a criminelle sonna la retraite. D’un geste fluide elle rappella son pokémon, sauvant sans le vouloir la vie de Bravoure et des pokémons. La tension se dénoua d’un souffle. Bravoure laissa glisser son épée qui tinta sur le sol de pierre, s’appuyant contre le mur pour se soutenir. L’urgence de la bataille la quittait, la laissant déboussolée mais soulagée. Autour d’elle les vauriens fuyaient d’un même mouvement, se dispersant dans tous le sens comme des rattatas pris au dépourvus. Ils semblaient pris d’une panique sans nom. Le ptéra se redressait difficilement, la glace craquant sur ses écailles. Il était affaibli mais conscient. Contre le mur le miaouss aussi s’ébourrait, essayant vainement de se remettre sur pattes flageolantes. La Dame échangea un regard inquiet avec Sindri. Le jeune homme était lui aussi visiblement épuisé, sa lourde armure semblait peser comme dix, néanmoins il sourit quand même pour rassurer sa Chef. Tout allait bien, personne dans leur camp n’était mort et les bandits fuyaient. Ils pouvaient respirer.

Les yeux du rouquins s’écarquillèrent, le bras tendu vers elle alors qu’un cri s’avertissement résonnait dans la grotte. Bravoure n’eut pas le temps de se retourner pour voir ce qui l’horrifiait ainsi. L’explosion qui suivit secoua la terre, la Dame fut projetée en avant, rattrapée inextremis par le reptile de roche qui fit rempart de son large corps. Le souffle fit voler tout ce qui n’était pas attaché, éteignant brusquement les flammes et coupant la respiration. Sindri tomba à la renverse, emporté par son poids. La Dame pouvait sentir avec horreur la chaleur des flammes qui menaçaient de l’engloutir sans jamais y arriver, le ptéra veillait trop bien. Le bref moment aurait tout aussi bien pu durer une éternité.

En un instant la grotte avait été secouée jusque dans ses fondements, un pan entier du mur s’était effondré, révélant une cavité sombre. Un autre couloir d’où provenait un air frais, oublié par les âges et maintenant redécouvert par la destruction causée par l’explosion. La poussière retombait lentement, comme de la neige bercée par le vent. Bravoure se redressa, lançant d’abord un coup d’œil inquiet aux alentours avant que la colère n’assombrisse ses traits. Cette maudite vermine avait essayé de les enterrer vivants. Le ptéra la laissa partir, il peinait à garder les yeux ouverts.

« DAME BRAVOURE ! » s'écria Sindri, inquiet de sa santé.

« Tout le monde va bien ? »

Il y eu un son sourd derrière elle. Le ptéra venait de s’effondrer. Un peu plus loin, des rochers remuaient. Le miaouss sortit sa tête des décombres. Il s’ébroua violement avant de juger ses alentours de ses yeux dorés, agitant ses oreilles nerveusement. Mila avait rappelé son chien juste avant le dernier assaut. Bravoure s’agenouilla à côté de pokémon fossile, glissant doucement sa main sur les écailles de son museau. Il respirait mais était à bout de forces.

« Il faut soigner les pokémons. Ces pendards ne s’échapperons pas si facilement. » gronda-t-elle.

Elle se voyait déjà envoyer une garnison dénicher ces cancrelats dans leurs tanières. Sindri fouillait dans le sac d’Eldr. L’arcanin léchait ses blessures, de longues enfilades et quelques flèches plantés dans ses poils. Il en sortit quelques baies gelées et des pansements. Il lança des baies sitrus et prine à Mila pour ses pokés, emportant le reste avec lui. Il tendit les baies à sa Chef pour qu’elle les donne au pokémon pendant qu’il tentait de le bander le miaouss sans succès. Le chat se débattait comme un beau diable malgré ses blessures, feulant et griffant. Il ne voulait pas de pitié. Un vrai guerrier porte ses blessures avec fierté.

« Ça suffit. Tu te tais et tu te calmes. » ordonna Bravoure d’une voix polaire.

Aussitôt le chat s’assit, les yeux écarquillés sans bouger. Il avait reconnu la voix de l’autorité. Seul Sindri semblait surpris de son comportement. Il en profita néanmoins pour penser ses blessures en faisant de son mieux pour ignorer l’odeur nauséabonde de la créature. Est-ce qu’il lui arrivait de prendre des bains ?

« Le miaouss va bien aller mais je m’inquiète pour le ptéra… vous pouvez peut-être essayer de le capturer ? »

« Je n’ai pas de pokémon Sindri. »

Le garçon pencha la tête sur le côté. C'était vrai qu'il n'avait jamais vu sa chef avec un pokémon autre que les zarbis du palais. Peut-être ne savait-elle pas comment faire ? Bravoure lança un coup d’œil en coin à l’aspicot qui rampait doucement vers elle. La petite créature ne grimaçait même plus lorsque la Chef disait cela. Cela faisait des années qu’elle s’était forgée une carapace face à ces commentaires. Le rouquin portait toute son attention sur la vieille bourrique obstinée devant lui. Il aimait énormément sa Chef mais de temps en temps il ne comprenait pas ses réactions. C'était une occasion en or pour en avoir un ! De quoi avait-elle peur ?

« Ce pokémon vous a protégé, c’est ce qui l’a mis dans cet état. Ma Dame, si vous voulez le sauver il faut le stabiliser. Il sera sauf dans la Captis Ball. » argumenta-t-il. « Il n’y a que vous qui puissiez faire ça. Je vous laisse un peu d’intimité, je vais voir Mila. »

Il se leva pour laisser la Dame réfléchir. Le garçon dans sa bonté était persuadé qu’elle ferait le bon choix. Il fallait juste qu’elle s’ouvre à cette possibilité. On ne mentait pas à une Captis Ball. Elle pouvait lire les intentions les plus profondes. C’était un peu comme se mettre à nu devant un objet, le laisser vous juger. Il rejoignit Mila, s’époussetant un peu au passage.

« Vous n’aviez pas menti, vous êtes une excellente combattante ! Nous n’aurions pas survécu sans vous. Merci. Je m’excuse aussi que vos pokémons aient été blessés. » Il se tourna vers la cavité. « Je pense qu’il y a une sortie par là. Ça vaut le coup d’essayer, ça m’étonnerait que la glace ait fondu. »

De son côté Bravoure restait ainsi prostrée. Ne sachant que faire. Elle avait la Captis Ball dans la main, sa surface lisse et froid lui envoyait des frissons dans l’échine. La Dame avait toujours refusé de capturer des pokémons pour de nombreuses raisons. Le manque de temps, le travail que cela constituait, le risque qu’ils soient blessés dans ses manigances. Vengeance avait toujours été cette exception. Elle était comme Obscur, un compagnon silencieux dont la présence à ses côtés lui semblait acquise. Elle savait que ce n’était pas le cas. Elle refusait de penser que ce n’était pas le cas.

Son regard se glissa sur la petite aspicot qui vint se glisser dans ses vêtements. Tremblante de froid et de peur. Ce qu’elle avait fait aujourd’hui, elle ne le referait peut-être jamais. Terrifiée comme elle l’était des humains et de la foule. Les cris des hommes l’avaient tétanisé mais lors qu’elle les avait vu charger sur la femme ses petites pattes avaient bougé toutes seules. Même maintenant après tant d’années, elle voyait encore la jeune fille perdue et terrifiée enfermée dans un donjon moisi. Celle qu’elle avait eu envie de protéger. Vengeance leva ses petits yeux noirs vers Bravoure, elle savait quoi faire. Vengeance agita ses petites pattes, commençant à tisser quelque chose.

La véritable raison qui faisait que la femme refusait de capturer un pokémon c’était la peur. La peur d’être indigne et de se faire rejeter. De se faire juger, corps et âme par un autre être qu’elle-même. Elle savait que si la Captis Balls se craquait ou si elle ne fonctionnait pas du tout que ce serait sa faute. Un cœur noir comme le sien ne peut pas tisser de liens. Elle ne voulait pas être victime de ce ridicule. Subir une autre trahison. Pire encore, être la risée de tous. Cette pitoyable chef qui n’est pas assez bonne pour ses pokémons, l’était-elle au moins pour son peuple ? C’était tellement plus simple de ne pas en avoir.

Vengeance couina, attirant l’attention de la vieille Dame. De ses petites pattes elle avait tissé un fil. Fin, petit et laiteux, si facilement cassable, entre Bravoure et le ptéra. L’aspicot savait qu’elle ne pouvait pas communiquer par les mots avec sa dresseuse mais parfois les gestes sont tout aussi puissants. Bravoure souffla de dédain pour cacher sa décontenance. Elle n’aimait pas la manière dont le petit pokémon semblait comprendre ses états d’âmes.

« Qu’est-ce que tu fais ? » souffla-t-elle au pokémon insecte. « Non. Vengeance, non. Je ne peux pas. »

Le ptéra leva ses yeux sombres vers la Dame. Il ne comprenait pas ce qu’ils se passait, ne savait pas ce qu’était une « Captis Ball » ou ce truc gluant qu’il avait sur le nez. Il voyait seulement le tourment marqué sur le visage de la femme. De son museau il poussa doucement sa main. Celle qui tenait cette sphère grise. Lui et son gros cœur, même dans ce moment il refusait de voir d’autres souffrir. Il n’avait pas conscience de l’importance de ce geste. Une espèce d’appel muet. Une acceptation.

Bravoure écarquilla les yeux. Sa poigne se serra sur l’objet. Ces satanés pokémons. Pourquoi ici, pourquoi devant tant de monde ? Pendant un instant sa résolution flancha. Allait-elle réellement laisser un innocent mourir par faiblesse de cœur ? Elle ouvrit la ball. Laissant le pokémon disparaitre à l’intérieur avant de se lever brusquement. Elle refusait de voir le résultat. Elle avait agi sans réfléchit, dans la précipitation, de peur que si elle attendait quelques secondes de plus son cœur ne se referme à nouveau. Sentant des regards sur elle, elle reprit brusquement contenance. Chassant de la poussière de ses cheveux. Sa coiffure avait été défaite dans l’explosion. Elle émit un raclement désapprobateur avec sa langue, croisant ses bras. Comme pour se protéger de l’extérieur.

« Continuons. Avant que le froid ne s’installe. »  

On tira sur sa robe. Le miaouss lui tendait la Captis Ball du ptéra. Il la regardait avec déférence.

« Ah ! Non, pas toi aussi. Tu marches ! »

Sindri ne put s’empêcher de rigoler en voyant la scène. Inconscient du tourment de sa chef. Il ne voyait là qu’une vieille dame qui ne savait probablement pas comment fonctionnait cette technologie et qui se faisait assaillir de tous les côtés. Il tapota doucement Eldr. Ses blessures n’étaient pas très profondes. Elles pouvaient attendre d’être dans un endroit plus sûr. Le garde traversa la pièce pour mettre un pied dans le couloir qui avait été révélé par l’explosion.

« Si tout est bon, allons-y ! »

Le miaouss le rejoint en trottinant, se cassant la gueule sur des rochers avant de se relever comme si de rien n’était. Bravoure pesta dans sa barbe, il suffisait qu’elle donne une main pour qu’on lui vole un bras. Vengeance était accrochée à la fourrure du félin. Bravoure pouvait voir tout le désespoir du monde dans ses yeux alors que la petite chenille était trimballée dans tous les sens. La Dame esquissa un sourire avant de réaliser quelque chose.

