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 Mayan Zera
Mayan Zera
Mayan Zera

Combat


Messages : 26
Écus : 79
Âge du Personnage : 19
Métier / Occupation : Cusinière itinérante
Lieu de Résidence : Orion, à Ran mais voyage beaucoup !
Équipe Pokémon :
Mayan Zera Miniature_650

Toldelnik "Nik" ♂

Mayan Zera Miniature_443_DP

Gravelax "Lax" ♂

Combat


Message Sujet: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyJeu 2 Avr 2020 - 14:43

MAYAN ZERA
La faim de vivre !

INFOS

Nom : Zera
Prénom : Mayan
Surnom : Elle n'apprécie aucun de ces anciens surnoms mais libre à vous d'en trouver de nouveaux !
Espèce : Humaine
Genre : Féminin
Âge et date de naissance : 19 ans, née le 02/04/200
Type de la Magie : Combat
Royaume : Ran, ville d'Orion
Métier / Occupation : Cuisinière !
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon
- J'aimerais qu'on lance le dé chromatique

Mayan Zera Chespin
Trodelnik | Marisson ♂
Jovial - Pare-Balles

Description :Trodelnik le Marisson n’est pas le seul Pokémon que Ken a capturé pour sa disciple. En réalité, le maître de Mayan a capturé cinq Marisson à la fois, toute une fratrie dont Nik est le troisième membre. Ce dernier a été offert à Myan et son maître a gardé les quatre autres.

Ken souhaitait avoir le choix pour offrir le mailleur compagnon à Mayan. Il voulait un Pokémon à la fois suffisamment docile pour bien s’entendre avec la jeune fille et suffisamment teigneux pour ne pas supporter de rester passif dans un combat ou en cuisine.

Bien que robuste, le Pokémon ne devait pas non plus être trop puissant et sûr de lui. Il devait pouvoir évoluer et s’affirmer au même rythme que sa dresseuse et Trodelnik correspondait parfaitement à ces critères. De plus, son type plante serait très utile à Mayan pour la récolte de denrées.

Bien qu’ayant son petit caractère, Trodelnik est assez facile à vivre mais surtout, il ne décourage jamais et saura toujours remonter le moral de sa dresseuse dans les moments de doute.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : Caramel

Yeux : Miel, assez grands

Peau : Teinte cannelle

Silhouette :Elle mesure 1m87. Son poids est un secret jalousement gardé mais à la regarder, on peut supposer qu'elle pèse autour des cent kilos.

Particularités :

Mayan est de la même trempe que son maître pour ce qui est de l’allure générale : c’est une géante, et malgré son visage souriante, elle reste impressionnante physiquement. Elle se promène toujours avec un sac à dos contenant une poêle offerte par son maître, un briquet offert par ses parents, quelques réserves de nourriture en cas d’urgence et sa tente personnelle. Au- dessus de tout se barda, elle transporte sa canne à pêche. Bien qu’elle ne mange pas de viande, elle a un faible pour le poisson grillé.

Son maître l’a initié aux arts martiaux, surtout la lutte et la boxe, si bien qu’elle sait se défendre à mains nues et cache des muscles bien développés sous son corps un peu enveloppés. Elle possède également un appétit de Ronflex et la seule raison pour laquelle elle ne grossit pas avec tout ce qu’elle ingurgite est que le rude entraînement physique auquel l’a initié son maître draine tous ses calories superflus. Cet exercice lui est d’ailleurs nécessaire pour rester en bonne santé. Une inaction forcée pourrait lui être préjudiciable.


PERSONNALITÉ

Caractère :

Commençons par les qualités, Mayan est une jeune fille généreuse et enjouée de nature. Elle aime faire connaissance avec les gens, la convivialité et découvrir de nouvelles choses. Elle n’hésitera jamais à venir en aide à quelqu’un dans le besoin et a d’ailleurs été formée en partie pour cela. C’est également une jeune fille très émotive, ce qui autant un défaut qu’une qualité suivant les situation. C’est bien évidemment une bonne vivante qui sait redonner le sourire aux gens. Son entraînement rigoureux a également développé sa ténacité face aux coups du sort, en faisant une jeune fille très déterminée une fois qu’elle a choisi sa voie.

