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 Aryël Eladan ~ Persévérance
Aryël S. Eladan
Aryël S. Eladan

Acier


Messages : 261
Écus : 141
Âge du Personnage : 30 ans
Métier / Occupation : Chef de Ran
Lieu de Résidence : Chevropolis - Palais au Dôme d'Or
Équipe Pokémon : Aryël Eladan ~ Persévérance  242 Lusaline - Leuphorie ♀ - Relaxe - Sérénité

Aryël Eladan ~ Persévérance  411 Alyn - Bastiodon ♂ - Docile - Fermeté

Aryël Eladan ~ Persévérance  216 Baila - Teddiursa ♀ - Hardie - Pied Véloce

Aryël Eladan ~ Persévérance  6zxr Mélusine - Tylton * ♀ - Timide - Ciel Gris

Aryël Eladan ~ Persévérance  184 Neven - Azumarill ♂ - Jovial - Coloforce

Aryël Eladan ~ Persévérance  180 Erynor - Lainergie ♂ - Mâlin - Statik

Aryël Eladan ~ Persévérance  045 Rosaly - Rafflésia ♀ - Sérieuse - Chlorophyle

Aryël Eladan ~ Persévérance  049 Ehrün - Aéromite Agressive ♀ - Malpolie - Lentiteintée
Acier


Message Sujet: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 18:21

ARYËL SYLVIA ELADAN
« Sérieusement, il n'y a pas assez de temps dans une journée pour tout voir, tout apprendre, tout faire. Ou pour paresser. Jamais assez de temps pour paresser. »

INFOS

Nom : Eladan
Prénom : Aryël, son prénom d'usage, choisi par sa mère en l'honneur d'une défunte aïeule. Sylvia, son second pronom, n'est connu que de peu de personnes. Il s'agit du nom de la mère de son père, une femme pour qui ce dernier éprouvait une grande affection. Elle mourut avant la naissance d'Aryël.
Surnom : Le surnom le plus commun à Aryël est «Ari». Compte tenu de sa grande familiarité avec les gens qui l'entourent, nombreux sont ceux qui la désignent ainsi.
Genre : Féminin.
Âge et date de naissance : 29 ans, elle est née le 7 avril de l'année 190.
Royaume : Ran, Ran, toujours Ran ! Autant dire qu'elle a sa patrie tatouée sur le coeur et n'hésite pas à la vendre à qui veut l'entendre.
Métier / Occupation : Depuis deux ans maintenant, Aryël occupe le plus haut rang dans son royaume, celui de chef. Elle a été élue par le conseil et siège maintenant comme dirigeante de son peuple.
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon (s'il vous plaît  :ange: )
- J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici

Aryël Eladan ~ Persévérance  440
Lusaline | Ptiravi ♀
Relax - Sérénité

Description : Aryël a rencontré Lusaline dans les ruelles de Chevropolis. La petite était seule et pleurait. Il semblerait qu'elle s'était blessée à une patte ! La jeune femme n'a pas hésité à la ramener à la caserne où elle est devenue la coqueluche de l'armée. Depuis, les deux ne se quittent plus. Lusaline a une personnalité très joviale, stimulante et surtout d'une douceur incomparable. Son calme imperturbable dans toutes les situations tranche avec les angoisses perpétuelles de sa dresseuse. Elles forment une paire très soudée.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : On décrit la chevelure de la chef de Ran comme étant une crinière blonde indomptable. Malgré les soins apportés par les domestiques du Palais au Dôme d'Or, ses cheveux demeurent têtus. Pour cette raison, elle les tient souvent attachés en une longue et épaisse tresse dorée. Leur seul véritable atout est justement leur teinte aux reflets blonds multiples et riches. Au soleil, ils semblent presque briller.
Yeux : D'un bleu tirant vers le violet, les yeux d'Aryël ne pourraient être plus expressifs. Grands et pétillants, ils miroitent chacune de ses émotions. On dit que ses yeux sourient la majorité du temps, ce qui fait sens avec sa personnalité dynamique et enjouée.
Peau : Blanche mais souvent tannée par le soleil intense de Ran. Aryël a l'habitude de la morsure ardente de l'astre du jour. Elle a tendance à bronzer vivement plutôt qu'à se prendre des coups de soleil. Sa peau est souvent sèche et des plaques rougeâtres et douloureuses se forment sur ses mains lorsqu'elle vit du stress.
Silhouette : Sans son entraînement militaire, Ari ressemblerait probablement à une grande asperge molle. La jeune femme s'élève effectivement à 1m76. Il s'agit d'une grande femme juchée sur un châssis plutôt carrée. Sa poitrine est généreuse ainsi que ses hanches, mais étrangement ses fessiers ne semblent pas avoir suivi la cadence, restant obstinément plates. Aryël a aussi une fine musculature amenée à disparaître dans les années prochaines compte tenu de sa négligence de ses entraînements autrefois réguliers. Malgré tout, elle aura toujours des cuisses puissantes compte tenu de son amour pour la marche. C'est une combattante endurante et lourde, qui combat en misant surtout sur sa défensive, avec un imposant bouclier. Son épée, tant qu'à elle, est parfaitement équilibrée et lui permet de distribuer des frappes puissantes et précises. Ce n'est pas du tout une bonne escrimeuse à l'attaque néanmoins et elle compte souvent sur l'épuisement de son adversaire pour passer à l'offensive.
Particularités : La chef de Ran possède une bonne santé de manière générale. Néanmoins, elle a quelques vulnérabilités au niveau des poumons qui font qu'elle ne peut pas trop s'exposer à la poussière ou à la fumée, sans quoi elle risque d'importantes toux. Elle a aussi des cicatrices sur les bras, un vestige des brûlures obtenues lors de son travail dans les forges. Elle n'y fait pas trop attention.

PERSONNALITÉ

Caractère : Aryël a ce caractère un peu paradoxal sur certains aspects, ce qui la rend particulièrement difficile à suivre pour ceux qui la côtoient. Il s'agit d'une jeune femme indépendante et décidée qui pourtant se laisse parfois facilement convaincre ou influencer par l'opinion des autres. Il suffit de savoir comment s'y prendre pour complètement l'ouvrir aux idées d'autrui. La chef de Ran a un profond désir de faire plaisir et offre sa confiance un peu trop aisément. Son optimisme débordant s'applique tout autant aux événements ponctuant sa vie qu'aux personnes qui l'entourent. À ses yeux, il n'existe personne de fondamentalement mauvais, qu'il suffit d'observer de plus près pour mieux interpréter. Elle se fait souvent analytique du comportement des autres et avance des hypothèses majoritairement erronées. Heureusement, elle peut compter sur la guidance du conseil pour mieux jauger ceux qui désirent l'influencer. Malgré tout, la blonde peut avoir certaines réticences envers quelques personnes. Elle a la peur facile avec les gens bien qu'elle ne soit pas toujours en mesure d'expliquer ses malaises. Aryël se fie davantage à son instinct pour évaluer une personne. Celles qui l'intimident d'une manière ou d'une autre ont tendance à la rendre beaucoup plus discrète et passive qu'elle ne l'est habituellement. En fait, la dirigeante possède cette âme sociable, avide de rencontres. Peu de barrières l'opposent aux autres humains; elle a tout simplement envie d'être avec eux, de faire connaissance et de discuter. On l'apprécie généralement rapidement avec sa personnalité facile, accessible et franche.

Aryël a le profond désir d'aider. Lorsqu'elle s'intéresse à quelqu'un, c'est en parfaite sincérité. Elle ne supporte tout simplement pas la souffrance des autres et cherchera par tous les moyens à les apaiser... Ou de s'en couper. Majoritairement, Ari recherchera des moyens créatifs pour régler les soucis comme une bonne représentante de Ran le ferait. Or, sa créativité a aussi ses limites et lorsque rencontrées, la jeune femme ne connaît qu'une seule issue : la fuite. Elle ne sait pas souvent quoi dire devant les gens qui souffrent réellement, qui se montrent très émotifs devant elle. Elle-même préfère éviter ses émotions les plus négatives grâce à un optimisme presque maladif ou du moins disproportionné. À force d'éviter les situations qui la gênent, Aryël a renforcé voire cimenté certaines de ses craintes. Elle manque de courage à de nombreuses reprises lorsqu'elle se sent démunie, alors que rien ne l'arrête quand elle a une idée en tête.

La Ranine a le coeur sur la main et un caractère d'enfant. Un rien l'impressionne et provoque ses sourires. Elle aime découvrir, apprendre, poser une tonne de questions et parler (oh, elle ne s'arrête jamais). Elle a souvent besoin de sortir du palais, voire un peu du monde. Malgré sa position importante, elle n'apprécie pas particulièrement les responsabilités, ou du moins celles qui ne l'arrangent pas trop. Aryël a une tête très dure et se montre capricieuse sur ses besoins. Elle peut être très active, voire étourdissante, comme elle apprécie aussi profondément paresser dans la luxure offerte par le Palais aux Dômes d'Or. Ses sautes d'humeur et sa spontanéité en ont fait sourciller plus d'un, mais il fait partie de son charme en quelque sorte. Ari a aussi l'estomac très gourmand ! Elle apprécie bien manger, voyager, ou lire un livre (un qu'elle n'a jamais lu auparavant, un vrai rat de bibliothèque.

Aryël possède un tempérament naturellement doux même si nombreux sont ceux qui se méprennent à ce sujet. De par son caractère direct, on la confond parfois pour une personne agressive. Il est vrai qu'elle ne réalise pas souvent (voire presque jamais) ce qu'elle est en train de dire et que ses paroles lui échappent en étant très souvent dénuées de sens. Elle a du mal à réfléchir à ses mots avant de les prononcer, ce qui peut causer des situations gênantes. Malgré tout, Ari ne ferait pas de mal à une mouche et préférera s'écraser si c'est pour faire plaisir à l'autre. Elle se fâche très rarement malgré sa personnalité impulsive. Même lorsqu'elle y parvient, elle n'a rien de bien impressionnant. C'est une personne qui adore être au centre de l'attention et qu'on fasse attention à elle. Sa grande détermination ne la rend pas nécessairement pas plus brave qu'une autre... au contraire ! Sa nature anxieuse la rend très craintive de bien des choses et ses réactions nerveuses et exagérées en amusent plus d'un.

Malgré ses défauts, Aryël est une dirigeante à l'écoute et décidée à améliorer le sort de son peuple. Elle manque encore d'expérience mais se promet d'en acquérir. Sa sensibilité et sa vivacité d'esprit sont certainement des atouts qui lui permettront d'avancer dans sa position. Dans tous les cas, rien ne saurait décourager la chef ranine, elle qui pose toujours un regard ensoleillé vers l'avenir.

Objectif(s) : Aryël aspire surtout à la famille. Pas nécessairement celle qui vient avec un mariage et des enfants. Elle a surtout le désir de se créer un cercle social solide et familier qui pourrait lui apporter un sentiment de sécurité et de support. Même si elle paraît souvent détachée ou peu inquiète des situations, la jeune femme a une nature anxieuse qui s'apaise naturellement au contact de gens aimés. Elle aimerait donc retrouver ce qu'elle perdu, cette fois de manière durable. Elle aspire à s'entourer de gens qui resteront et en qui elle pourra avoir pleinement confiance. De manière un peu plus générale, Aryël a le désir de s'améliorer en tant que chef de nation (même s'il lui arrive encore d'être de mauvaise foi à ce sujet) et d'apprendre. Elle reconnaît certaines de ses faiblesses et veut les travailler... mais à son rythme hein !

Craintes : Ce qui effraie le plus la chef de Ran depuis toujours est la confrontation. La jeune femme a toujours eu du mal à composer avec la confrontation malgré son caractère bien trempé et sa détermination de fer. Elle craint l'opinion qu'on pourrait se faire d'elle lorsqu'elle prend des décisions un peu trop importantes. Elle travaille sur ce fait depuis longtemps, mais sa réponse immédiate devant la confrontation et les conflits demeure souvent la fuite. Dans sa position de dirigeante, Aryël doit assumer la confrontation, avec beaucoup de nervosité. Pour cette raison, elle a tendance à céder aux pressions des royaumes adverses pour éviter les conflits ou même une guerre. Elle manque cruellement d'assurance de ce point de vue, un aspect que lui critique souvent le conseil.

Aryël a aussi une peur paralysante de la maladie. Elle a vu plusieurs de ses proches périr aux mains de maux qu'elle n'a pas su arrêter. Elle se sait vulnérable mais elle ne s'inquiète pas pour elle nécessairement. Ce sont plutôt quand les gens qu'elle aime sont malades, même de manière bénigne, qu'elle se met à angoisser au point de s'empêcher de dormir et de manger. Pour cette raison, elle estime profondément les soigneurs et cherchera leurs conseils dès que des symptômes étranges se manifestent chez elle ou les gens qui l'entourent.

HORS JEU

PUF/Surnom : Golden ou Ignis
Âge : 25 ans
Comment avez-vous connu le forum ? : L'idée a germé dans ma tête et trotté là assez longtemps pour que je finisse par la mettre en exécution !
Code du règlement : Code miamé
Autre : Je vous fais de gros bisous?  :coeur:
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Aryël S. Eladan
Aryël S. Eladan

Acier


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Message Sujet: Re: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 18:22


HISTOIRE


Orion

Je suis née parmi la poussière. Dans une ville aux regards obliques, aux fronts couverts de sueur, aux mains longues et aux doigts crochus. À Orion, on apprend qu’ainsi va la vie, qu’elle est réservée aux plus sournois et pernicieux, ceux qui savent. J’ai fait tache dès ma naissance je suppose, moi et ce grand cœur honnête. Malgré tout, j’ai rapidement saisi l’essentiel. J’ai su quoi faire pour éviter les ennuis et autres embrouilles. Quelles avenues contourner, devant qui se taire. On m’a aussi enseigné à aimer le soleil. Sous le couvert de la lune, les rues devenaient inhospitalières et remplies de rires gras et incertains. Puis la chaleur est devenue mon amie, ma vieille complice. On s’y habitue lorsqu’on n’a rien qu’elle pour nous paraître familière. Orion a fait de moi une bête diurne, en constant mouvement, une âme débrouillarde. Mais ce village ne m’a pas forgée toute entière. Ça, c’est l’œuvre de mon père.

Nous vivions modestement dans une petite cabane du village au nord de Ran. Comme bien d’autres, papa n’a jamais réussi à percer dans son domaine, l’orfèvrerie. Pourtant, il avait énormément de talent. Je pouvais passer des heures à l’observer travailler à la lueur d’une lampe à huile, son visage déjà âgé plissé par la concentration. J’adorais particulièrement ses mains : comme elles me semblaient danser contre le métal qui prenait vie grâce à son art ! J’y repense toujours avec une pointe d’amertume. Mon père aurait dû être reconnu pour ses talents. Hélas, la compétition à Chevropolis l’a rapidement écarté et l’a réduit à cette vie que je lui ai toujours connue, en tant que vérificateur de qualité des écus d’argent produits ici dans le village. Il faut dire qu’il n’a jamais eu le feu, la détermination pour lui permettre de surmonter les difficultés. C’était un homme trop doux, trop bon. Il n’élevait jamais la voix. Peut-être aurait-il dû. J’étais une enfant étrange, constamment perdue dans les rêves. Contrairement à lui, tout en moi bouillait. Je ne pouvais rester en place, habitée du caprice de mes humeurs changeantes, sans cesse en exploration de mon environnement. Il me fallait toucher à tout, tout connaître, tout savoir. On me connaissait dans le quartier. J’envahissais les maisons, demandant à manger aux voisins, passant un peu de temps avec leurs enfants puis repartais avec mon sourire édenté, mes cheveux en bataille et mes genoux écorchés.

Une enfant sauvage disait-on. Un peu comme tous les mômes d’Orion si vous voulez mon opinion. Ça nous importait peu, ici, de bien paraître. Il n’y avait que nous, personne à impressionner. Nous avions de bien pauvres manières. Heureusement, mon père me reprenait. Il m’a appris à être sensible, comme lui, à l’écoute des autres. Il me contait ses histoires qui me calmaient toujours. Nous finissions blottis l’un contre l’autre sur sa vieille chaise berçante, le Granbull à nos pieds qui veillait sur nous même s’il était borgne et un peu sourd aussi. Mon père savait apaiser ce que j’étais. Il m’a souvent dit que j’avais le caractère réactif de ma mère, mais son grand cœur à lui. Il n’avait pas tort, j’imagine. Je n’ai jamais connu ma génitrice. Il s’agissait d’un sujet tabou entre nous. Même en grandissant et que tous ces «pourquoi?» sont apparus sous mon crâne trop curieux et trop vif pour mon si jeune âge. Il y avait chez lui cette tristesse qui se manifestait à chaque fois que nous la mentionnions et… Je préférais l’éviter. J’aurais remué ciel et terre pour cet homme. Mon père était tout ce que j’avais et plus encore. Je ne crois pas qu’il est possible d’aimer autant quelqu’un que mon père m’a aimée. Même si nous n’avions pas grand-chose, je n’ai manqué de rien avec lui.

Je suivais ses traces aussi, à ma manière. Même si nous avions ces caractères opposés. Rapidement, j’ai appris de lui à me rendre utile. Après l’école, je flânais dans le quartier à la recherche d’une âme dans le besoin. Tout que ce que je pouvais trouver, j’offrais, même si parfois la faim me tenait éveillée la nuit. Autrement, je me bagarrais avec mes copains, traînais aux quatre coins d’Orion. Mon père ne s’inquiétait pas. Il savait que je rentrais toujours avant la tombée de la nuit. Au matin, il m’éveillait très tôt. Lui, il se levait toujours avec le soleil. Il me faisait travailler mes exercices de lecture, d’écriture. Il me faisait réciter mes leçons. Je rechignais toujours, fort même. Mais mon père persévérait. C’était très important pour lui de m’instruire. Lui-même était un homme assez éduqué. Alors il m’enseignait le monde, alimentant ma fascination pour celui-ci. En grandissant j’ai cessé de me débattre, de protester. Je me suis assise près de lui et j’ai questionné, j’ai réfléchi, j’ai voulu en savoir plus. À chaque question, son regard s’illuminait.

Rarement, nous faisions le voyage jusqu’à Chevropolis. Nous rencontrions un oncle ou un vieil ami de papa. Ils buvaient du vin et veillaient tardivement. Moi, je m’asseyais à la lueur d’une chandelle et j’empruntais un livre, rêvant d’un jour habiter cette grande cité de Ran. J’adorais chacune de nos visites. Je scrutais ses rues animées et son magnifique palais avec ses grands dômes dorés avec admiration, avec envie. Comme Orion me semblait grise et fade après ces escapades en ville. Peut-être est-ce qui m’a motivé à trouver du travail rapidement dans ma vie. Après l’école, je me rendais à l’auberge du coin où je balayais les planchers, débarrais les tables et lavais la vaisselle. Un travail ingrat pour quelques pièces, mais qui nous permettaient de vivre un peu mieux, papa et moi. J’avais espoir qu’en plaçant une part de cet argent de côté, je parviendrais à réaliser mon rêve d’un jour m’installer à Chevropolis avec mon père.

Un rêve que je n’ai jamais réalisé. La vie vous joue de drôles de tours lorsque la naïveté vous aveugle. Aux premières toux de papa, j’ai brusquement cessé d’y croire. J’en ai vu tellement d’autres avant lui, affligés de ce même mal silencieux qui prend du temps à s’installer. Toujours la même issue. La nuit, je l’entendais siller, à la recherche de son souffle. Cette course perpétuelle derrière l’oxygène qui lui venait à manquer. Au début, la toux n’entravait pas son travail. Je poursuivais mes occupations, multipliant les jobines. Un jour, le jour et sa protection ne furent plus suffisants. Alors je m’aventurais la nuit, frôlant les bâtisses, le regard rivé sur le sol, la peur au ventre. La peur. Elle me suivait toujours. Je ne pouvais lui échapper. Elle me tordait le ventre à chacun de mes retours à la maison après de longues heures de travail à l’auberge. À mon réveil quand j’entendais papa dehors avec sa respiration hachée. J’avais peur, surtout, avant toute chose, de me retrouver seule. Pourtant je savais que ce serait inévitable.

À quatorze ans, j’ai quitté l’école pour me concentrer à faire vivre la maison. J’ai pris la place de papa à la fabrique des écus comme il ne pouvait plus travailler, privé de ses forces. Cette vie me rendait malheureuse. J’avais besoin de réfléchir, de bouger, d’investir ma créativité et toute cette énergie… Ces gestes répétitifs me laissaient courbaturée jusque dans mon âme. Je rentrais le visage couvert de larmes, à prendre les mains de papa et à le remercier pour tout ce qu’il m’avait offert. Je pleurais aussi car il me manquait déjà. Je le voyais, il ternissait à vue d’œil. Ses sourires tendres n’illuminaient plus ses yeux. Pourtant il continuait de faire comme si de rien n’était. Jusqu’à la fin je suppose.

