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 Théophile L. Regath
Théophile L. Regathe
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Spectre


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Âge du Personnage : 58 ans
Lieu de Résidence : Vénovos, Kuni
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Message Sujet: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 18:18

Théophile Loras Regathe
   

INFOS

Nom : Regathe
Prénom : Théophile
Surnom : Théo pour les amis, et Baba pour la plupart des enfants
Genre : Masculin
ge et date de naissance :  1er juin de l’année 161, pour un total de 58 ans
Royaume : Je suis né et j’ai vécu dans le royaume de Ran durant une grande partie de ma vie, mais depuis bientôt douze ans, j’habite Kuni
Métier / Occupation : Je suis cordonnier, et propriétaire de ma propre boutique
POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon

Théophile L. Regath  190
DOR | Capumain ♂
Foufou- Ramassage

Description : Dor est un jeune mâle absolument étourdissant dont j'ai hérité contre mon gré, un jour alors que ma fille me l'a ramené, l'ayant trouvé dans une ruelle. Et comme elle est encore loin d'être assez responsable pour s'occuper d'un Pokémon, j'en ai hérité. Il me fait penser à Mouë, mais s'il y en avait dix dans la maison. Il est beaucoup trop excité, et parfois ça m'exaspère, mais malgré tout, le petit singe a un côté véritablement attachant. Il cherche toujours à me faire plaisir, et son petit sourire constant me fait fondre.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux :  Mes cheveux, bien que tirant aujourd’hui beaucoup plus sur le gris, possèdent encore ces teintes de bruns d’antan. Ils sont mi-longs, et sont en majorité du temps retenus dans une queue de cheval, bien que quelques mèches tendent à s’en échapper. Je ne les laisse que très rarement lousse, puisque pour travailler, ce n’est pas très pratique.
Yeux :  Mes yeux sont d’un brun noisette.
Peau : J’ai la peau qui bronze facilement, bien que les heures passées à l’intérieur de la boutique m’ait rendu plus pâle au cours des dernières années.
Silhouette : Je suis un homme de grande taille, mesurant un bon 1m75. Et si durant mes jeunes années j’était plutôt bien sculpté, j’avoue que l’âge se fait maintenant ressentir de par ma silhouette. Avec l’arrivée de la cinquantaine, j’ai pris un peu de poids, laissant apparaître un petit ventre que j’ai appris à affectionner avec les années. Mais je me garde tout de même plutôt en forme, avec le travail.
Particularités :Je porte très fièrement la barbe, que je soigne chaque matin pour être certain qu’elle soit bien présentable pour mes clients. Ma pilosité faciale est toujours entretenue, et il faudrait un évènement majeur pour la voir en broussaille!

Durant les dernières années, mon corps a véritablement commencé à ressentir le passage du temps. Des douleurs se font souvent ressentir dans mes articulations, dans mon dos et dans mon cou. Je n’ai aussi plus la même force qu’avant, mais je continue tout de même de bien me débrouiller.

PERSONNALITÉ

Caractère : Comment me décrire? Je suis un homme qui sait se contenter de peu. L’argent n’a jamais été une priorité pour moi, et je préfère de loin passer le temps que j’ai à faire ce que j’aime, ou avec ceux que j’aime. Et ce que j’aime, c’est mon métier, c’est l’art, c’est l’écriture et la poésie. C’est de prendre une bonne tasse de thé en scrutant l’océan, et en me remémorant les moments les plus heureux de ma vie. Ceux que j’aime, ce sont mes amis, mes clients, et Mouë, ma fille adoptive.

Je suis quelqu’un qui n’hésite pas à mettre beaucoup d’efforts pour arriver aux résultats attendus. Je peux passer des heures à travailler sur la même paire de chaussures, sans voir le temps passer. Et d’ailleurs, c’est quelque chose que Mouë me reproche souvent. Je peux parfois être si concentré sur ma tâche que j’en oubli de rentrer, de manger, de prendre une pause. Elle pense que je travaille trop, et dans un sens, elle n’a pas tord.