Sa grande passion dans la vie est bien évidemment la nourriture, qu’elle prépare comme personne ou presque ! Grâce à son entraînement, elle entretien un lien très particulier avec son métier de cuisinière : pour elle, il s’agit autant d’une vocation quasi religieuse que d’un loisir. Son métier est en un sens toute sa vie puisque c’est grâce à la cuisiner qu’elle a pu rencontrer son maître et enfin sortir de sa coquille. Elle prend très au sérieux les enseignements de son maître et les règles pleines de sagesse -selon elle -de la cuisine totale.

Ses défauts ? Elle manque encore de confiance en elle. Si cette confiance, ébranlée dès sa prime jeunesse par les remarques désobligeantes sur son physique, s’est développée petit à petit au cours de son entraînement, elle manque encore de mise en pratique puisque son entraînement ne l’a pas amenée à se confronter directement au regard du monde. Mais cela va changer.

Bien qu’elle soit d’une intelligence tout à fait correcte, elle a malheureusement tendance à trop voir le côté positif des gens, ce qui la fait souvent passer pour une naïve. Heureusement, l’entraînement de son maître lui permet désormais de faire face aux complications engendrées par cette naïveté.

Objectif(s) :

Son objectif est de faire valoir les bienfaits de sa cuisine totale partout à travers Ekoe en vivant le plus d’aventures possibles. Son désir le plus cher est que son maître soit fier d’elle au retour de son voyage initiatique. Elle ignore que Ken aux bras puissants est déjà très fier de sa disciple.

Craintes :

Si les remarques sur le physique ont été sa plus grande phobie pendant longtemps, elle a aujourd’hui appris à les encaisser et à passer outre, ; sans doute grâce à l’évolution du regard qu’elle portait sur elle-même. Et de toute façon, même si elle ne s’en est pas rendu compte, elle est maintenant assez impressionnante physiquement pour qu’on lui fiche la paix.

En revanche, si l’entraînement de son maître lui a permis de maîtriser son obsession pour la nourriture, il n’a pas atténué chez elle la peur de la faim. Elle craint de se retrouver dans une situation similaire à celle de son premier exercice, où elle serait incapable de se nourrir. Seule sa confiance en ses capacité de cuisinière totale, qui sait faire feu de tout bois, lui permet de tenir cette peur à distance, mais il n’est pas exclus qu’elle ressurgisse. Malheureusement, elle sait aussi que cette peur lui était nécessaire pour devenir une bonne cuisinière au sens où l’entend son maître puisqu’elle lui a permis de développer sa compassion pour ceux qui souffrent de la faim.

Enfin, elle a encore des restes de sa timidité d’autrefois et n’est que rarement à l’aise lors des premières minutes de contact. Heureusement, cela s’estompe assez vite et elle peut alors révéler sa vraie personnalité.

La seule personne dont elle ait vraiment peur et son maître, non parce qu’il est méchant ou effrayant, mais parce qu’elle craint de ne pas être à la hauteur à ses yeux.


HORS JEU

PUF/Surnom : C'est Silver^^
Âge : 27
Comment avez-vous connu le forum ? : Top site
Code du règlement : The Cake is a lit
Personnage sur l'avatar : Chouchou Akimichi, de Boruto
Autre :Teion Suelo, je te dédicace ce perso qui n'aurait jamais existé sans toi :P


Crédits (dans l'ordre d'apparition des images)
Avatar Consultable ici Artiste : Miyumi
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Image "Hors jeu" Consultable Ici Artiste : foxhall
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Mayan Zera
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Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyJeu 2 Avr 2020 - 16:45


HISTOIRE



Selon certaines rumeurs, la destinée des enfants serait fortement influencée par les circonstances de leur naissance. Je ne sais pas si vous y croyez, mais dans un certain sens, on pourrait dire que la rumeur s’est avérée vraie pour la petite Mayan Zera.

