Cinerem s’immobilise. Son monde bascule. Elle titube. Que… Cette goupix… C’était sa maman ? Elle se tourne vers Ceriza et Ildra qui étaient extérieurs à la conversation. C’est vrai que la ressemblance n’est pas frappante, mais c’est elles qu’elle avait vu en ouvrant les yeux pour la première fois. Peut-être qu’elle était un peu trop petite pour comprendre par elle-même tout ce vaste monde qui venait de s’ouvrir à elle.

Autan se permet d’intervenir dans cette conversation familiale, voyant la petite goupix perdue (et cela lui faisait énormément de peine). Il s’approche et joue le professeur. Il la connaît bien, il l’a vu naître et il a toujours été là pour expliquer les questions qu'elle se posait. Soit dit en passant, c’était une excellente élève. Ils pouvaient être fier d’elle.

Il explique le concept de parent biologique et parent adoptif. Lui-même ne connaissait pas ses vrais parents, mais il était parfaitement heureux avec Ceriza qu’il considérait plus comme une amie que comme une vraie mère, du moins, de nos jours. Il prend le temps de faire comprendre à Cinerem que la vie, parfois, c’est compliqué. Que certains se retrouvaient dans des situations difficiles et qu’il fallait faire des choix dont dépendait l’avenir d’un individus.

En somme… Cinerem avait la chance d’avoir trois mamans. Deux adoptives. Une biologique. C’était pas un drame. Puis, elle avait multitude de tante, elle pouvait se targuer d’avoir enfin un oncle ! La goupix chromatique lâche un petit rire devant la blague plutôt bienvenue, avant de réfléchir de nouveau.Du coup… Est-ce qu’elle devait pardonner ? Si elle se souvient bien… On pardonnait quelqu’un quand il a fait une faute.

Le Colombeau réfléchit. Ce n’était pas à lui de donner une réponse.

Cinerem regarde sa maman biologique. Ben d’accord. Elle lui pardonnait. Cela avait l’air de lui tenir tellement à coeur et les conséquences de sa “faute” lui semblaient plutôt… bénéfiques ?
Voilà ?

Après… De là à considérer cette goupix comme une autre mère, c’était une autre histoire. Les liens n’avaient pas été créer, il manquait tout l’amour et les leçons de vie qu’elle aurait pu lui transmettre et qu’il aurait valu son respect et son affection en retour. Ce n’était qu’une étrangère avec un statut… un peu spécial.

Côté humain, certains s’apprêtaient à s’aventurer dans une aventure un peu folle. Retrouver l’amour d’un Absol chromatique. Ildra lança un regard, se remémorant un épisode pas si lointain. Bon, sauf que ce n’était pas une tempête de Neige, mais c’était tout comme. Il fallait qu’elle intervienne.







La Cheffe Midoyenne prends une grande inspiration. Sa belle et fougueuse fiancée, au coeur noble et pur. Même si elle avait une totale confiance en elle, cela lui coûtait énormément de la laisser partir ainsi.

L’Absol se présente devant le couple. Il n’est pas certain qu’elle comprenait tout ce que les humains se disaient, mais peut-être comprenait-elle les émotions qui assaillent ce petit groupe. C’était là un bien mystérieux pokémon.





Le pokémon s’approche et présente sa tête. Ceriza est d’abord surprise, mais elle sourit et caresse la fourrure du pokémon. Non. Pas sa corne, ce qui semblait surprendre le pokémon. Il s’attendait à une autre réaction.









L’Absol chromatique regarde le bras de Ceriza et fait un petit oui de la tête. Elle comprenait. Elle était blessée. Inutile d'aggraver son cas, c’était déjà gentil qu’Ildra vienne avec elle.
La dirigeante laisse sa fiancée se lever et celle-ci lui offre un baiser avant de s’avancer vers ses nouveaux compagnons. Evidemment, obligation que quelques gardes l’accompagnent.









L’oiseau fait une révérence aux goupix puis s’envole sur l’épaule d’Ildra. Il se blottit en prévision contre sa tête, le pauvre restait un type Vol et s’engouffrer dans une tempête… Pauvre bête, mais d’une loyauté sans faille. Comme sur l’Archipel Oubliée, il la ramènera. Saine et sauve.



D'ailleurs, pour ceux qui restait ici, ils avaient de la soudaine compagnie !


Pokémon de Ceriza : ,