C’est lui tout de même qui a insisté pour que je trouve du boulot à la forge. J’ai pris une place d’apprentie après des semaines à supplier le maître des lieux de m'engager. Ce métier me correspondait bien plus. Je pouvais servir les clients et assister mon maître dans ses tâches même les plus ingrates. Je ne rechignais jamais à la tâche (pas sous son nez du moins haha !). Je rentrais pour raconter à papa mes progrès. J’avais quinze ans, alors. Il me semblait aller mieux alors. Ses toux se faisaient plus rares. Un subterfuge. Quelques mois après le début de mon apprentissage à la forge, il s’éteignait doucement dans son sommeil. Il a perdu la course.

Vivre sans lui à la cabane était un véritable calvaire. Sans papa, sans Granbull, décédé plusieurs années plus tard, il n’y avait que ces quatre murs qui n’avaient jamais fait de sens pour moi. Il y avait tellement de colère en moi. J’avais encore besoin de lui. Mais il m’a toujours appris à me débrouiller seule, alors c’est ce que j’ai fait. Pendant plus d’un an, j’ai travaillé à la forge, accumulant les blessures (je n’étais pas très douée, il faut dire) jusqu’au jour où je sus que je ne reviendrais jamais. Ce matin-là, j’ai suivi l’aurore, mes maigres possessions dans un sac, avec mon cœur lourd. J’ai suivi cette lueur au fond de moi, ce vieil espoir. Ce projet qu’il aurait voulu que je réalise sans lui. En voyant Chevropolis se dresser à l’horizon, j’ai su que mon avenir m’y attendait et que mes peines resteraient à ma suite. C’est avec le sourire de papa à l’esprit que j’ai passé le Grand Arche cette journée-là, à l’écoute de mon destin.

Chevropolis

Chevropolis m’a accueillie dans toute sa splendeur. Le souffle coupé, j’ai écouté son chant en cette matinée encore ensommeillée. Cassée de fatigue, j’ai trouvé refuge dans une auberge peu dispendieuse des recoins moins fréquentables de la cité. Pourtant, je me sentais en sécurité. Partout où j’allais, je pouvais voir non loin des gens en armure patrouiller les lieux, des gens à la figure noble et décidée. Pendant les jours qui ont suivi mon arrivée, j’ai cherché du travail. J’ai trouvé plutôt facilement, même si ça payait peu. J’assistais un vieux bonhomme à vendre ses fruits et légumes aux passants. À l’occasion, je scrutais un soldat ou un soldate passer, admirative. J’ai mis du temps à réaliser l’appel, pourtant il s’est fait de plus en plus évident pour moi. Je ne voulais pas passer le reste de mes jours à servir. Je voulais participer, être plus que ce que ma vie m’avait toujours réservé. Le choix de rejoindre l’armée s’imposa de lui-même. Moins d’un mois après mon arrivée à Chevropolis, je prenais place parmi ces gens armés en tant qu’écuyère.

On m’a placé parmi un groupe de simples fantassins et patrouilleurs. Mon apprentissage a débuté avec une routine monotone. Je devais me lever à l’aube, ce qui ne m’importunait pas, j’avais l’habitude. J’échangeais un repas avec les autres recrues, me mêlant aux conversations, puis prenais part aux entraînements de maniement des armes. J’ai ainsi appris à me servir d’un arc (bien que les résultats ne soient pas concluants), d’une lance ainsi que d’une épée. Mais je préférais avant tout le bouclier. En vérité, je ne prétendrai pas être la meilleure recrue du lot, au contraire. Je n’avais pas l’habitude d’une telle activité physique et n’ayant observé de soldats à l’œuvre véritablement, je n’avais aucun modèle sur lequel me fier. Alors je suivais les instructions, tâchant de tenir le rythme et accumulant de nombreuses ecchymoses. Mais je savais manier le bouclier. Le lever à temps, l’orienter parfaitement en direction de mon adversaire, l’utiliser pour l’offensive… J’adorais cette arme. Bientôt, on me confiait une lance de type pique, pour les formations de lanciers. On me disait que je pourrais assumer ce rôle à merveille. Néanmoins, je savais parfaitement quel sort est réservé aux lanciers et aux fantassins de première ligne sur les champs de bataille. Si les rouages de cette vie me plaisaient, je ne pouvais m’imaginer me faire entraîner dans une véritable guerre. J’avançais tout de même dans cette voie, à la recherche d’un signe.

J’avais vingt ans lorsque ce signe se manifesta. C’était une époque plutôt tranquille de ma vie. J’aimais profondément mon métier; parcourir les rues de la cité qui a rapidement su gagner mon cœur, donner une raclée aux racailles du coin, protéger les miens. La ville entière est devenue ma famille. Je connaissais les habitants de certains quartiers par cœur. J’aimais m’investir auprès d’eux, les saluer lors de mes passages, les aider au besoin. Je devenais connue dans les rues de Chevropolis pour ma générosité. Je m’intéressais tout simplement aux gens autour de moi et tentais de rendre leur vie un peu plus facile. Puis je rentrais à la caserne où j’habitais avec les autres soldats de l’armée, espérant y repérer une tête brune familière. Déjà à cette époque, j’étais profondément entiché de lui. Il travaillait pour le chef de la nation, Elyes, bien que j’ignorais encore à l’époque son rôle spécifique. Ni même les raisons de ses visites à la caserne. Je n’avais jamais vraiment porté attention à qui que ce soit avant qu’il n’entre dans mon monde la première fois. Il s’appellait Joaren.