Dame Zera avait beau avoir accouché à domicile sous la supervision d’une sage-femme, cette dernière s’aperçut au dernier moment que le foyer ne contenait aucun récipient libre pour laver le bébé une fois celui-ci sorti : les bassines familiales étaient justement en cours d’utilisation pour le ménage et de fait bien trop chaudes pour le bébé.

Fautes de Poichigeon, on mange des Cornèbre comme dit le dicton, et le premier contact que la petite Morgane eut avec le monde extérieur fut donc avec la marmite dans laquelle sa mère préparait la soupe. Etait-ce cette naissance particulière qui lui donna la passion de la nourriture ? Nul ne le sait.

Toujours est-il que la petite Morgane passa une enfance tout à fait classique dans le village d’Orion, au nord de Ran, à la frontière entre ce pays, Sakai et Mido. Son père était un simple employé de la fabrique de monnaie, occupé à frapper des pièce pour tout Ekoe le jour durant, comme beaucoup de gens au village d’ailleurs. Quant à sa mère, elle était nourrice et s’occupait, en plus de sa fille de trois à quatre autres enfants selon les périodes qui avaient à peu près le même âge que Mayan. Elle ne put donc manquer de remarquer que sa fille grandissait plus vite que les autres enfants. Hélas, cela se manifestait autant par une croissance générale que par celle de son tour de taille, et pour cause : la petite Mayan était en permanence affamée et ses parents en furent réduit à cacher la nourriture pour lui éviter de manger tout ce qu’elle trouvait à se mettre sous la dent.

Ceci bien sûr ne marcha que jusqu’à ce que la jeune fille fut assez grande pour connaître toutes les cachettes parentales. Malheureusement, elle prit vite de l’embonpoint et cela lui attira vite des remarques désobligeantes, particulièrement à l’école, où les autres enfants n’étaient pas tendres avec elle et la gratifièrent des surnoms habituels : Avaltout, Wailmer échoué ect.

Dotée d’un tempérament jovial mais sensible, la jeune fille souffrit beaucoup de ces brimades, au point qu’elle passa la majeure partie de son enfance et le début de son adolescence enfermée chez elle en dehors des cours. Là, elle découvrit sa seule et unique passion, la cuisine, pour laquelle elle fit montre d’un talent aussi insatiable que son appétit. Elle se chargea bien vite de cuisiner pour le foyer familial, qui fut rejoint par un petit frère, Dany, trois ans après la naissance de Mayan, et acceptait même de cuisiner pour ceux qui n’en avaient pas le temps  ou de donner un coup de main pour les banquets de fête. Souvent, elle se répétait qu’elle était heureuse et que sa vie était parfaite, puisqu’ici, elle pouvait s’adonner à sa passion pour la cuisine, manger et être en compagnie de sa famille qui l’aimait sans la juger. Mais parfois le soir, alors qu’elle était seule dans son lit, elle s’avouait qu’elle trichait avec la vérité. Qu’elle ne se sentait pas heureuse. Qu’elle ressentait le besoin profond de côtoyer d’autres personnes, d’échanger avec elles, de partager sa cuisine, de rire… De vivre avec elles. Mais elle avait trop peur pour cela. Trop peur de leur regard.

Ses parents essayèrent en vain de faire en sorte que leur fille se sente mieux et accepte de sortir plus souvent, mais en vain. Malheureusement, la jeune fille allait bientôt avoir treize ans, l’âge fatidique où elle devrait quitter l’école pour se trouver un métier. Mais qui accepterait comme apprentie une jeune fille qui refusait de sortir de chez elle ? Finalement, ce fut son père qui trouva une solution suite à une rumeur entendue à son travail. On lui avait parlé d’un cuisinier itinérant, parmi les plus renommé du pays qui recherchait des apprentis. Mais, disait-on, il était extrêmement exigeant et pratiquait une forme de cuisine appelée « cuisine totale » qui tenait autant des arts culinaires que des arts martiaux.

Le père chercha donc à rencontrer cet homme, et ce dernier accepta de rencontrer Mayan pour voir si elle ferait une bonne apprentie. La jeune fille ne consentit à honorer le rendez-vous qu’à la condition que son père l’accompagne, ce qu’il fit. Malgré sa peur, elle avait accepté car elle était rongée par la curiosité. A quoi pouvait donc ressembler un tel maître-queux ?

L’homme était aussi impressionnant que le disaient les rumeurs : il mesurait largement plus de deux mètres et la circonférence de ses bras – non, de tous ses muscles en fait- n’avaient rien à envier à celles des lutteurs les plus chevronnés. Avec sa tenue de cuir bleu, il ressemblait bien plus à un mercenaire ou à un chasseur qu’à un cuisinier. D’emblée, Mayan se sentit encore plus intimidée avec elle qu’elle ne l’était avec le quidam moyen.

Son maître:

Elle aurait pensé que l’homme lui aurait confié quelques tâches culinaires, pour la mettre à l’épreuve, et remplie d’anxiété, la jeune fille avait révisé tout son répertoire de recette en prévision de ce jour. Mais le géant, qui répondait à l’unique patronyme de « Ken aux bras puissants » ne fit rien de tout cela. Il se contenta de s’accroupir légèrement, pour se mettre à hauteur du visage de Mayan et de la regarder fixement, sans ciller, pendant plusieurs minutes.

Même si ses prunelles montraient à quel point elle était effrayée, Mayan soutint son regard, de peur de perdre toutes ses chances pour son avenir si elle se détournait. De toute façon, elle savait très bien qu’elle n’avait aucune chance, une rondouillarde comme elle avec un mastodonte comme Ken.

« C’est bon, je l’accepte comme apprentie. Ton apprentissage commence immédiatement. A moins que tu ne veuilles abandonner ? »


Mayan regarda son père. Ce dernier lui sourit. Dans ce seul regard, elle trouva la force de répondre :

« N… Non, j’accepte ! »

Aussitôt, son maître l’emmena chez lui, dans une petite maison située à plus de cinq kilomètre d’Orion. Là, il lui annonça qu’elle devrait subir une épreuve d’initiation pour mériter son titre d’apprentie de la cuisine totale. L’exercice était simple : son maître allait la laisser seule dans la maison pendant trois jours avec comme seul aliment comestible une petite miche de pain, et autant d’eau pure qu’elle le désirait. La maison ne serait bien sûr pas fermée et elle était libre de partir si l’épreuve était trop dure pour elle, mais si elle quittait la maison, elle aurait échoué et son maître ne voudrait plus jamais la revoir.

Puis il la laissa là. En temps normal, une miche aussi petite aurait tenu deux minutes maximum en présence de Mayan. Comme la jeune fille savait qu’elle allait devoir se rationner, elle tint dix fois plus longtemps que d’ordinaire avant de finir complètement sa ration de pain. Vingt minutes plus tard, elle n’avait plus rien à manger pour les soixante-douze prochaines heures.

