Petite préface:

Vous êtes née parmi les Démolosses ou la grâce divine vous a enfin atteint ? Bienvenue dans cette petite pièce de présentation du culte. Mais d’abord, parlons de l’intégration. Un enfant né parmi les Démolosses est automatiquement pris sous leurs crocs. Simple.
Pour les adultes, c’est plus difficile. Seul un religieux du culte peut décider d’intégrer un individu, selon les critères du livre sacré et sa propre expertise. Il n’est donc pas rare de trouver prêtre et prêtresse dans les villes, patientant pendant plusieurs jours avant de prêcher la bonne parole aux élus (Des gens manipulables qui n’ont pas peur de voler ou de tuer et qui sont généralement perdues dans leur vie). Il s’ensuit tout un processus de conversion, de l’intégration des fondamentaux des textes sacrés dans les esprits, de la compréhension du système de vie au sein des Démolosses et l’utilisation de drogue pour faire voir l’aigle divin. Les pokémons et les enfants de bas âge (moins de dix ans) qui les accompagnent subisse le même traitement.

Les gens qui sont intégrés parmi les Démolosses sentent qu’ils ont une nouvelle famille.
Tout le monde est important, tout le monde se soucie des siens. Il y a certes un aspect hiérarchique, mais la foi aveugle en Yveltal soudent les croyants qui s’entraident et permet de croire en leurs leaders, des gens parfaitement capable de diriger et de protéger à tous les niveaux. On gravissait les échelons à coup d’exploit, jamais à coup de piston et personne n’était à l’abri de faire une chute dans la hiérarchie si on commettait une faute grave. De plus, quoi de mieux pour rapprocher les gens que d’avoir un ennemi commun : tous ceux qui ne croyaient pas en Yveltal et qui ne pouvait être converti. Oui, cela faisait beaucoup de monde.

Régulièrement, les nouveaux arrivants étaient réunis dans une alcôve comme celle-ci où ils avaient le loisir de s’assoir et de contempler des peintures au mur dont on dit qu’ils avaient plus de mille ans (datation à vérifier bien sûr) avec de multiples représentations de passage du livre et d’une immense peinture d’Yveltal. Les pokémons du Canyon creusaient naturellement des tunnels, formant un immense réseau et c’est donc ainsi qu’on pouvait trouver de très nombreuses de base des Démolosses atteignant parfois les 100 personnes pour les plus gros “Quartiers”. Chaque base était indépendante, mais communiquait régulièrement à travers des messagers et les biens étaient partagés entre tous lors des pillages (un petit exemple vers la fin de ce rp si ça vous intéresse). Et pour ceux que ça passionne, les pokémons sauvages pouvaient librement circuler dans les villes, tant qu’ils ne se montraient pas menaçant ou troublaient l’ordre public. La punition était radicale : l’exécution.

Les Démolosses agissent comme une nation indépendante, ne se reposant jamais sur leurs acquis. Comme les pokémons, ils évoluent, ils deviennent plus rusés, mieux organisée, plus efficient. Le culte d’Yveltal n’était absolument pas contre le changement, bien au contraire. Les livres encourageaient à aller toujours plus loin. Après tout, la seule fin était la mort, n’est-ce pas ?  

Vous voilà donc (encore) dans cet alcove. Trois personnages se mettent devant cette noble assemblé qui se tait. Parmi les trois têtes, l’une d’entre elle était particulièrement importante : la Grande Prêtresse.







Déjà endoctriné, les jeunes enfants se mettent à hurler pour montrer à quel point ils avaient hâte de passer à l’âge adulte. On pouvait déjà voir à leur vêtement qu’ils étaient plus ou moins orientés vers certaines voies et avait déjà débuté leurs entraînements. Pour la religion : en noir. Pour le combat : en rouge. Pour la vie quotidienne des quartiers des Démolosses : en gris. Ces derniers étaient les plus nombreux dans la salle.







La Grande Prêtresse laisse la place à l’homme qui vient capter l’attention, en se plaçant entre les deux autres représentants.































Le Général du Quartier commence à rire et l’assemblée fait de même. Croc-Bleu roule des yeux avant de sourire. Les gens à l’extérieur du culte pouvait difficilement imaginer l’ambiance plutôt bon enfant qui pouvait régner au coeur des différents quartiers des Démolosses.









Le registre volontairement militaire, même pour désigner des gens qui faisaient de l’utilitaire, renforçait la sensation de hiérarchie très présente au sein des Démolosses. Et en clair, plus on montait dans les échelons, plus on prenait des décisions importantes pour ses hommes et ses femmes et moins on était sur le terrain. C’est pour cela que Jeanne refusait de monter en grade, du moins, pour le moment. C’était très mal d’ailleurs, mais elle compensait avec les exploits qu’elle faisait (justement) sur le terrain.







