La Rivière Audacieuse. Le repère idéal pour toute personne voyageant à travers Mido, y compris pour ses habitants. C’était également un bon raccourci pour rejoindre Kashaï, du moins, quand on avait un bâteau. Et pour une fois, l'Émissaire était en avance, malgré le fait qu’elle s’était arrêtée dans quelques villages sur son chemin pour voir les habitants et les rassurer sur la suite. Et aussi glaner quelques informations par-ci et par-là, notamment sur les rumeurs qui auraient mis le feu au poudre avec Sakaï.
Pour le moment, le résultat était vain, mais voir une Émissaire s’activer efficacement et intelligemment pour sa région, c’était excellent pour son image. Rien n’était fait au hasard, surtout quand c’est Ceriza qui dirige.





Son escorte se divise et il ne reste plus que la Cheffe et son Lougaroc, Fenrir. Autan, le Poichigeon, reste perché sur son épaule tandis que ses autres amis pokémon sont rentrés dans leurs Captis ball. Il faut croire que c’est plus confortable qu’on pourrait le penser. Distraitement, l'Émissaire caresse le cou du Poichigeon en perdant son regard. Elle aimait bien les petits villages qui bordaient le long de la rivière. Ils pouvaient naître ou disparaître du jour au lendemain, témoignant l’âme voyageuse des Midoyens.







Ceriza sourit avant de baisser la tête en guise de remerciement. Donner de l’espoir. Elle savait très bien le faire. Elle était convaincante, dynamique et passionnée, puis elle avait fait ses preuves dans le passé. Que de qualité pour une place de Cheffe, n’est-ce pas ? Cette pensée la fit revenir sur terre avant qu’elle ne regarde un peu plus son environnement.





La Cheffe d’Escorte semble surprise et regarde autour d’elle, vite imité par Fenrir. L’avantage de ces petits villages, c’est que tout le monde se connaît vite surtout quand on se fait présenter. Puis, les Midoyens avaient une façon de vivre bien à eux, en parfaite harmonie avec la nature. Cela se voyait dans leurs comportements et leurs mentalités de façon générale







Précisions qui semblaient de plus en plus obscure. Les étrangers avaient l’avantage de bien se distinguer dans ce genre d’environnement. Ceriza lâche un petit soupir, continuant de caresser son ami Poichigeon





Soudain, un des gardes du village fit signe à la Cheffe d’Escorte. Ildra baisse respectueusement la tête et part à la rencontre, laissant évidemment son ami Lougaroc auprès de l'Émissaire. Cette dernière décide de s’allonger élégamment contre un tronc, sa peau mat luisant sur le soleil tout comme les bijoux qui ornent ses cheveux, son cou et ses doigts. Rien d’extravagant, souvent dorée ou vert émeraude, mais elle avait remarqué avec l'expérience que ces petites choses lui permettaient d’avoir l’attention des personnes d’influence des autres régions. Puis, soyons honnête, sur elle, c’était plutôt beau.

















Les deux échanges un regard complice tandis que le Lougaroc roulait des yeux, n’oubliant pas de veiller tel un gardien. Hors de question que la vie de l'Émissaire soit mis en danger en l’absence de son amie humaine, ce serait un déshonneur difficile à laver et sa vigilance ne se fera pas tromper par la quiétude qui régnait dans le village près de la rivière.