Bien vite, le manque de nourriture, auquel elle n’était pas habituée, provoqua chez elle des hallucination, et elle se retrouva tantôt à fouiller toute la maison de fond en combles, tantôt à hurler sur son lit, persuadée que des horribles insectes dévoraient sa nourriture et menaçaient de la dévorer elle aussi. Ironiquement, sa faim maladive expliqua sa réussite à cette épreuve : trop épuisée mentalement et physiquement, elle finit par s’effondrer de désespoir sur son lit, sans même penser à fuir. Et puis, fuir pour aller où ? Elle était loin de tout ici, et condamnée…

Contrairement à ce qu’il avait annoncé, Ken revint seulement au bout de quarante-huit heures. Connaissant la dépendance à la nourriture de son apprentie, il savait que cette dernière risquait de se retrouver rapidement dans l’incapacité de boire et risquait de se retrouver déshydratée… Si elle n’avait pas fui juste après son départ. Il eut la demi-surprise de la retrouver gémissante sur son lit, mais encore bien dans la maison. Aussitôt, il prépara à la jeune fille un repas digne de ce nom mais la força à manger petit à petit pour ne pas détraquer son estomac qui avait subi un choc. Il ne s’excusa pas pour la rudesse de l’’exercice mais lui en expliqua la raison : seule une personne connaissant la faim véritable pouvait embrasser la cuisine totale. Il lui fit également la promesse que jamais plus elle n’aurait à subir cette souffrance tant qu’elle s’entraînerait avec lui. La dernière chose qu’il voulait était la briser complètement.

Les jours suivants, Mayan fit la connaissance de Vipool et Adrash, les deux autres apprentis de son maître. Tous les deux étaient plus âgés qu’elle et ne semblaient pas réagir à sa présence. Mais au moins, ils ne se moquaient pas d’elle, tout comme leur maître. Mais surtout, elle fut enfin initiée aux arcanes de la cuisine totale et comprit bien vite le pourquoi de ce nom.

Selon maître Ken, un bon cuisinier devait avoir une maîtrise totale sur le repas qu’il préparait, tant en amont qu’en aval. Ce qui signifiait qu’il devait être capable de produire lui même les légumes qu’il voulait cuisiner, de chasser la viande, de pêcher le poisson… Bien évidemment, il était impossible de mettre complètement en pratique la cuisine totale à chaque repas, mais l’objectif n’était pas là. Un cuisinier total n’était forcé à rien. Par contre, il devait être capable de tout faire dans sa cuisine et au-delà.

Les années suivantes, Mayan fut soumise à un entraînement très strict. Si la moitié des semaines était consacrée à la pratique culinaire proprement dite, l’autre moitié était consacrée aux tâches périphériques. Mayan apprit donc les rudiments de la pêche, de la culture, et de la chasse . Bien évidemment, son maître ne l’emmena pas tout de suite dans la savane pour chasser le Tauros. Dans son état initial, elle aurait eu plus de chance de finir encornée qu’autre chose. Il la soumit donc à un rude entraînement physiques basés sur plusieurs arts martiaux qu’il maîtrisait incontestablement. Il avait sans doute été un guerrier avant de se tourner vers la cuisine. Il répétait d’ailleurs souvent que la cuisine totale était un don, et Mayan pensait qu’il faisait référence aux arts martiaux, un art pour lequel elle ne se trouvait pas très douée. Heureusement qu’elle se débrouillait mieux en cuisine !

Un jour pourtant, Mayan eut une autre vision de cette phrase. Plusieurs fois par semaine, son maître et elle préparaient des repas supplémentaires qu’ils allaient livrer aux pauvres et aux indigents d’Orion. Le village n’était pas exactement à côté, ce qui donnait l’occasion au maître et à son élève de faire un peu d’exercice sur le chemin. Ce jour là, alors que son maître donnait un repas à un pauvre homme qui l’attendait dans la rue, elle perçut le regard de son professeur alors qu’il tendait le repas à son invité. Elle y vit… Toute la force de cet homme, toute sa volonté et sa rage de vivre. Et par ce simple contact, ; à la fois visuel et nutritif, elle comprit que son maître partageait sa soif de vaincre avec l’homme. La réaction ne se fit pas attendre : les yeux de ce dernier s’illuminèrent et Mayan vit alors dans les yeux du vieil homme cette étincelle de vie que son maître irradiait en permanence. Et si c’était ça qu’il avait cherché à percevoir dans ses yeux à elle lors de leur première rencontre… Sa volonté de vivre et sa capacité à la transmettre à travers la cuisine… A partager… A faire don…

Ken laissait un jour de repos par semaine à son apprentie, et cette dernière le mettait à profit pour passer voir ses parents et son frère, qui purent ainsi assister au fil des années à sa métamorphose. De jeune fille timide et craintive, elle devint plus sûre d’elle et plus enjouée au fil du temps, au fur et à mesure que ses compétences se développaient, ce qui ne manquait pas de réjouir ses géniteurs, qui étaient fiers d’elle. Elle ne paraissait pas mince pour autant mais du moment qu’elle allait bien, qui se souciait de son poids ? Et de toute façon, son maître mangeait encore plus qu’elle mais ne prenait pas un gramme vu les efforts qu’il fournissait.

Contrairement à ce qu’elle avait cru au départ, elle ne côtoya que très peu Vipool et Adrash durant sa formation. Un jour, elle en demanda la raison à son maître qui lui répondit que ces derniers étaient bien plus avancés qu’elle dans leur apprentissage et qu’ils pouvaient désormais étudier la cuisine totale en autonomie. Ce qu’il ne lui dit pas en revanche mais qu’il subodorait, c’est que contrairement à ce qu’il avait cru au départ, ces deux là n’avaient pas les épaules pour la cuisine totale. Ils étaient trop… impatients. Effectivement, Vipool abandonna son apprentissage pour rejoindre un restaurant réputé de la capitale. Adrah, plus ambitieuse, les quitta pour monter son propre restaurant. Ces deux là étaient plus doués que Mayan en terme d’art culinaire purs. Ils étaient aussi plus sportifs qu’elle. Mais jamais ils n’avaient eu la puissance d’implication qu’il avait sentie chez son apprentie la plus jeune. Le maître les laissa toutefois partir après leur avoir souhaité bonne chance pour leur nouvelle vie. La cuisine totale n’était pas pour tout le monde et elle n’était pas la seule voie menant à une vie de cuisinier épanoui, Ken en était tout à fait conscient, quoiqu’un poil déçu.

Année après année, Mayan parvint à maîtriser toutes les bases de la cuisine totale : agriculture, pêche, découpe, service, et bien sûr la cuisine proprement dite. Toutes, sauf une : la chasse. Cet exercice-là se déroulait dans les savanes et était plutôt simple : avec l’aide du fidèle Mackogneur de son maître, Mayan devait piégé un Tauros sauvage, le mettre à mort puis le préparer pour un repas. Mais réussir à chasser une de ces bêtes qui se déplaçaient en troupeau d’au moins trente individus n’était pas facile. Son maître arrivait sans peine à effrayer les taureaux et à en tuer un avec ses deux techniques martiales favorites, le couteau de cuisine et le couteau de salle à manger, mais Mayan était loin de les maîtriser. Un jour pourtant, sa stratégie réussit et le Mackogneur, placé à l’endroit idéal sous les ordres de la jeune fille, réussit à assommer un jeune bovin qui n’avait pas plus de quelques mois vu son gabarit.

Mayan saisit alors l’énorme couteau que son maître lui avait confié pour cet exercice mais alors qu’elle allait l’abattre, la bête à moitié consciente fut prise d’un mouvement réflexe qui désorienta la jeune fille et la fit lâcher son arme. Elle comprit alors qu’elle n’aurait pas la force de l’exécuter elle-même et demanda alors au Mackogneur de laisser partir le veau. Contrite, elle retourna voir son maître la tête basse. Elle avait échoué.