Mais même si je travaille beaucoup, je sais m’amuser. Si mon humour était très rudimentaire dans ma jeunesse, ma femme m’a appris à rire, des autres comme de moi-même. Elle et moi pouvions passer des soirées entières à se moquer l’un de l’autre, simplement pour le plaisir de rigoler ensemble. Et c’est quelque chose que je tente d’inculquer à ma fille, bien que ce ne soit pas toujours facile. Et parfois, j’avoue que je manque de patience avec elle. L’humour d’une adolescente, ce n’est pas tout à fait la même chose que l’humour d’un vieil homme. En fait, ce n’est pas que son humour qui me fait parfois manquer de patience. Elle est jeune, et elle appartient à une nouvelle génération, avec son propre langage de jeune, et ses habitude qui ne sont pas les miennes. Des fois, je me dis que je ne vie pas dans mon temps. Mais vraiment, je vous juste, les jeunes de nos jours… Je suis encore en train de radoter là, non? Ça y est, c’est repartit…

Mais je n’ai pas que des défauts. Je suis, et ce, depuis toujours, un homme possédant une grande sensibilité, et une attention particulière pour les détails. Je suis un grand observateur, ce qui m’aide beaucoup dans mon travail. Je remarque facilement les défauts et les bris sur les chaussures de mes clients, et mon oeil aiguisé me sert aussi à observer les dernières tendances à la mode, pour ensuite adaptés mes prochaines oeuvres.
Objectif(s) : Pour être franc, j’aspire à une vie simple. Je veux pouvoir continuer de faire mon travail le plus longtemps possible, tout en m’occupant de Mouë le mieux possible. Je veux veiller sur elle comme si elle était ma propre fille.
Craintes :Parfois, j’ai peur de la perdre. J’ai peur qu’au jour où elle atteindra sa maturité, elle me quitte, et me laisse à nouveau seul. L’avoir dans ma vie a été thérapeutique pour moi, et à sa manière, elle m’aide à vivre mon deuil. Alors l’idée de vivre à nouveau seul m’effrai.

HORS JEU

PUF/Surnom :  MENEH!
Age : 26
Comment avez-vous connu le forum ? :  Je laisse la coupable se reconnaître (a)
Code du règlement :  Code miamé
Personnage sur l'avatar : Solid Snake (Metal Gear)
Autre :Je tiens à préciser que Théo est non fumeur, malgré l'avatar que j'ai choisir (parce que ouais, trouver une image de Snake qui fume pas, c'est pas évident ^^')
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Théophile L. Regathe
Théophile L. Regathe

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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 18:20


HISTOIRE


Mes parents étaient tous deux de véritables artistes dans l’âme, et ceci a bien évidemment paru dans l’éducation qu’ils m’ont offert. J’ai donc grandi avec leur soutient, sachant qu’ils seraient derrière moi peu importe les décisions que j’allais prendre dans la vie. En fait, ils étaient de fervents défenseurs du “vivre et laisser vivre”. Je n’ai donc pas eu une éducation très stricte. Mes parents m’ont laissé faire mes propres apprentissages, en me servant plutôt d’accompagnateurs qu’autre chose, en m’aidant à me relever lorsque je faisais des erreurs, et en m’encourageant lorsque je me trouvais devant une réussite. D’ailleurs, chez nous, le concept de “réussite” et “d’échec” a toujours été plutôt flou. Ma mère insistait toujours sur le fait que ces concepts devaient être internes, et que personne ne devait nous les dicter.

Lorsque j’ai intégré l’école, les choses n’ont pas vraiment changé. Mes parents étaient tous deux très impliqués dans mon parcours scolaire, ce qui a sans doute facilité ma transition entre la vie en famille et la vie scolarisée. L’enseignante en charge était très douce, et respectait de manière général les modes éducatifs des familles. J’y ai appris à lire, à écrire, et à compter, en plus d’une panoplie d’autres capacités. Rapidement, je me suis découvert une passion pour la poésie, et plus spécifiquement pour les Haïku, ces poèmes courts mais profonds. Je me souviens avoir passé plusieurs heures à découvrir les écrits de mon enseignante, qui était elle-même une excellente poète. Sans-doute était-elle contente de voir que l’un de ses élèves s’intéressait à son travail, puisque chaque matin, elle m'amenait un nouveau Haïku, et me demandait de lui décrire ce que j’en comprenais. Mes années scolaires se sont ainsi déroulées. Chaque jour j’apprenais un peu plus à l’école, et lorsque je rentrais à la maison le soir, je pouvais continuer de m’épanouir en poussant plus loin mes apprentissages. Tout m’intéressait, et mes parents m’encourageaient à poursuivre ainsi.