« J’ai pas dit oui pour que tu viennes le chat ! »

La créature continua d’avancer en ricanant. Il prétendait ne pas entendre. Bravoure leva ses bras en l’air en grognant.

« Ils veulent tous me tuer ! » Elle lança un coup d’œil à Mila. « Vous n’êtes pas pas un pokémon, je ne vous adopte pas. Est-ce clair ? »

Elle partit ensuite rejoindre Sindri et le reste de la troupe. Dans sa main la Captis Ball lui semblait presque tiède.

es couloirs étaient étroits et humides et horribles. Bravoure faisait de son mieux pour ne pas pester à chaque pas. Il lui semblait que cette foutue mine en plus d’être sans fond, voulait justement les entrainer par le fond. Elle brossait de temps en temps cette maudite poussière qui s’accrochait à ses cheveux et la fourrure de ses vêtements. Ses deux compagnons de route ne semblaient pas s’en plaindre, avançant avec audace dans les boyaux de la mine. Le silence qui les habitait tranchait avec le chemin de l’aller. Sindri ne parlait plus et Mila était de toute évidence perdue dans ses pensées. La Dame préférait éviter cela, de peur de se perdre dans une spirale de remords sans fin.

Le groupe fit plusieurs détours ce qui permit à la Dame d’admirer le travail des mineurs. La manière dont la roche sombre avait été creusée était bien grossière mais la rigidité de l’ensemble était impressionnante. Même après toutes ces années d’abandon elle avait tenu bon. Il avait fallu une brusque explosion pour que la mine menace de s’effondrer. Un peu comme la paix à Ekoe. Construire après un dur labeur par leurs ancêtres et maintenant mise en péril par des attaques incessantes. Il allait falloir remplacer les vieilles poutres.

Sindri et Mila s’arrêtèrent à un croisement. Bravoure en profita pour attraper le chat et le tirer de côté pour attraper Vengeance qui se réfugia avec empressement dans sa manche. Le matou la regarda avec de grands yeux pendant quelques secondes avant de se rendre compte qu’il la fixait et de baisser piteusement les yeux. Il ne voulait pas la défier. Ayant décidé de la marche à suivre le duo de tête repris son avancée. Cette fois ci le chat resta aux côtés de la Dame. Pointant de sa griffe toutes les petites bosses et crevasses du chemin pour éviter qu’elle ne glisse dedans. Un peu chiant le chat. Bravoure soupira.

« Je suppose qu’il te faut un nom ? »

Le pokémon leva ses yeux dorés vers elle, pleins d’espoir. Seuls les plus braves guerriers recevaient des noms, les autres n’y avaient pas le droit, indigne d’être bénits par Oiseau Tonnerre. La Chef ne prit même pas une minute pour considérer. Il y avait certaines personnes qui portaient leur caractère comme un gant. Le miaouss en faisait partie. Il semblait avoir vécu toute sa vie en suivant son code. Courage, on fonce dans le tas et on avisera. Un seul nom pouvait sertir un tel personnage.

« Téméraire. »

La poitrine du chat se gonfla de fierté. C’était un grand nom pour son petit corps. Un nom qu’il porterait avec honneur. Bravoure fit la moue, faisant de son mieux pour ne pas juger ce pokémon sans cervelle. Être téméraire n’était certainement pas un compliment. Elle voulait l’agacer en lui donnant ce nom. Pourquoi fallait-il qu’elle se retrouve constamment entourée d’heureux idiots ?

La voix de Mila attira son attention. Devant ses yeux se révéla un pan du mur complètement lacéré de griffures. Sindri siffla, impressionné. Bravoure s’approcha de celles-ci, sa main pouvait aisément rentrer dans cette crevasse. Il ne lui semblait pas connaître de pokémon suffisamment grand pour pouvoir laisser de telles marques. Quel était donc ce titan ? Ces traces avaient-elles été laissée ici par l’une des bêtes ayant traversé le portail ou bien cela datait-il d’avant ? Du temps où la mine était encore utilisée.