Ken ne manifesta aucune émotion devant ce résultat puis il lui demanda :

« Quelle conclusion tires-tu de cet exercice ?
-Selon les principes de la cuisine totale, je renonce à cuisiner de la viande tant que je ne serai pas capable de l’élever, de la chasser puis de l’abattre moi-même. J’aurias pu le faire mais… Je n’ai pas pu.
-Tu n’as pas pu, ou tu n’as pas voulu ?
-Euh… Un peu des deux.
-T’es-tu demandée pourquoi je ne cuisinais pas de poisson ?
-Ca m’a traversé l’esprit, oui…
-C’est parce que quand je pêche de petits poissons à mains nues comme les Lovdisc de la rivière, je suis tellement concentré sur ma cible que je déploie toute ma force et que mes bras réduisent le poisson en charpie. Il ne reste alors plus qu’une bouillie de chair et d’arêtes qui est impropre à la consommation. A chaque fois que je pêche, je gâche des vies. Donc je ne pêche plus et je ne gâche plus de poissons. »


Mayan n’en revenait pas. Son maître, si fort et si sûr de lui avouait avoir une faiblesse ! Et quelle faiblesse ! Pourtant, il y avait un moyen simple de la contourner…

« Mais… Dans ce cas, vous pourriez utiliser une canne à pêche, comme moi ?
-Il y a longtemps, je me suis juré de ne plus utiliser d’armes lors de mes confrontations avec d’autres êtres vivants. Je pourrais le faire, j’en ai les capacités. Mais je ne le veux pas.
-Comme moi à l’instant… C’est ça ?
-Oui. Si chaque être humain était obligé de faire tout ce qu’il pouvait faire, il perdrait son humanité. Parce qu’il ne serait plus libre d’agir. C’est aux contraintes qu’il s’impose qu’on mesure la liberté d’un homme.
-Je comprends… Mais… Pourquoi n’utilisez-vous plus d’armes ? Est-ce que moi aussi je devrais y renoncer ?
-C’est mon chemin de vie qui m’a mené à ne plus utiliser d’armes. Et toi et moi n’avons pas le même chemin. Aujourd’hui, pour la première fois depuis six années que tu étudies avec moi, tu as fais ton propre choix.
-Je… Désolée…
Tu n’as pas à t’excuser. Au contraire. Aujourd’hui, tu m’as prouvé que tu pouvais vivre par toi-même, en faisant tes propres choix. Demain, la phase finale de ton apprentissage pourra commencer.
-D’accord… Merci maître. »


Le lendemain, Mayan fut réveillée par une curieuse sensation dans tout son corps. Comme si un fluide nouveau qu’elle n’avait jamais senti jusque-là coulait désormais dans ses veines. Elle se sentait désormais plus forte et plus résistante. Elle en parla à son maître qui lui confirma avoir la même impression. Lors de leur entraînement martial habituel quotidien, Mayan put remarquer que c’était plus qu’une impression la concernant. Quant à son maître, il éclatait des rochers de ses poings encore plus vite qu’avant !

Enfin vint le moment où son maître lui parla de la dernière phase :

« Voilà six ans aujourd’hui que tu apprends sous ma supervision. Tu maîtrises désormais les bases de la cuisine totale. Pour continuer à progresser, tu vas devoir apprendre par toi-même en parcourant le monde. Je te donne donc un an pour récupérer six recommandations de la qualité de ton travail culinaire. Visite les quatre pays. Apprends-en autant que tu pourras sur le monde. Renforce ton corps et ton esprit. Développe tes sens culinaires. Et tu reviendras me montrer ce que tu as appris ».

Mayan n’en revenait pas. Elle ? Seule ? Dans le vaste monde ? Bon d’accord, elle était plus dégourdie aujourd’hui qu’à ses treize ans mais quand même ! Mais Ken semblait lire dans ses pensées, car il ajouta :

« Tu ne seras pas seule pour le voyage. »


Et il lui tendit une Captis Ball

« Tes parents m’ont demandé de te choisir un Pokémon en guise de cadeau pour ton dix-neuvième anniversaire. Je leur ai parlé de ton départ, ils sont d’accords. J’ai choisi le Pokémon que j’estimais le plus apte à t’accompagner. N’ouvre la ball que quand tu seras sortie d’ici. C’est ton compagnon et je ne veux pas être la première personne qu’il verra une fois capturée. Passe donc voir tes parents avant de partir. »

Et en guise d’ultime cadeau, son maître lui prépara un ultime repas. Ils ne parlèrent pas beaucoup durant ce dernier déjeuner, mais Mayan pouvait voir à quel point son maître s’était surpassé aujourd’hui. Il devait préparer ce moment depuis de longs mois. Et tout ça spécialement pour elle. La jeune fille ne savait plus où se mettre. Mais le plus important pour elle fut le regard que son maître lui porta alors qu’il la servait. Le même regard de partage qu’il avait donné au vieil homme à Orion. Il lui transmettait ses espoirs. Sa force. Sa fierté de l’avoir eue pour disciple aussi. Et en mangeant ce qu’il avait préparé, elle sut qu’elle serait à la hauteur.

Ken la laissa partir avec un simple « Bon voyage » et après l’avoir salué, Mayan sortit sans se retourner, en direction de la maison familiale, tout en scrutant la ball dans le creux de sa main. Quel était donc le Pokémon que son maître lui avait choisi pour partenaire.



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Mila Valni
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Électrik


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Électrik


Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyJeu 2 Avr 2020 - 17:42

Aaaah ! Trop mignooooonne ! :hey:

Re-bienvenue ~

Cuisinière en plus ? J'adore. :han:
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Aequor
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Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyDim 5 Avr 2020 - 13:31

Une fiche très sympathique ! Ce personnage m'a l'air fortement intéressant et en plus elle cuisine. MIAM MIAM. Je te laisse avec ton trio.

Fais ton choix !

CrèmyQui de mieux que Crèmy pour accompagner une cuisinière, je vous le demande ! Elle ferait un compagnon parfait, l'aider dans ses petits plats et ses préparation, mais également dans la perfection de son art. Quoi de plus important que de réaliser ses rêves. A eux deux, ils pourraient devenir les meilleurs cuisiniers du continent.

MarissonMayen donne l'impression de s'être forgée un semblant de carapace, surtout par rapport aux remarques sur son physique. Marisson serait parfait pour elle, c'est un pokemon résistant, qui peut encaisser les chocs. Et le double-type de Blindépique ferait également sens. Le duo implacable !

DebugantMayen est également une battante, qui s'entraîne ardemment pour évoluer. Etant encore jeune, elle a toute la vie pour évoluer et décider quel chemin choisir. Symbolisé par les trois évolutions de ce pokemon combat. La vie peut parfois réserver des surprises et ce duo pourrait s'aider mutuellement pour trouver leurs voies.
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Mayan Zera
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Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyLun 6 Avr 2020 - 8:13

Et voilà tout est prêt ! Je vous présente Trodelnik le Marisson !
Serait-il possible de tirer également le dé chroma ? (on sait jamais^^)

Merci d'avance !
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Aequor
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Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyLun 6 Avr 2020 - 12:59

C'est une validation !
Félicitations tu es VALIDÉ.E ! Bienvenue à Ran. Tu peux dès maintenant recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton métier dans le bottin des métiers. Tu dois aussi passer créer ton inventaire dans ce forum. Si tu en as l'envie, tu peux aussi créer ta fiche de liens où tu pourras demander des RPs et des liens intéressants ! Surtout, tu récupères ta couleur et peux maintenant te lancer dans le jeu. La validation de ta fiche te fait gagner 20 écus ! Profite bien !
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Tempus
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Message Sujet: Re: Mayan Zera   Mayan Zera EmptyLun 6 Avr 2020 - 12:59

Le membre 'Aequor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Chromatique' :
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Mayan Zera
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