La jeune femme reprends sa place légitime et sourit à tous les yeux pétillants devant sa présence. C’était un honneur immense d’avoir la personne la plus haut gradée dans la religion les accueillir.







On pouvait sentir toute la fierté de la religieuse à arborer fièrement ce titre au nom d’Yveltal et le public était sous le charme des mots et des gestes de cette dernière. Avec son aisance naturel et ses nombreux récits qui sonnaient juste sur ses rencontres avec des manifestations de l’oiseau divin, il n’était pas surprenant qu’elle est précédé après la mort du dernier Grand Prêtre.





Les enfants lancent un grand oui avec un grand sourire. Sur ce point, les Démolosses avaient été très bon en confiant l’éducation et le soin dans les mains de la religion même. Qui ose remettre ceux qui les élèvent et les soigne en doute ? Peu de gens, hélas. Jeanne en avait fait partie et ne s’était pas tout à fait détaché de leurs emprises.



Soudain, la Grande Prêtresse se tourne vers Jeanne qui soutient son regard. Mince. Est-ce que c’était à elle qu’elle s’adressait ? Est-ce qu’elle se doutait de quelque chose ?





Jeanne baisse respectueusement la tête avant de se placer et de regarder les Malosses. Tous ces gens… Elle avait été là, elle aussi. Elle avait trouvé une nouvelle famille, on l’avait guidé, aimé, éduqué. En étant présente ici aujourd’hui, elle se rendait compte à quel point elle perdrait tellement. Elle serait toute seule...Pourrait-elle le supporter ? Pourrait-elle tourner le dos à ce monde ? On lui avait tellement appris et Yveltal était si puissant… Son culte avait réussi à construire un univers vivant. Sanglant à l’extérieur, mais chaleureux en son sein.
Voilà que le doute l’assaille et elle douta de la puissance de Xerneas à la rendre moins sanguinaire.



Pourquoi était-elle révolté en faite ? Cela semblait si naturel de prendre par la force les choses d’autrui que ce soit une vie ou un objet. On lui avait toujours dit que c’était la seule façon de faire. Est-ce qu’il y avait une autre façon plus efficace que celle-là ?
Jeanne commençait à douter de plus en plus de sa foi en Xerneas. Sans représentant, c’était tellement difficile de se diriger, d’être guidé… Ici, elle avait tout.







Jeanne recula d’un pas. Sa légende lui donnait une aura que tout le monde semblait admirer. La pauvre avait pourtant l’esprit angoissé et torturé. Elle ne se sentait pas capable de tourner le dos à tout ce monde. C’était son passé. Son histoire. Et pour le moment, son avenir. Ce n’était peut-être pas le plus juste, mais c’était le plus confortable et le plus rassurant.

Pit revint sur le devant de la scène et montra une bourse. C’était celle de Jeanne.



L’homme fouilla dedans et montra fièrement… une pièce en pierre ? Les enfants lachèrent un petit rire avant de prévenir Pit qu’il s’était fait berné.



Jeanne montra une autre bourse et dedans, il y avait de VRAI écu. Pit éclata de rire et on pouvait même entendre un léger amusement la part de la Grande Prêtresse.







Les deux haut placé se retournèrent et purent voir… Leurs deuxièmes bourses remplis d’écus dans les mains de la Grande Prêtresse. Méfiez vous des tenues de religieux, il est constitué de multiples caché et leurs doigts restent très habile. Et dire que Jeanne pensait se faire peloter en toute discrétion (ce qui ne rendait pas la chose plus agréable).
Néanmoins, la deuxième bourse de Jeanne était, elle aussi, rempli de pièce en pierres.

















Les écus aussi… Il fallait qu’elle y pense. Oh… Elle pourrait toujours voler pour subvenir à ses besoins. Après tout, Xerneas ne condamnait que les meurtres inutiles, pas les vols. Un problème de moins à penser, mais qui pesait tellement rien dans la balance de sa conscience.







Et pour briser un lien, c’est le même chemin. Dans les deux cas, c’était douloureux, mais c’était dans la doctrine de cette religion. Quelque chose de fort se créait ou se détruisait toujours dans la douleur (Pauvre  Âtre… Heureusement qu’il a pris ça pour un jeu).  Néanmoins, pourquoi la Grande Prêtresse en parlait maintenant ? Surtout en lui jetant des coups d’oeil ? Jeanne fit mine de ne rien voir, mais c’était extrêmement pesant.

Epilogue: