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 Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »
Laurel Senjak
Laurel Senjak

Dragon


Messages : 311
Écus : 1151
Âge du Personnage : 28 ans
Métier / Occupation : Joaillière
Équipe Pokémon :

Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » J3yuLaurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » Wn40Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » Miniature_561_XY

Hématite, Gravalanch ♀
Pyrite, Reptincel* ♀
Cozamalotl, Cryptéro ♂
Dragon


Message Sujet: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 14:49

LAUREL SENJAK 
« MALTA ! Rends le collier ! »

INFOS

Nom : Senjak.
Prénom : Laurel.
Surnom ://
Genre : Femme.
Âge et date de naissance : 28 ans, 9 avril 191.
Royaume : Ran.
Métier / Occupation : Joallière.
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi : 
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon.
- J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici :

Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » Spr_4d_443_f
Malta | Griknot ♀
Mauvais – Peau Dure

Description : Malta est un croisement entre un Griknot et une autre espèce de pokémon, peut-être un Drakkarmin vu sa région d’origine mais Laurel ne serait pas capable de le dire. Que ce soit à cause de son ascendance ou simplement parce que c’est un pokémon sauvage qui se trouve aussi être une espèce très territoriale avec une forte tendance accumulatrice, le fait est que la Griknot adore tout ce qui brille, ce qui inclut Laurel et son amour pour les bijoux, et serait prête à déchiqueter le bras de quiconque oserait toucher à son butin. Butin qui se constitue de bijoux volés, poêles et autre métaux brillants.

Malta est toujours prête à en découdre avec tout et n’importe quoi. Elle n’a aucune conscience de sa taille qui, bien que grande pour un Griknot, reste plus petite qu’un Bourrinos ou qu’un Mégapagos, ce qui la pousse donc à chercher la bagarre avec des pokémon faisant dix fois sa taille. Dans tous ses défauts elle a tout de même des qualités attendrissantes. Une admiration inconditionnelle pour Laurel qui est la seule à lui faire des grattouilles et lui donner volontairement des bidules brillants. Admiration qui se traduit par la bestiole suivant la femme comme son ombre et n’obéissant seulement à celle-ci.  

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : Mi-long et ondulés de couleur lin, ils ont tendance à boucler lorsqu’elle les laisse sécher. Elle prend toujours le temps de les coiffer dans de nombreux styles différents selon son humeur et sa tenue du jour. Ils sont souvent agrémentés d’accessoires dorés tels que des broches ou les perles à attacher. Les cheveux de Laurel sont sa deuxième grande fierté (la première étant sa musculature), elle y prend donc grand soin même si parfois lors qu’ils font des nœuds avec le vent elle ne pense qu’à les couper.

Yeux : D’un bleu tellement foncé qu’ils paraissent noirs, les yeux de Laurel sont toujours très expressifs.

Peau : Basanée, abîmée par le sable et le soleil, elle aborde quelques tatouages le long du bras droit.

Silhouette : 1m78, 80,6kg. Laurel est assez imposante au premier abord, grande et musclée grâce à son travail à la forge. Elle est en léger surpois.

Particularités : Laurel est née sans son avant-bras gauche, cela ne la gène pas dans la vie de tous les jours. Son père lui a confectionné une prothèse pour l’aider à réaliser certaines taches de la forge, néanmoins la prothèse est lourde et s’encrasse facilement, il faut donc un entretient constant. Elle porte rarement sa prothèse en raison du poids de celle-ci et aimerait bien trouver un moyen de la rendre plus légère mais elle n’est pas particulièrement pressée de faire ça.

PERSONNALITÉ

Caractère : Laurel est une femme franche et droite, la plupart du temps elle n’hésite pas à mettre les deux pieds dans le plat quitte à éclabousser les alentours. Fière de sa famille et de qui elle est, elle cache ses quelques insécurités devant une assurance factice et un sourire lumineux. Elle rêve beaucoup d’héroisme, gloire et richesses et n’a qu’une vague conscience que les livres ne sont pas la réalité, ce qui peut la laisser paraître quelque peu naïve. Mais cela est plus dû à un manque d’expérience plutôt qu’une crédulité à toute épreuve.

Elle peut être quelque peu narcissique parfois, trait qu’elle a développé dans son enfance entourée d’une famille aimante qui la traitait comme une princesse. Elle a un amour fou et vraisemblablement inconditionné pour l’or et les pierres précieuses qui n’est secondé que par sa soif d’aventure et de découverte. Trop longtemps recluse loin de tout pour elle, le monde entier est une carte vierge qui n’attend que d’être tracée.

Élevée par un trio d’honnête gens, son oncle adoptif lui a appris le courage et la patience, son père l’art du détail et du travail. Sa mère l’a encouragé à apprécier les petits plaisirs de la vie et comment négocier les prix des choses parce que « 30 écu pour ce poisson c’est de l’arnaque ! ». Techniquement son frère lui a aussi appris que si quelque chose va mal, c’est toujours la faute de l’autre et que savoir mentir pour ne pas se faire punir c’est utile.

Habituée à vivre en ostracisme avec sa famille dans le cadre de vie assez fermé des forgerons et joailliers, la Ranine est complètement ignorante de nombreuses conventions sociales. Gérer des clients mécontents, s’occuper des pokémons, évaluer la qualité de la marchandise ça elle sait faire. Utiliser les bons titres pour s’adresser à la noblesse, les bons couverts pour manger ou les us et coutumes des autres royaumes ? C’est le vide total. Cela lui avait justement attiré quelques ennuis par le passé lorsqu’elle n’avait pas été capable de reconnaître le sceau d’une maison noble de Ran et avait complètement sauté le protocole pour s’adresser à lui, s’attirant la fureur de ses gardes. Au moins avait-elle appris qu’on ne tape pas dans le dos d’un noble même quand la blague est très bonne.

Objectif(s) : La Ranine a pour objectif de devenir Chevalière de Ran pour la postérité. Si elle peut en plus trouver l’amour sous les traits d’une femme comme dans les contes ce serait fabuleux mais elle ne se fait pas trop d’espoir de ce côté là. Elle aimerait bien aussi côtoyer la noblesse avec leurs tissus colorés et leurs bijoux brillants qui l’ont toujours fasciné.

A court terme elle aimerait bien arriver à apprendre la patience et le respect des propriétés d’autrui à Malta parce que les bijoux c’est bien, mais c’est mieux quand c’est loin d’un mini dragon possessif et voleur qui serait prêt à vous déchiqueter le bras tenteriez vous de récupérer votre précieux ornement.

Craintes : Laurel a toujours cette angoisse incessante de ne pas être assez ou de décevoir les gens. Avec l’âge elle a appris à la calmer mais il arrive encore qu’elle doute. Elle n’a jamais vu la mer ou des points d’eau très profond, aussi elle a une peur irrationnelle de l’eau trouble ou profonde qui lui vient de nombreux livres où le héro doit se battre contre un Leviator fou de rage ou qu’un Serpiatroce géant décide de couler un navire. Le fait qu’elle ne sache pas nager ne l’aide pas vraiment à surmonter cette peur. L’eau c’est bien mais seulement quand on a pied et qu’on voit les poissons ! Et si elle peut être propre et à une température agréable c’est encore mieux.

HORS JEU

PUF/Surnom : Rara
Âge : 20 ans
Comment avez-vous connu le forum ? : Je cherchais un forum pokémon du coup je suis passée de partenariat en partenariat avant d’arriver sur le votre.
Code du règlement : bob dominera le monde (PERCY QU’AS-TU FAIT?? D:)
Personnage sur l'avatar : Laurel Senjak. C’est moi qui l’ait dessinée et créée.
Autre : J’ai pas fait de RP depuis *regarde gribouilli sur la main* … trop longtemps. Du coup je suis certainement un peu beaucoup rouillée !




HISTOIRE

La forge familiale des Senjak a été fondé il y a de ça plusieurs générations lors que la mine d’à côté était en plein essor. Les mineurs et autre chercheurs d’or venaient alors en masse pour cogner le pan du relief à coup de pics et de cris dans l’espoir d’arracher un minerais des entrailles de la terre. A l’époque quelques coups de pioches suffisaient pour révéler un petit trésor mais avec le temps le filon a commencé à s’assécher et les mineurs à se faire plus discrets jusqu’à ce que seuls quelques fous pleins de rêve ou de désespoir ne soient les seuls restant. La forge elle n’avait pas bougé. Creusée à même la roche par un ancêtre de la famille dans la pierre orange du canyon, elle se composait de trois étages. La forge elle-même au rez-de-chaussé, la cuisine et premier et enfin les chambres au second étage.

L’ancêtre de la famille avait choisi d’acheter le terrain à l’époque pour réduire le coût de transport des minéraux et surtout parce qu’il y avait une forte demande de pioches, pelles, casques, lanternes, wagons et autre outils en tout genre de la part des mineurs. Maintenant que la mine était délaissée ce qui faisait l’atout de la forge en était maintenant son plus gros défaut. Il fallait trois jours de marche pour rejoindre Chevrolis et son marché et encore plus pour rejoindre la mine en activité la plus proche. Malgré tout les Senjak étaient restés sur place, que ce soit pour garder la maison familiale ou à cause du coût du déménagement n’est pas bien clair dans les archives. Le fait est que la famille était loin de tout et ne voyait la civilisation, qu’en de rares voyages bimensuels pour se ravitailler et vendre leurs créations ou lorsque des caravanes de marchants passaient dans le coin.

A l’époque vivaient dans la forge que trois humains et leurs pokémons. René Senjak, forgeron et bientôt père de famille, Attica Senjak, minière fille de marchand et bientôt mère de famille ainsi que leur vieil ami et mercenaire, Amun Sul qui protégeait Attica et sa marchandise des brigands et des pokémons sauvages durant ses traversés jusqu’à la capitale. Aujourd’hui cependant, leur petit trio allait devenir un quatuor car Attica était en train d’accoucher à force de cris. Son pauvre époux pourtant costaux ne sentait plus les doigts de sa main que sa femme broyait avec force. Amun toujours stoïque se tenait prêt à récupérer l’enfant nouveau né dans un châle. Ce fut ainsi après plusieurs éprouvantes heures que naquit le premier enfant des Senjak. Une fille qu’ils aimèrent immédiatement. Laurel hurlait à s’en fendre les poumons, agitant faiblement ses membres pendant que sa mère la serait tendrement dans ses bras. Amun quitta silencieusement la pièce pour laisser la famille profiter de sa nouvelle addition, non sans jeter un dernier coup d’œil au moignon qu’était le bras gauche du bébé. Le mercenaire se fit mentalement note d’aller démarcher un ancien collègue qui pourrait probablement réaliser une prothèse pour la gamine lorsqu’elle sera en âge de la porter.

________________________________________

« Laurel dépêche toi on va partir ! »

« J’suis déjà dehors Maman ! On attend que toi ! Viiiiiite !! »


Et en effet elle l’était. Elle sautillait de haut en bas devant la charrette comme un Statitik surchargé, prête depuis plusieurs minutes déjà et absolument impatiente d’aller voir la ville pour la première fois. Amun vérifiait les attaches du Bourrinos visiblement imperturbable. A 7 ans, Attica l’avait jugé assez âgée pour l’accompagner en ville vendre les outils, armes et armures réalisées par son époux. Laurel n’ayant jamais connu que les alentours de la forge et l’entrée de la mine ne pouvait plus contenir son impatience. Elle partait à l’aventure ! En réalité elle serait déjà partie si sa mère ne s’était pas décidé à tout revérifier pour une troisième fois.

« Attica, les caisses sont bien fixées. Il y a suffisamment de vivres et Amun est avec vous, ça va aller détends-toi mon amour. Il ne va rien arriver. »

Les paroles rassurantes de son époux furent finalement pencher la balance et Attica se décida à partir. Heureusement parce qu’à force de tirer sur la jupe de sa mère pour qu’elle monte dans la charrue Laurel allait certainement la déchirer. Le trajet fut long et pénible pour les deux adultes qui durent supporter le blabla incessant d’une gamine surexcitée et qui voulait arriver le plus tôt possible à la cité de toutes les promesses.

Et Chevrolis ne fut pas une déception. La ville semblait s’étendre indéfiniment sur le sol rocailleux de la plaine. Elle était comme une immense araignée à milles pattes, le point central de la région où toutes les routes convergeaient. Un vrai carrefour de cultures et richesses d’une beauté à couper le souffle. Les habitations en chaumes de la basse ville formaient comme un rempart devant les villas sculptées du centre. Les couleurs vives des portes et des volets tranchaient avec le rouge et l’orange de la roche. Des draps colorés étaient suspendus au dessus des rues pour faire de l’ombre aux passants. A peine entré dans la ville et déjà les épices pouvaient se faire sentir, certain disaient même entendre les coups des marteaux sur le métal venant des nombreuses forges. Le grincement des poulies qui acheminaient charbons et minerais dans la ville était assourdissant lorsque l’on passait à côté et les fours géant des forges crachaient de la fumée comme de lourds dragons assoupis. Les rues tortueuses étaient tapissées de couleurs grâces à rayons du soleil de Ran filtrant à travers les étoffes. Si Ran était le royaume des métaux alors Chevrolis en était le joyau.

La famille minus le père commença aussitôt à démarcher les revendeurs. Laurel avait pour consigne de rester auprès de sa mère ou d’Amun et si elle n’avait q’une idée en tête : explorer la cité, elle avait aussi suffisamment peur de la punition qui planait au dessus de sa tête pour désobéir aux ordres. Non pas que le marché manquait d’attraction. Les habitants de Chevrolis étaient tout aussi intéressants que ses rues. Les femmes et les hommes étaient couverts de métaux, or, argent, étain. Bagues, colliers, boucles d’oreilles, attaches. Perles, diamants, émeraudes, saphirs, grenats et rubis. Tous scintillant sous le soleil brûlant, des trésors à la vu de tous. Il y avait aussi les échoppes d’armures et d’épées, ça elle connaissait mieux, son père en faisait souvent dans le forge. Elle ne pouvait cependant s’empêcher de s’arrêter pour admirer le travail de ces maîtres, feuilles, fleurs, pokémons et pierres-précieuses arboraient certaines de ces ouvrages qui méritaient le nom d’Art. Il y en avait de toutes les couleurs, des types de métal jamais vu auparavant. Une épée avec la lame rouge cramoisi, une lance faite avec un croc d’un pokémon immense, un bouclier plus grand qu’elle, façonné avec le crâne d’un Bastiodon. Et des soldats, de beaux soldats dans leurs amures scintillantes pourtant fièrement les couleurs du royaumes. L’un d’entre la salua d’un signe de main et c’était comme si un nouveau monde s’ouvrait devant elle. La ville n’avait rien à voir avec sa petite maison qui, bien que chaleureuse paraissait bien triste à côté de la vie grouillante de Chevropolis. La nourriture aussi, y était plus variée. Bien sûr ils avaient leur potager à côté de la maison, avec les indémodables patates mais là, il y avait des fruits qu’elle n’avait jamais vu auparavant, des oranges, des cerises, des kiwis, il y avait aussi du poisson, tout bizarre écailleux et gluant mais tellement bon ! Sa mère lui avait expliqué qu’ils n’achèteraient que de la nourriture qui se conservait bien telle que de la viande séchée ou des pommes et peut-être quelques épices, le trajet de retour était long et la nourriture se gâtait avant d’arriver chez eux.

Lorsqu’ils quittèrent finalement la ville ce fut à grandes larmes parce que Laurel ne voulait absolument pas partir alors qu’il restait tant de choses à découvrir. Pour la calmer et lui faire plaisir sa mère lui avait acheté un bracelet en bronze. Le bracelet était assez pitoyable lorsqu’on le comparait au vrai merveilles que portaient les femmes avec les jolis tissus mais c’était le bracelet de Laurel et c’était sa maman qui lui avait offert. La petite fille adorait son bijou et ne cessa de parler de la ville, de ses couleurs, de ses soldats et de ses dames sur tout le chemin du retour.

« Je veux de jolis bijoux comme les madames qu’on a vu ! J’en aurai plein quand je serais grande !! Et même que je te laisserais en prendre quelques-uns Maman ! Et j’aurais une armure aussi ! Et une épée comme celles que fait Papa mais en miEUX ! Et je serais le plus grand hérO de toUS LES TEMPS !!!! »

Sa mère l’embrassa sur la tête, « Je suis que tu en auras beaucoup quand tu seras grande, mon petit bijou à moi ! »

________________________________________

« Dit, Amun, c’est quoi un Chevalier ? Papa a dit qu’il travaille sur une armure spéciale pour un Chevalier. »

Le mercenaire grisonnant lança un morceau de pomme vers son Mégapagos qui somnolait à l’ombre d’un arbre, un livre posé à côté de lui. Le pokémon était bien utile pour protéger leur petite charrette des pokémons du désert. Laurel avait appris à ne pas être intimidée par lui, c’était en réalité un gros nounours qui préférait faire la sieste que de manger les petites filles. Elle avait aussi promis à un soldat qui lui avait acheté (ou plutôt avait acheté à sa mère) une dague, qu’elle serait courageuse et vaillante. Et la petite savait de source sûre que les gens courageux et vaillant n’avaient pas peur des grosses tortues, après tout Oncle Amun n’en avait pas peur et sa Maman et son Papa non plus.

« Un chevalier c’est quelqu’un d’important. »

« Comme toi ? »

« Non. »
Il se tût et laissa passer plusieurs minutes de silence, à 11 ans la petite Ranine avait appris à être patiente avec Amun. « Ce sont des protecteurs. Ils sont à la tête d’une armée, ils ont la confiance de notre chef et un devoir de sécurité envers leur patrie. » Laurel fit la moue « Ça veut dire qu’ils veillent à ce que personne ne s’attaque à leur royaume, brigands comme soldats ennemis. »

Laurel réfléchit pendant quelques secondes, une légère inquiétude dans la voix. « Mais Ran n’est pas en guerre n’est-ce pas ? »

« Ça veut dire qu’ils font bien leur boulot de protecteur. Durant la guerre, ils doivent mener leur royaume à la victoire, durant la paix, ils doivent rester vigilants pour la maintenir. »
répondit le soldat. « Ça demande des sacrifices, une dévotion entière à son royaume et son chef. Tu veux devenir chevalier ? »

Laurel haussa les épaules de cette manière disproportionnellement exagérée propre aux enfants, donna coup de pied dans un cailloux. Elle leva des yeux plein de curiosité vers son vieux compagnon. « Tu es un chevalier ? Parce que tu nous protège, Maman, Papa et moi. » Amun secoua la tête et lança un autre morceau de pomme.

« Mercenaire. Même boulot. Mauvaise paie. Compagnie plus agréable par contre. Sérieux gamine, si tu veux devenir guerrier devient pas mercenaire, vas dans l’armée, là au moins il te donne de la bouffe et des quartiers pour dormir. Ne fait pas la même erreur que moi. Puis le peuple t’aime bien aussi. Généralement. Et si t’es chanceux tu peux même rencontrer des princesses. »

« Je veux rencontrer des princesses ! Des princesses qui sentent bon avec pleins de bijoux ! »
s’exclama Laurel en rigolant, elle se mit à courir autour de la tortue à moitié assoupie en criant : « Des bijoux ! Des bijoux ! ».

Amun éclata de rire, l’amour de la petite pour les bijoux n’était un secret pour personne. Elle avait même commencé à s’en faire quelques uns, si on peut appeler prendre des bouts de métaux tordus et se les mettre autour du bras des bijoux. Mais le mercenaire pouvait le voir, lorsqu’elle s’endormait le soir, c’était vers Chevrolis que son regard était tourné. Lorsqu’elle descendait en ville, c’était devant les soldats en armure qu’elle s’arrêtait la bouche à demi-ouverte. Lorsque son père lui lisait des histoires le soir, c’était celles de héros et guerriers qu’elle réclamait.

________________________________________

« Papa !! Moxien m’a pris mon bocfil ! »

« C’est pas vrai ! Et puis qui voudrait d’un truc avec un nom aussi idiot ! »
répliqua le-dit Moxien.

« C’est toi qui est idiot ! »

« Celui qui dit qui est ! »

« LES ENFANTS ! Ça suffit. Moxien, rend son outil à ta sœur elle en a besoin pour travailler. »
coupa court le père qui en avait déjà marre des disputes de ses enfants.

« Mais c’est pas moi qui l’ai ! » S’écria le cadet.

René leva le bras et coupa à court toute protestation. A 26 et 14 ans ses deux enfants le respectaient toujours autant mais il est vrai que les incessantes disputes entre la sœur et le frère lui faisait regretter les années plus calmes où Moxien était trop jeune pour intéresser aux affaires de sa sœur et Laurel trop prise dans son apprentissage de joaillière pour s’occuper de lui. Il avait été décidé que Moxien hériterait de la forge pour permettre à l’aînée de s’installer en ville pour vendre ses bijoux. Laurel avait passé dix ans à apprendre auprès d’un maître l’art de la joaillerie. Pour la famille c’était le métier parfait pour leur fille et son amour des pierres brillantes et des jolies dames, pour Laurel un doute subsistait. Seul Amun était au courant pour son intérêt des chevaliers. C’était leur secret, lui trouvait un moyen de la glisser en douce dans les tavernes de soldats pour qu’elle pose ses questions et s’abreuve de leurs histoires, pendant qu’elle lui lisait des romans. Amun n’était plus tout jeune et sa vue avait baissé considérablement, son amour pour le calme et la lecture n’avait pas changé cependant. Les livres d’Amun étaient des œuvres de fiction qui parlaient de héros et de dragons, de guerres et de princes, de gloire et de trésors. La lecture des livres lui donnait un portrait des chevaliers tout en gloire et prestige et les quelques soldats qu’elle côtoyait étaient une mine à ragots sur qui était le plus riche chevalier, qui couchait avec qui et surtout qui était le plus fort. Pimenté d’un tas d’anecdotes trop absurdes pour être réelles, toutes ces histoires lui faisaient rêver d’une vie de protectrice de la veuve et l’orphelin au service de la chef de Ran, Aryël, à vivre des aventures incroyables au côté de ses compagnons pokémons.

Mais Laurel ne voulait pas décevoir ses parents qui l’imaginaient déjà étendre leur commerce familial avec ses bijoux. Et puis, après tout elle adorait les bijoux et les faire elle-même était assez amusant, n’est-ce pas ? Enfin, sans son bocfil pour couper la roche le procédé risquait d’être plus compliqué. Cela faisait un petit bout de temps que outils, poêles et bijoux disparaissaient de la maison. Ajouté à cela des horribles grattements durant la nuit, la maisonnée était donc assez tendue. Attica avait mis ça sur le compte des Fermites qui s’étaient installés dans la vieille mine. Ils devaient certainement creuser près des murs, tout devrait bien aller tant qu’ils n’entraient pas dans la maison. Le Chartor de leur père pouvait certainement gérer un Fermite ou deux mais pas toute une colonie.

« Laurel tu es sûre que tu ne l’as pas fait tomber sous un meuble ? » demanda son père.

« J’en suis sûre, il était sur mon établi hier soir. »

« Vérifie quand même. Moxien tu cherches aussi. »

« QUOI ? Mais c’est même pas mo- bon d’accord … je vais le chercher son STUPIDE truc ! »
concéda-t-il à contrecoeur sous le regard noir de son père.

Moxien quitta l’atelier en traînant les pieds comme seul un gamin de 14 ans sait le faire, non sans faire un signe vulgaire à l’attention de sa sœur lorsque leur père eu le dos tourné. Laurel répliqua rapidement de même. L’échange était passé inaperçu mais l’animosité était là. Elle laissa son père finir ses commandes en paix pour monter dans sa chambre. Les vielles planches de bois craquaient sous ses pas et de la poussière entrée par les fenêtre tomba légèrement sur le sol. Sa chambre était assez simple pour tout son amour des bijoux, Laurel n’était pas très douée en décoration intérieure. Un tapis acheté sur le marché pendait sur le mur, les couleurs légèrement délavées avec les années. Le mobilier en bois n’avait pas changé depuis des années, l’armoire était bancale mais personne n’avait trouvé le temps de remplacer le pied. La chaleur dans la pièce était presque étouffante, ce n’était pas étonnant avec la forge dessous et le climat aride de la zone. Dans la pièce d’à côté elle pouvait entendre son frère qui faisait semblant de chercher en poussant les meubles. Elle se mis à quatre pattes pour regarder pour la cinquième fois sous le lit. Juste de la poussière. Pareil pour son établi, il y avait des cailloux sous l’armoire par contre. Laurel jura, si ces foutues Fermites commençaient à détruire les murs ça allait mal se finir. Elle attrapa un balais et poussa l’armoire.