À l’âge de douze ans, j'annonçais à mes parents ce que je voulais faire de ma vie. Je voulais être cordonnier. Je voulais travailler le cuir comme mon père travaillait l’acier, ou comme ma mère travaillait le verre, mais tout en y ajoutant ma propre petite touche. Je voulais que mes oeuvres puisse refléter toute ma sensibilité, à travers de magnifiques détails. Alors, mon père m’a amené avec lui visiter le cordonnier du quartier, qui s’est fait un plaisir de m’initier au métier. Et ainsi, quelques temps plus tard, vers l’âge de treize ans, j’étais devenu son apprenti. Chaque matin, je me levais avec le sourire, et je traversais les rues de Chevrolis pour me diriger vers l’atelier de mon maître, qui m’apprenais les ficelles du métier. Si mes premières chaussures n’avaient rien à envier à celle de mon maître, j’apprenais tout de même plutôt rapidement, et éventuellement, alors que mes apprentissages rentraient, je pu commencer à vendre mes créations.

Ma vie était ainsi, d’une simplicité qui me plaisait, à confectionner et réparer des chaussures le jour, et à écrire et lire le soir. Du haut de mes vingt-deux ans, je menais une vie des plus agréable. J’avais assez de sous pour me payer un petit logement dans un quartier plus animé de la ville, en plus d’être capable de soigner mon apparence. Je sortais de temps à autre, me mêlant aux plus intellectuels dans les tavernes et les auberges de la ville, discutant avec eux d’art et de poésie. J’avais l’impression que rien ne manquait à ma vie pour être heureux. Et puis, je l’ai rencontré.

C’était une soirée ouverte à tous. Quelques habitants de la ville avaient organisé un rassemblement de fortune, où les artistes locaux pouvaient vendre leurs créations, qu’il s’agisse de peinture, de poterie, de recueil, ou tout ce qui pourrait intéresser quelqu’un d’autre. Bien entendu, je m’y étais rendu, avec l’intention de me procurer une oeuvre ou deux. Mes pas m’avaient conduits vers un petit stand où un artiste local avait peint un magnifique Haïku sur une toile.

“Par la fenêtre,
Dorant les lattes du plancher,
La cheminée fume.”


J’étais resté là, à contempler son oeuvre de manière silencieuse, m’incrustant de sa signification, cherchant à y décrypter les différents messages qu’aurait pu vouloir nous transmettre son auteur.

-C’est magnifique…

Sursautant, je m’étais retourné vers celle qui avait échappé ces paroles, sans pour autant porter son regard vers moi. Elle fixait la toile, ne me dévoilant que son profil. Elle était brune, laissant sa chevelure frisée lui retomber contre les épaules. Son nez était délicatement relevé en trompette, et son visage était couvert ici et là de taches de rousseurs. Son regard, lui, était azur. Son regard, concentré sur l’oeuvre, lui donnait l’air intelligente. Sans doute appartenait-elle à un milieu très intellectuel. Et doucement, elle s’était penchée vers moi, pour me souffler quelques mots:

-En fait, je n’ai rien compris à ce qui est écrit.

Et alors, elle avait éclaté de rire. Un rire fort, presque vulgaire, qui m’avait d’abord surpris, avant de me contaminer. Elle riait si fort, que je n’avais pu m’empêcher de l’accompagner. Et à cet instant, si je ne me doutais pas que je me trouvais devant l’amour de ma vie, je sais très bien qu’il y avait quelque chose entre nous que je me devais d’explorer d’avantage.

Magda et moi avons continuer à nous voir, nous donnant rendez-vous dans les tavernes qui nous plaisaient le plus, prenant des marches aux abord de la ville, échangions des lettres, qui se voulaient de plus en plus suggestives. Éventuellement, nous nous sommes rendus à l’évidence. Nous nous étions rapprochés l’un de l’autre, et pas simplement comme des amis. À peine quelques mois après notre rencontre, je lui ai demandé sa main, et elle a accepté. Notre mariage, comme tous les autres mariages, fut l'événement à ne pas manquer. Ce fut une soirée mémorable, et une fois notre union officialisé, nous nous sommes offert une petite escapade en amoureux vers les plages de Kuni. Nous ne pouvions nous permettre de nous éloigner de nos responsabilités bien longtemps, mais ces quelques jours furent des plus beau de notre vie. Et lors de notre retour à la vie réelle, Magda emménagea chez moi. Notre chez-nous était un peu petit pour notre nouvelle famille, surtout que ma femme possédait un Carapuce qui demandait énormément d’attention et d’espace pour s’épanouir.

Éventuellement, nous avions décidé de déménager, et se trouver une demeure un peu plus grande, avec l’espoir de fonder une famille. Nous rêvions tous deux d’avoir plusieurs enfants. Comme les affaires allaient bien pour moi, et que Magda gagnait aussi de l’argent en étant tailleuse dans la boutique de ses parents, nous avions les moyens d’élever plusieur enfants. Pourtant, la vie en avait décidé autrement. Après plusieurs années d’essais sans résultats, il fallait se rendre à l’évidence. Nous n’étions pas fait pour être parents.

Ce constat, ce fut un véritable choc pour nous. Depuis longtemps, je rêvais d’être père, et d’élever mes enfants comme mes parents l’avaient fait. Je rêvais de leur inculquer mon amour de l’art et de l’écriture. Et Magda, elle, partageait tout autant mon désir de parentalité. Elle a d’ailleurs longtemps pleuré notre infertilité. Mais nous en parlions peu, le sujet étant toujours très douloureux. Nous préférions vivre notre deuil chacun de notre côté, et continuer d’avancer ensemble. Alors nous avons investi notre énergie vers un autre projet, celui d’ouvrir une boutique, tous les deux. Et si les choses furent difficiles au début, nos efforts finirent par porter fruit. Éventuellement, après quelques années à se serrer la ceinture, “Chaussure & Autres” devenait enfin assez rentable pour nous permettre de profiter d’un mode de vie confortable, en plus de mettre des sous de côté pour lorsque nous serions plus vieux.

Nous avions une routine solide où tous les matins, nous nous levions très tôt le matin pour aller ouvrir la boutique, et accueillir nos clients, que nous chérissions énormément. Et pourtant, jamais cela ne nous a éloigné l’un de l’autre. Nous étions toujours très amoureux, et nous étions capable de conserver la flamme dans notre couple malgré notre quotidien très occupé. Mais éventuellement, les choses ont basculées.

Ma femme est tombée malade, très malade. Et personne ne semblait être en mesure de l’aider. De nombreux soigneurs et apothicaires se sont relayés pour tenter de la soulager de ses maux, et pourtant, peu importe les remèdes et les soins qu’elle recevait, Magda s’affaiblissait de jour en jour, à un tel point qu’éventuellement, il nous fallu fermer la boutique pour que je puisse me consacrer entièrement à elle. Mais rien ne semblait pouvoir la remettre sur pied.

-Théo… J’aimerais voir la mer… Une dernière fois.

Elle n’avait plus la force de marcher. Elle était alitée depuis plusieurs jours, et son état se dégradait de jour en jour. Elle n’avait que quarante-deux ans, et pourtant, elle me semblait en avoir quatre-vingt. Ma femme était méconnaissable. Ses magnifiques cheveux bruns étaient devenus ternes, et ses joues, autrefois bombées, étaient creusées. Son corps était maigre, et si fragile qu’on aurait sans-doute pu la briser sans effort. Pourtant, je l’aimais toujours autant. Elle était ma femme, mon âme-soeur, ma meilleure amie. Et je ne pouvais donc rien lui refuser. Bien sûr, le voyage allait être compliqué, et certainement risqué vu son état, mais je ne pouvais pas lui refuser ce dernier souhait.