Elle n’eut pas le temps de s’attarder dessus car déjà quelque chose d’autre attirait son attention. Une espèce de mucus visqueux aux reflets violets. Mila était accroupie devant, jugeant la chose avec curiosité. Téméraire piétina jusqu’à l’endroit où reposait le liquide, faisant mine de vouloir de battre avec le truc. Bravoure le poussa pour prendre sa place, accroupie devant la flaque. Elle retira un de ses gants pour toucher la chose du bout de ses doigts. La consistance était aussi étrange que la couleur.

« Je ne suis pas sûr que toucher ça soit une bonne idée, ma Dame. » s’inquiéta Sindri.

« Apporte-moi une fiole. » l’ignora-t-elle.

Le garçon obtempéra sous le regard inquisiteur du chat. Bravoure remplit avec soin la fiole, mettant le plus de ce fluide possible à l’intérieur. Il semblait se mouvoir doucement comme doté d’une vie propre. La Dame frissonna de dégout avant de ranger la fiole après s’être lavé les doigts à l’eau. Cette trouvaille avait été inespérée. Une bénédiction des dieux assurément. Palkia était de leur côté.

Un cri de Mila la fit sursauter. Elle pointait du doit la fin du long couloir où se couchait un soleil brûlant. Ils étaient libres. Bravoure lâcha un soupire de soulagement. Le groupe rejoignit l’extérieur avec une hâte non dissimulée. La Dame écarta les bras, prenant une grande inspiration pour profiter de la totalité de l’air frais. Un sourire de dessina sur ses lèvres alors que la joie de vivre retournait en elle. Elle gambada un peu dans les alentours pour observer le lieu. La glace n’avait pas atteint cet endroit mais elle pouvait voir au loin, un immense bloc de glace qui devait certainement être l’entrée de la mine. Elle sautilla presque sur place avant de se rendre compte qu’elle avait des spectateurs. Reprenant rapidement contenance, elle se tourna vers les deux guerriers.

« Eh bien, on peut dire que c’était une expédition mouvementée. Je suppose que vous allez retourner dans votre campement Mila. Sindri et moi-même devons retourner de ce pas à Enogen, il faut que je donne cet échantillon aux érudits le plus tôt possible. » Elle s’arrêta quelques secondes. « Evidemment, vous êtes la bienvenue à Enogen. Sachez que je vous suis redevable. Si besoin, présentez-vous aux portes du palais, dites votre nom et suivez les zarbis, ils vous mèneront jusqu’à moi. »

Sindri, libéra Hedda de sa Captis Ball. La large trioxhydre étendit ses six ailes, reniflant l’air avec curiosité. Elle posa ses yeux sur Mila, étudiant la jeune femme, comme si elle n’était pas sûre de savoir si elle pouvait ou non lui faire confiance. Le rouquin tapota doucement son poil, rappelant Eldr de son autre main.

« Merci pour tout Mila. Bonne chance pour vos recherches, j’essayerais de voir si je peux trouver un de vos écrits à la Grande Bibliothèque. »

Il aida ensuite la Dame à monter sur le dos du pokémon dragon. Téméraire était bouche bée. Il allait voler ! Voler dans les airs comme Oiseau Tonnerre ! Cette femme était définitivement une élue des dieux ! Il sauta d’un bond sur les poils du pokémon qui le regarda faire avec ses gros yeux avant de s’installer confortablement devant la Dame. Il tapait énergiquement le dos de la créature de ses pattes, pressé de partir. Sindri monta à la suite de sa Chef, la sécurisant de ses bras, il savait qu’elle n’était pas la meilleure cavalière qu’il soit. Bravoure adressa un dernier salut de tête à Mila avant que le pokémon noir ne décolle. Le ciel était glacial mais l’air qui fouettait ses joues la rassurait, pourvu qu’elle soit loin des sous-sols tout allait bien.