Je n’ai pas tout de suite compris qu’il me portait intérêt. Nous prenions l’habitude, sans même nous en rendre compte, de converser doucement de mille et uns sujets. Tout comme moi, il possédait cette âme curieuse. Il avait vu le monde. Lorsqu’il s’exprimait, c’était toujours avec énormément de dynamisme, parcourant la pièce, gesticulant avec énergie. Chacune de ses histoires me fascinait. Lui, il s’intéressait à mes projets, à mes idées. Il se disait admiratif de ma grande sensibilité, de la manière dont je m’investissais dans la cité. Ce n’est que plus tard que j’ai compris qu’il pourrait y avoir plus entre nous que ses conversations volées, entre deux longues absences. Ou même que je me languissais de lui, de son amitié, de ses sourires. À chaque fois qu’il repartait, je me sentais gorgée d’espoir. Il me disait toujours que je pourrais faire de grandes choses un jour. Pendant longtemps j’en ai douté. La simplicité ne me déplaisait pas après tout.

Sauf que la vie en a décidé autrement. Je parcourais la place du marché cette journée-là quand un bruit a attiré mon attention. J’oeuvrais alors en simple civile, dépouillée d’une arme ou de quelque protection. Pourtant, en surprenant un duo malfaisant s’attaquant à un homme au fond d’une ruelle, je n’ai pas hésité une seule seconde. Ma main a attrapé une vieille planche de bois abandonnée là dont je me suis servi en guise de bouclier et j’ai bondi à leur rencontre, leur ordonnant d’arrêter. J’étais au sommet de ma forme. Même dans cette position vulnérable, mon strict entraînement a pris le dessus et j’ai réussi à assommer un des malfaiteurs et à récupérer son arme avant de la retourner contre le deuxième qui a pris la fuite. J’ai ensuite accouru auprès de la victime qui, pâle, se relevait avec difficulté. Une vilaine entaille lui barrait la joue. J’ai insisté pour l’aider. Il parlait d’une voix noble, douce, une de ces voix qui vous rassurent et vous apaisent d’un seul mot. Mais j’ai résisté à la tentation de repartir ainsi. Obstinée, je l’ai dirigé vers la meilleure soignante du coin et ai refusé de le quitter jusqu’à ce que je le sache en sécurité. L’homme m’a alors pris les mains et m’a remercié. J’aimais sa douceur, la bonté de ses yeux. Je suis partie ce jour-là presque à regret. Il y avait quelque chose chez lui qui me rappelait papa.

Quelques jours ont passé sans que je ne pense plus à l’incident. Pourtant, un jour je suis reparue à la caserne après une longue journée de patrouille. Un chevalier m’a intimé de le rejoindre, ce que j’ai fait. Et il se tenait là, cet homme que j’avais aidé. Je n’ai pas tout de suite compris l’attitude humble de mon supérieur devant mon visiteur. Jusqu’à ce que celui-ci ne se présente. J’avais devant les yeux le chef de Ran, le grand Elyes, celui que je servais depuis trois années déjà. Abasourdie, j’ai serré sa main. Le reste de notre conversation m’apparaît encore aujourd’hui comme flouté. J’avais du mal à rester concentrée sur ses paroles tant sa présence m’intimidait. J’avais le cœur gros : avais-je fait un faux-pas en sa présence? Peut-être aurais-je dû le laisser simplement partir plutôt que d’insister pour le faire soigner… Je redressais le regard vers lui mais il y avait ce sourire, ce sourire comme un soleil, comme celui qui avait toujours veillé sur moi. J’ai compris qu’il ne me voulait pas de mal.

Le chef m’a demandé personnellement comme sa garde du corps, un honneur habituellement réservé à l’élite. Sa décision a causé beaucoup d’indignation à la caserne. Moi, je partais pour le Palais aux Dômes d’Or, où j’allais vivre à proximité des plus hauts gradés de mon pays. Je n’ai pas pu refuser, même si je ne m’en pensais pas capable, même si je n’ai pas compris pourquoi ou comment. Ça, je le saurais plus tard. J’avais beaucoup à apprendre. Mon arrivée au palais s’est déroulée brusquement. J’avais l’impression de débarquer dans un tout autre monde. Un monde de luxure et de plaisir. D’intellect et de pouvoir. Mes journées étaient longues et souvent péniblement ennuyantes. Accompagner le chef Elyes m’a déplu au départ. Je manquais d’action. Sauf qu’à force de le côtoyer, mon opinion a rapidement changé.