Alors nous avons tout laissé derrière nous, abandonnant notre maison et la boutique, pour partir avec toutes nos économies et tout ce que nous n’avions pas vendu, pour entamer le voyage vers Kuni et sa vue magnifique sur l’océan qui nous avait accueilli une vingtaine d’années plus tôt, lors de notre lune de miel. Je nous y ai déniché une petite maison, juste assez grande pour Magda, son Tortank, et moi. L’endroit était assez rudimentaire, et contrastait énormément avec ce que nous avions à Ran, mais au moins, nous avions vu sur la mer. Et c’était tout ce qui comptait.

Mais l’état de ma femme continuait à se dégrader, malgré l’air saline qui aurait dû lui faire du bien. Quelques semaines à peine après notre arrivée à Kuni, Magda s’était éteinte, me laissant le lourd fardeau de vivre une vie de veuf à seulement quarante-six ans. Ses funérailles furent très triste, et loin de nos amis et familles. Et pourtant, l’idée de retourner à Ran n’était pas concevable pour moi. Il m’était inconcevable de quitter le lieu où mon amoureuse avait vécu ses dernières heures. Pour moi, elle y était toujours présente, et il m’était impossible de la laisser ici, seule, loin de tous ceux qu’elle avait aimé. Alors, j’ai décidé de rester à Kuni, emménageant dans une petite habitation de Vénovos, cette fois seul. Magda nous ayant quitté, son Tortank avait décidé de retrouver sa liberté, et de retourner vers les eaux où elle l’avait d’abord trouvé.

S’adapter à cette nouvelle vie fut très difficile. La présence de Magda me manquait terriblement. Et d’ouvrir une nouvelle boutique n’était pas de tout repos, surtout que ce nouveau projet me rappelait douloureusement à quel point l’aide de ma femme avait été précieuse lors de l’ouverture de Chaussures & Autres. Chaque matin, je devais me forcer à me lever pour aller ouvrir la boutique. Et le soin particulier que nous nous efforçions à offrir à notre clientèle autrefois, et qui formait en quelques sortes notre marque de commerce, avait disparu.

Alors que les années passaient,, même si Magda me manquait toujours autant, je retrouvais petit à petit le goût de vivre, et je recommençais à socialiser avec les gens. Je recommençais à me faire des amis, et je retrouvais ce sens de l’humour que m’avait inculqué ma femme à travers nos années de mariage. À force de faire des rencontres, je suis tombé sur ce charmant couple de pêcheurs et parents d’une adorable petite fille d’à peine quatre ans, Mouë. C’était un jeune couple, dans la fin vingtaine. Nous nous entendions très bien, et il nous arrivait souvent de s’inviter les uns chez les autres, et de partager des repas copieux. Et lorsqu’ils partaient en mer pour une nouvelle excursion de pêche, ils me confiaient la petite. Elle était curieuse, et plutôt épuisante, mais il me faisait plaisir de la garder le temps que ses parents reviennent. Il leur fallait généralement quelques jours, et parfois quelques semaines avant de revenir avec une cargaison de poissons. Pourtant, un jour, le voyage semblait s’éterniser. Les jours s’étaient écoulés, laissant place aux semaines, puis au mois. Et lorsqu’une année eût passée, il fallu se rendre à l’évidence: les parents de Mouë ne reviendraient pas. La petite, alors âgée de cinq ans, eu énormément de difficulté à accepter le départ de ses parents. Elle était si jeune, il lui était difficile de comprendre pourquoi ils ne reviendraient pas.

Les années qui ont suivi furent difficiles, mais à mesure que les années passaient, les choses se rétablissaient tranquillement. La petite avait intégré l’école, ce qui lui offrait une distraction, alors que moi, je passais énormément de temps à la boutique. Ma clientèle était toujours grandissante, et répondre à tous leurs besoins me prenait beaucoup de temps. Mais je continuais néanmoins à offrir le plus de temps possible à Mouë, qui, au fil du temps, était devenu tel ma fille à mes yeux. Elle occupait beaucoup d’espace, et me demandait toujours autant d’attention, mais c’était plutôt agréable d’avoir quelqu’un à la maison.