Un trou béant. Noir. Profond. Et de la taille d’un gros chien.

« OH PAR TERRAKIUM JE VAIS TUER CES FERMITES ! » hurla-t-elle.

Son frère jeta un coup d’œil par la porte. « Oh l’Ecremeuh ! Maman va te tuer. » Laurel lui balança l’oreiller dessus qu’il évita promptement avant de repartir dans sa chambre certainement pour vérifier qu’il n’y ait pas de trou dans la sienne.

Leur mère était descendue en ville et ne devrait pas être de retour avant une semaine. Si elle arrivait à colmater le trou ça allait aller n’est-ce pas ? Un coup d’œil ou trou lui appris que non, autant commencer à faire ses prières, son frère avait raison, Attica allait la tuer. Laurel attrapa la lampe de chevet et éclaira le trou pour essayer de voir s’il y avait une Fermite dedans. Quelque chose brillait au fond du trou. Il y eut comme un bruit de grattement.

Une bouche immense apparut. Clac ! La puissante mâchoire se referma avec un claquement violent sur la prothèse de Laurel. Elle tomba à la reverse et se mis à secouer son bras en hurlant. Le pokémon lâcha soudainement le bout de métal. Juste à temps pour éviter la morsure du Nosferapti de Moxien.

« Laurel ! Qu’est-ce que c’est que ça ? » s’écria son frère paniqué.

« C’est pas un Fermite. » Il y avait des creux dans le métal là où les crocs de la créature s’étaient enfoncés. Le Nosferapti passa entre les deux et s’écrasa contre le mur avec un bruit sourd. Sur le lit la bête se tenait menaçante, les crocs à découvert. Laurel s’interposa entre la bête et son frère, la chaise de travail brandie comme un bouclier. Un cri aigu, puis le pokémon bondit.

Juste à temps pour le Mégapagos d’Amun de l’attraper en plein vol. Le vieux mercenaire entra à sa suite, essoufflé, l’épée à la main. Moxien se précipita auprès de son pokémon assommé sur le sol, secoué par les évenements.

« Tout le monde va bien ? »

« Plus de peur que de mal. »
Elle leva son bras gauche pour lui montrer les marques laissées par les crocs. La bestiole continuait de se débattre en poussant des cris qui auraient dû être menaçant. Amun s’approcha de cette dernière.

« Les Griknots vivent normalement dans les escarpements. On est trop bas pour eux. » expliqua-t-il. « Je vais trouver de quoi l'attacher, prévenez votre père. »

Il parti donc emmenant le dragon bleu avec lui, Moxien s’empressa de suivre ses pas en jetant des coups d’yeux inquiets vers le trou. Laurel ramassa la lampe tombée dans la bataille. La chose brillante qu’elle avait aperçut était  le miroir de sa mère qui l’avait perdu il y a deçà quelques jours, parmi le tas de trucs son bocfil, des bijoux, des morceaux de fer et d’autres objets brillants qui avaient disparu de la maison. Elle les sorti et les posa sur la table en bas. Son père arriva suivit des deux autres. Amun tenait le Griknot saucissonné sous son bras.

« Laurel ! Tu n’as rien ? » s’inquiéta son père.

« Moi non mais il en faudra une nouvelle. » dit-elle en déposant la prothèse sur la table. « Il y avait ça dans son terrier. Au moins on sait qui est le voleur. »

« Je t’avais dit que c’était pas moi ! » répliqua son frère indigné, voilà une semaine qu’il était puni pour avoir soi-disant volé la broche de sa sœur qui se tenait intacte sur la table.

« Les Griknots sont des collectionneurs. Ils adorent tout ce qui brille. » expliqua sagement Amun.

« Laurel t’as trouvé ton jumeau ! » lança le plus jeune.

« La ferme microbe. »

« Qu’est-ce que j’en fait ? »
demanda Amun avec le Griknot sauvage toujours sous le bras. Tous les regards se tournèrent vers la créature, qui fixait la table et tous les objets dessus.

« Lâche-le pour voir. » demanda le forgeron qui avait une idée derrière la tête.

Amun posa la bête sur le sol qui, au lieu de s’enfuir ou d’attaquer alla tant bien que mal se placer sur la pile sur la table. L’intention était claire. C’était son trésor et personne n’y toucher sous peine d’y perdre un doigt. La famille formait un cercle presque cérémonieux autour du petit dragon, qui n’était pas si petit que ça d’ailleurs parce qu’il devait bien faire la taille d’un Elecsprint. Le regard de ce dernier se posa sur Laurel, ou plus particulièrement les bijoux de Laurel. Tout le monde suivit son regard.