Une amitié s’est tissée entre nous. Brique par brique, pas à pas. Le genre d’amitié qui se forme lentement et durablement. J’ai appris qu’il ne faisait pas confiance en beaucoup de gens malgré sa nature bonne et généreuse. Il préférait rester à distance. Lorsque je l’ai sauvé, il a réalisé sa vulnérabilité et la nécessité de bien s’entourer. Rentré au palais, il a posé quelques questions à mon sujet et réalisé la réputation que j’avais dans la cité. Impressionné par l’aide que j’apportais aux citoyens et touché de mon geste, il a voulu m’offrir cette chance. Nous étions parfaitement compatibles. Bientôt, je ne le voyais plus comme mon souverain, mais comme mon meilleur ami, un membre de ma famille. Je devenais une confidente pour lui, une conseillère. Au début, je ne savais pas quoi dire lorsqu’il me questionnait sur les soucis du royaume. Mais j’apprenais à ses côtés. J’écoutais attentivement ses dires, et les conseillers alors qu’ils débattaient sur des sujets importants. Je continuais à lire aussi, dans mes temps libres. Ou je veillais sur son fils, un bambin adorable du nom de Nadim. Je conversais avec sa femme au soleil. Ils étaient ma famille.

Eux, et Joaren. Maintenant que j’habitais au palais, j’avais l’occasion de le voir beaucoup plus souvent. C’était un chevalier important, issu d’une famille influente. Il assurait la sécurité de Ran mais aussi ses bonnes relations avec les autres royaumes ce qui l’amenait à voyager. Lui aussi habitait le château. Notre proximité nous permit de poursuivre notre amitié et au-delà. Notre passion s’embrasa rapidement, donnant lieu à une liaison tenue secrète bien que non interdite. Il préférait la discrétion. J’espérais un jour l’épouser.

Les années se sont succédé. Nadim grandissait sous mes yeux malgré le décès quelque temps plus tôt de sa mère. J’étais telle une grande sœur pour lui, comme son père prenait une place de grand frère de cœur dans mon cœur. À cette époque, j’étais souvent mandaté par Elyes pour le représenter dans certaines réunions. Il se disait souvent fatigué et incapable de vaquer à ses occupations quotidiennes. Au départ, j’ai rejeté la faute sur son énorme travail : c’était bien normal qu’il avait besoin de se reposer. Mais à mesure que les semaines passaient et que le chef s’absentait de plus en plus régulièrement, l’inquiétude m’a gagnée. Je passais souvent le voir du moment où j’ai compris qu’il n’allait pas, qu’il n’allait pas du tout. Il maigrissait à vue d’œil, perdait tout appétit ou énergie. Ce n’était pas psychologique, de ça j’en étais certaine. Encore, il avait cette nonchalance au sujet de son état. Jamais il ne prononçait ce que nous avions tous sur les lèvres : maladie. Bientôt, il ne pouvait plus déambuler dans les couloirs du palais tant il s’essoufflait rapidement. Je savais. Comme avec papa, je savais ce qui allait venir. Lui aussi, je suppose, car il a tout préparé.

J’ai tenté de rendre la vie d’Elyes la plus facile possible. De profiter du temps avec lui. Mais il me faisait trop mal de le voir ainsi. Je n’ai pas été aussi présente que je l’aurais dû. Je me suis jetée dans le travail pour oublier, oublier à quel point il faisait mal de le perdre. Puis un jour, il n’était plus là. Je ne sais combien de larmes j’ai versées. Des jours entiers, voire des semaines, me semblent passées dans la brume. J’ai fonctionné de manière automatique, incapable de composer avec ma douleur. C’était trop difficile. À chaque recoin, à chaque moment, je le voyais. J’entendais sa voix si douce, son rire. Tout Ran vivait un important deuil, mais je ne pouvais me ficher plus de mon royaume. Je venais de perdre mon frère, mon protecteur. Je m’enfonçais.

Joaren ne comprenait pas mon désarroi. Il s’était mis à le jalouser, cet homme pour qui j’étais totalement dédié. Il ne l’a pas dit, mais je l’ai senti. Et lorsqu’il s’est montré si distant, si peu compatissant devant ma douleur, j’ai compris que nous ne nous mariions jamais. Sauf que je suis restée, encore un peu, car malgré le piètre appui de mon amant, c’était toujours mieux que de rester seule. Notre amour s’effritait, s’il avait seulement existé pour lui. Je doutais de tout ce qui m’apparaissait acquis jusqu’à présent. Ce qui me permit réellement de remonter la pente était Nadim. Voir cet enfant encore plus perdu que moi dans une maison qui n’était plus la sienne désormais m’a poussé à me mettre en action. J’ai accueilli Nadim, mon petit prince orphelin, et je lui ai promis de toujours le protéger quoi qu’il vaille. Je l’avais fait avec son père avant et je le ferais encore avec lui. Je ne savais pas encore ce qui nous attendait. À vrai dire j’avais le regard rivé vers le passé plutôt que vers l’avenir.

Sauf que l’avenir vous rattrape tôt ou tard. Lors d’une grande cérémonie, le nom du nouveau chef que je devrais servir sorti. Je mis un moment à réaliser que le nom prononcé était le mien. Je n’ai pas compris du tout. J’ai demandé pourquoi, au bord de la panique. Ils m’ont nommé qu’il s’agissait d’un des derniers souhaits d’Elyes, mais qu’il m’y préparait depuis de nombreuses années. Abasourdie, j’ai accepté ma nouvelle position. J’entrais dans une vie totalement nouvelle où j’étais devenue totalement indispensable. Au quotidien, j’ai réalisé que mon existence n’a que peu changé. Je tenais le fort depuis un moment, après tout. J’ai mis du temps à voir que tout ceci me rendait heureuse. Que ce rôle, j’y étais destinée.

Quelques mois après ma nomination, j’ai décidé pour de bon de mettre fin à ma relation avec Joaren. Clairement, nous avions des projets différents. J’en ai lourdement souffert mais heureusement j’avais beaucoup à faire. Je m’occupais de tout un royaume et de mon petit prince, Nadim. Tous les jours, j’apprends, je me perfectionne, et je guéris aussi. Je me fie à tout ce que Elyes a pu m’apprendre et je me fais confiance. Si lui m’a choisie, c’est probablement pour une très bonne raison. J’ai aussi suivi son conseil des derniers jours : j’ai voyagé. Appris ce qu’était le monde. Deux ans déjà que Elyes nous a quittés et que j'ai pris sa place. Il me reste encore tellement à découvrir, tellement à faire. Et une vie m’attend.
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Message Sujet: Re: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptySam 13 Avr 2019 - 11:27

Bienvenue à toi cheffe de Ran ! Comme tu le sais, j'adore ta façon d'écrire et cette fiche est vraiment topissime. Je n'ai tout simplement rien à redire, tout est là ! Aryël est un personnage vraiment attachant, que j'ai hâte de voir évoluer en RP. Aux côtés de son précieux compagnon, j'espère que les choix t'iront. N'oublie pas d'éditer ta fiche avec les informations du Pokémon par la suite et de prévenir lorsque le tout est complété !

Fais ton choix !

DINOCLIERLorsque j'ai lu ton histoire, j'ai tout de suite pensé à ce pokemon. Pourquoi ? Et bien parce que notre chère Aryël manie le bouclier comme personne. Qui de mieux pour accompagner la cheffe de Ran. Ce petit pokemon a certes, le crâne dur, mais il est de nature très calme. Ce qui fait écho au caractère doux d'Aryël ... mais, faîtes attention au coup de tête.

PTIRAVILa deuxième option se tourne quant à elle, vers le côté altruiste de Aryël. Elle aime aider et soutenir les gens dans le besoin, leur apportant soutien et réconfort. Mais cette dernière a tendance à fuir devant ses propres limites, tout comme ce petit pokemon rose et ses évolutions. Connu pour prendre soin de sa pierre semblable à un œuf et l'offrir à ses amis afin de les réconforter. Il prend ses jambes à son cou lorsqu'il se sent en insécurité.

OSSELAITOsselait est connu pour porter le crâne de sa défunte mère et la pleurer lorsqu'un souvenir lui revient. Ce lien si fort entre un parent et son enfant m'a fait tout de suite fait penser à l'attache qu'avait Aryël et son père. Mais également les fils tissés avec Nadim et Elyes. De terribles épreuves, auxquelles Aryël fit face. A l'image d'Osselait qui s'est endurcit afin de devenir un Ossatueur.
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Aryël S. Eladan
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Acier


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Âge du Personnage : 30 ans
Métier / Occupation : Chef de Ran
Lieu de Résidence : Chevropolis - Palais au Dôme d'Or
Équipe Pokémon : Aryël Eladan ~ Persévérance  242 Lusaline - Leuphorie ♀ - Relaxe - Sérénité

Aryël Eladan ~ Persévérance  411 Alyn - Bastiodon ♂ - Docile - Fermeté

Aryël Eladan ~ Persévérance  216 Baila - Teddiursa ♀ - Hardie - Pied Véloce

Aryël Eladan ~ Persévérance  6zxr Mélusine - Tylton * ♀ - Timide - Ciel Gris

Aryël Eladan ~ Persévérance  184 Neven - Azumarill ♂ - Jovial - Coloforce

Aryël Eladan ~ Persévérance  180 Erynor - Lainergie ♂ - Mâlin - Statik

Aryël Eladan ~ Persévérance  045 Rosaly - Rafflésia ♀ - Sérieuse - Chlorophyle

Aryël Eladan ~ Persévérance  049 Ehrün - Aéromite Agressive ♀ - Malpolie - Lentiteintée
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Message Sujet: Re: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptyDim 14 Avr 2019 - 9:51

Oh my god que le choix a été difficile.
Genre j'ai dû changer d'idée au moins huit fois avant de finalement arrêter mon choix sur Ptiravi ! En fait, je trouve que c'est le Pokémon parfait pour elle. Malgré tout, j'adore Dinoclier !! Je pourrais peut-être le chercher éventuellement :3 Je prendrais bien le dé shiney pour voir, et merci Aequor pour ce beau trio :la:
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Message Sujet: Re: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptyDim 14 Avr 2019 - 10:28

C'est une validation !
Félicitations tu es VALIDÉ.E ! Bienvenue à Ran. Tu peux dès maintenant recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton métier dans le bottin des métiers. Tu dois aussi passer créer ton inventaire dans ce forum. Si tu en as l'envie, tu peux aussi créer ta fiche de liens où tu pourras demander des RPs et des liens intéressants ! Surtout, tu récupères ta couleur et peux maintenant te lancer dans le jeu. La validation de ta fiche te fait gagner 20 écus ! Profite bien !


Résultat du dé chromatique : Pas de shiny pour cette fois
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Message Sujet: Re: Aryël Eladan ~ Persévérance    Aryël Eladan ~ Persévérance  EmptyDim 14 Avr 2019 - 10:28

Le membre 'Aequor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Chromatique' :
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