Aujourd’hui, Mouë a quatorze ans. Cela fait maintenant dix ans que nous cohabitons. Nous travaillons tous deux dans ma boutique, que nous avons renommé “La cheminé fume”, en souvenir de ma femme, dont j’ai pu compter l'existence de long en large à ma fille adoptive. Elle m’aide en effectuant des tâches simples, bien que je doute que la voie de cordonnière soit véritablement ce qui l’intéresse. Mais, tout comme mes parents l’ont fait avec moi, je la soutient, et l’accompagne à travers ses épreuves. Et je reste curieux de savoir ce que l’avenir nous réserve.
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Ignis
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 20:13

Et que voilà une fiche intéressante à se mettre sous la dent ! Nous avons beaucoup aimé l'histoire touchante de Théo, sans être overdramatique. C'était touchant, vrai et la lecture faisait chaud au coeur. Je n'ai vraiment rien à redire, mais avant la validation et ta couleur il te faudra faire ton choix parmi e trio de Pokémon de départ ! Tu pourras par la suite choisir la manière dont Théo l'a obtenu ou l'obtiendra à l'avenir. N'oublie pas d'éditer ta fiche avec les informations du Pokémon par la suite et de nous prévenir lorsque le tout est complété !

Fais ton choix !

OTAQUINJ'ai aussitôt pensé à un type Eau pour Théo en raison de sa femme. Elle a été son amour, et son amour à elle était la mer ! Maintenant, notre héros a un lien particulier avec les eaux. J'ai choisi Otaquin car il représente bien l'océan, mais aussi la personnalité joviale de sa défunte femme. Peut-être que grâce a Otaquin, Théophile n'oubliera jamais de rire.

CAPUMAINJ'ai pensé à Capumain ensuite pour le côté habile et manuel de Théophile. Je me suis dit qu'avec la boutique et tout ce boulot, que Théo aurait besoin de mains supplémentaires. Eh bien ce singe en trois ! Plus sérieusement, je voulais souligner le côté débrouillard et la force de caractère de Théophile avec ce primate hors du commun à la dextérité légendaire.

TARSALUne suggestion d'Aequor ici, une fée pour correspondre au côté artistique et poète de notre cher Théophile. Son grand coeur sensible correspond bien à ce cher Tarsal qui est le maître des émotions. Mais Tarsal, c'est aussi un enfant, celui qu'a possiblement toujours rêvé Théo, celui qu'il vient d'adopter aussi. C'est une juste représentation de son personnage mais aussi de ses désirs du passé et de l'avenir.
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Aequor
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 20:29

Bienvenue à toi ! Une fiche très agréable à lire, j'ai hâte de voir la suite en RP !
Bon courage pour le choix :cookie:
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Ignis
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:25

Ah oui, j'ai oublié de te tirer ton dé chromatique, tu as une chance sur 10 qu'un de ces Pokémon soit shiney !

Résultat : Eh bien non, pas chromatique !
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Tempus
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:25

Le membre 'Ignis' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


'Dé Chromatique' :
Théophile L. Regath  Rdmf
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:42

C'est duuuuur ;w; mais après mûre réflexion, je vais y aller avec Capumain! J'avoue que la description m'a fait craquer :p du coup je vais aller modifier ma fiche avec^^

Merci pour la validation rapide, et merci pour l'accueil ^^
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Ignis
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  EmptyJeu 11 Avr 2019 - 21:49

C'est une validation !
Félicitations tu es VALIDÉ ! Bienvenue à Kuni. Tu peux dès maintenant recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton métier dans le bottin des métiers. Tu dois aussi passer créer ton inventaire dans ce forum. Si tu en as l'envie, tu peux aussi créer ta fiche de liens où tu pourras demander des RPs et des liens intéressants ! Surtout, tu récupères ta couleur et peux maintenant te lancer dans le jeu. La validation de ta fiche te fait gagner 20 écus ! Profite bien !
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Message Sujet: Re: Théophile L. Regath    Théophile L. Regath  Empty

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