« C’est un collectionneur. Il ne va pas partir facilement ... » suggéra son père qui se voyait déjà devoir jeter la bête pleine de crocs et de griffes dehors.

« J’ai entendu des rumeurs qu’un Carmache s’était installé dans les Escarpements. C’est ce qui a amené les Fermites ici. Attiré par la chaleur de la forge et le bling bling de Laurel il a dû faire son nid dans le mur. Ça m’étonnerait qu’on arrive à s’en débarrasser facilement. Et les cordes ne vont pas le retenir longtemps. » commenta Amun en montrant la corde précédemment utilisée pour le maintenir en place. « Peau Dure, comme les Drakkarmins, ne le touchez pas à mains nues. C’est un bon pokémon René, et Laurel n’en a pas encore. »

René se mit aussitôt à s’opposer à la proposition d’ Amun, il trouvait trop dangereux que sa fille garde un pokémon sauvage. Laurel quand à elle enfila rapidement son gant de travail et avança lentement la main vers le pokémon. Ce Griknot était un combattant. C’était une opportunité. Peut-être qu’avec elle elle pourrait essayer de devenir cheva- Non. C’était un rêve de gamine rien de plus. Rien de plus.

La Griknot renifla la main, jeta un coup d’œil aux bracelets et autres bijoux avant de poser sa tête contre la paume de Laurel. A côté son père et Amun s’étaient tût. Un regard à son père lui appris qu’il s’était résigné à garder la bestiole, il murmura quelque chose à propos de « chasser les Fermites ... ». Amun lui lança un clin d’œil qui pouvait dire une dizaine de choses à la fois mais Laurel voulait l’interpréter dans le sens « maintenant tu peux t’engager. ». Moxien qui était resté étrangement silencieux durant toute la durée de la scène déclara simplement :

« Bonne chance pour expliquer à Maman qu’on a un pokémon kidnappeur de poêles qui fait des trous dans le mur. »

________________________________________

Heureusement pour Laurel et son père, Attica Senjak finit de râler à propos du Griknot après deux semaines de silence tendu. La Griknot restait assez sauvage, grognant dès que quelqu’un ne portant pas de truc brillant s’approchait trop près. Elle préférait suivre Laurel partout lorsqu’elle n’était pas dans sa grotte en train de veiller sur son butin. La famille avait supposé que d’une certaine manière le pokémon considérait Laurel comme faisant partie de son trésor, Laurel utilisait ce prétexte pour mettre encore plus de pierres au grand damne de sa mère. La bestiole avait été nommée d’après la grand-mère de Laurel qui d’après les histoires familiales, aurait arraché l’oreille d’un marin dans un combat de bar avec ses dents. Bien sûr personne n’y croit (ouvertement tout du moins) mais l’anecdote était juste parfaite pour ce pokémon un peu trop agressif aux crocs acérés.

Malheureusement, si Malta devint de plus en plus proche de Laurel, son attitude dans la maison ne s’améliora pas. Souvent Attica Senjak devait courir après cet espèce de gros chien bleu avec un couteau dans la bouche. René passait des heures à chercher la nouvelle hache qu’il venait tout juste de finir avant de la trouver avec des clous sous le lit parental. Amun et Moxien non plus n’échappaient pas au besoin compulsif qu’avait Malta de collectionner des objets brillants parce que Laurel devait souvent ramper dans la grotte du dragon pour y récupérer les Capisball des pokémons, les lunettes de vue du mercenaire et même les reines du Bourrinos. Surtout que Malta avait commencé à se faire les dents sur le mobilier qui était déjà vieux, il n’était pas rare de poser un objet sur une table ou de s’asseoir sur un tabouret et de se retrouver sur le sol. Au bout de 2 ans de course poursuite avec cet espèce de gobelin glorifié, la famille en avait plus que marre. Et s’ils arrivaient à gagner des sous en vendant les écailles que perdait le pokémon durant la saison de mue, cela ne parvenait tout de même pas à payer pour tous les dégâts.

De la même manière, Laurel réalisait que la maison était bien petite pour cinq adultes et leurs pokémons. Moxien en apprentissage chez son maître la moitié de l’année voulait, en plus, ramener sa petite amie à la maison. La Ranine se sentait étouffer dans ce lieu qui l’avait vu grandir et puis il y avait toujours ce désir dans un coin de l’esprit. D’être autre chose qu’une simple joaillière. D’être chevalier.

La décision fut prise après une énième crise contre le pokémon qui avait, encore, volé le marteau. C’était juste pour tester, elle essayait de se rassurer, elle allait continuer à vendre des bijoux, elle voulait les rassurer. La réalité était qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait, c’était une décision prise sur un coup de tête. Elle justifia cela en expliquant qu’elle voulait découvrir le monde, ce qui est vrai, et en profiter pour vendre ses bijoux à une plus vaste clientèle, ce qui était un peu moins vrai. Si quelqu’un s’était rendu compte de ses vraies intentions, personne n’en fit rien paraître. Son père était étrangement fier d’elle et s’était mis à pleurer en la serrant dans ses bras en répétant « Mon bébé déploie ses ailes! ». Moxien hurla seulement « Dibs sur sa chambre ! », pendant qu’Amun gardait le silence et que sa mère commençait à s’inquiéter sur les modalités du voyage.

Après plusieurs jours de préparations, Laurel était fin prête à partir. Ses affaires et outils étaient emballés dans un balluchon, elle avait suffisamment de vivre pour pouvoir traverser le canyon pour rejoindre Chevrolis sans problème. Ses parents lui avaient conseillés d’acheter un Bourrinos et une charrette en ville ou d’aller s’engager dans une caravane pour pouvoir profiter de la protection de mercenaires lors des trajets. Malta avait d’une manière ou d’une autre compris que Laurel s’en allait et ne la lâchait plus d’une semelle, ce que la bestiole n’avait pas compris cependant était qu’elle allait partir avec Laurel. Autant que ce soit volontaire. Moxien était étrangement mielleux, le départ de sa sœur le touchait plus qu’il ne voulait l’admettre. Amun lui confia simplement un petit couteau de chasse « Pour manger » avait-il dit.

La petite famille se tenait donc à quelques mètres de leur maison familiale pour un au revoir. René Senjak serrait sa grande fille sans ses bras en un câlin étouffant et emplis d’amour.

« Je t’ai tenu dans les bras quand tu était tout bébé. Tu était si petite, si fragile ! J’avais peut de te casser ! Et regarde ce que tu es devenue ! Ma grande fille ! » murmurait-il larmoyant.

« Je t’aime Papa. »

« Je t’aime aussi Laurel. »


Elle se tourna vers sa mère qui lui tomba elle aussi dans les bras.

« Envoie des lettres ! Si tu as besoin de quoique ce soit dis-le nous ! On sera toujours là pour toi. » Elle embrassa sa fille sur la tête, comme elle le faisait depuis que Laurel était toute petite. Moxien s’avança pour lui donner un clou attaché à un fil. C’était la première œuvre de son frère, le premier métal qu’il avait forgé. Elle l’enfila autour du cou. Ça jurait affreusement avec ses colliers mais c’était son trésor à elle.

« Va pas te faire bouffer par des Grahyena hein. J’aurais plus personne à blâmer pour les pots cassés sinon. » Lança-t-il bougon.

« Oh, viens ici toi ! » s’écria Laurel en attrapant son frère dans ses bras. Moxien poussa un cri aigu et se débâti en râlant contre les bisous.

L’aînée le lâcha finalement, avant de prendre une grande inspiration. Après un dernier salut, elle tourna le dos à sa maison et se dirigea vers les montagnes rouges du canyon son pokémon sur les talons. C’était le début d’une aventure.



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Message Sujet: Re: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 14:59

T-tu as dessiné ton vava? ** Woah **
Oh my god bienvenue à toi Laurel :3 Je vais voir avec Aequor pour modérer ta fiche, quand tu auras fini n'oublie pas de passer par le sujet "signaler que sa fiche est terminée" !
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Message Sujet: Re: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 16:32

Hello et bienvenue ! MAIS QUELLE FICHE SUBLAÏME ! J'ai vraiment hâte de voir ce personnage évoluer INRP :han:
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Message Sujet: Re: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 16:48

Ahhh ! Merci à tous les deux ! Je suis une brêle pour tout ce qui est rédiger le caractère du personnage, donc j'espère que l'histoire va compenser un peu.
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Message Sujet: Re: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 19:04

Bienvenuuue !

Quel talent. :omg:
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Message Sujet: Re: Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie »   Laurel Senjak | « Le début d'une nouvelle vie » EmptyVen 5 Juil 2019 - 20:45

Coucou Laurel :D
J'aiiime les fiches longues :la: Puis j't'avoue j'ai dévoré la tienne. Y'a seulement un petit tinsie truc qui colle pas au contexte du forum. En fait, il s'agit de ta mention des fabriques d'écus à Chevropolis. En fait, ces fabriques se trouvent à Orion, et seulement à Orion. Je te laisse retirer ce petit détail mais j'en profite aussi pour te valider. Bon jeu parmi nous !

C'est une validation !
Félicitations tu es VALIDÉE ! Bienvenue à Ran. Tu peux dès maintenant recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton métier dans le bottin des métiers. Tu dois aussi passer créer ton inventaire dans ce forum. Si tu en as l'envie, tu peux aussi créer ta fiche de liens où tu pourras demander des RPs et des liens intéressants ! Surtout, tu récupères ta couleur et peux maintenant te lancer dans le jeu. La validation de ta fiche te fait gagner 20 écus ! Profite bien !
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