque ne lui fit ni chaud ni froid, tout simplement parce qu’exceller dans l’art du thé ne faisait absolument pas partie de ses priorités. Pourtant, par respect plus qu’autre chose, il remercia le juge pour son pseudo compliment avant de s’éloigner de la table, laissant la place pour les autres concurrents. Bien sûr, Ewa ne mit pas longtemps pour le rejoindre. Espérer échapper à son regard aiguisé aurait été mal la connaitre.

« — Et bien, Corvus, tu as eu de la chance on dirait » déclara-t-elle, un sourire sur le coin des lèvres.

Les coups d’œil qu’elle jeta à droite et à gauche conforta Corvus dans l’idée que l’absence de Leonys avait été remarquée, mais Ewa eut la décence de ne pas le questionner et le jeune homme en fut d’autant plus satisfait. En guise de réponse, la remarque de la guérisseuse lui arracha un sourire et sans un mot la nordienne s’éloigna, non sans jeter un dernier regard en arrière.

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