Est-ce que vous savez quel est le meilleur moyen de trouver les villages Midoyens qui ne sont répertoriées sur aucune carte ? Qu’à besoin un être humain ? De nourriture, d’un abri et d’eau ! Longez la Rivière Audacieuse est le meilleur moyen de tomber dessus (ça et un soupçon de hasard ainsi que beaucoup de chance). Avec son nouveau statut et l’incident du Grand Conseil, Ceriza avait tenu à se rendre personnellement dans ces villages avant de rentrer à Kashai. Pour montrer qu’elle est là, bien vivante et en pleine forme. Cela avait fait beaucoup plaisir au Midoyen.

Le plus inquiétant, c’était les tensions avec les autres nations. Sakai n’était plus le seul responsable, tout le monde était coupable. Quand Ceriza était là et expliquait calmement son opinion, on disait oui pour ne pas la contrarier, mais en envoyant quelques gardes, elle connaissait vraiment les ressentis. Ils avaient eu peur pour elle. La perte de son prédécesseur était trop récente et la plaie était ouverte. Un coupable. Il fallait un coupable. Mais qui ? Voilà le soucis. On ne pouvait se permettre d’accuser un innocent.

MAIIIIIS on n’est pas là pour parler politique, n’est-ce pas ? Discutons plutôt des voyages en bateau. Plus précisément sur une rivière. C’est calme. Tranquille et on dira même : apaisant. Bénéficiant encore du fait qu’elle n’était pas encore tout à fait connu dans tout Mido à moins qu’elle ne se présente, Ceriza avait demandé à ses gardes de l’escorter discrètement sans être vu. Elle passait donc pour une noble avec sa fiancée, Ildra.

Cette dernière était en train de chercher sa dulcinée qui lui avait faussé compagnie. Sur un bateau. C’est possible. On aurait dit qu’elle utilisait Ombre Portée pour s’éclipser à tout instant. Et voilà qu’elle tentait de négocier avec le Colombeau de Ceriza, perché sur une rambarde avec son ami Anthurium au sol qui admirait l’eau.











Oui. Il paraît. Il en n’a pas envie, c’est tout. Ildra tente tout : nourriture, service rendu, chantage, supplice. Rien à faire. Et son calvaire se termine seulement quand quelqu’un l’attrape par la taille et que des lèvres se posent contre sa joue. La rouge sursaute et se retourne tandis que la Cheffe éclate de rire.















Ildra croise les bras et semble bouder. Autan décide de s’envoler pour se poser sur l’épaule de Ceriza tandis que cette dernière utilisait une capacité redoutable pour s’attirer les faveurs de sa fiancée : Combo-Bisou. C’est très efficace : l’ancienne Cheffe d’Escorte est confuse.



Ceriza fait un clin d’oeil et voilà que le bateau s’arrête à un nouveau ponton. Ceriza attrape la main de sa fiancée, commence à se diriger vers le pont de bois qui servait à faire descendre et faire monter les passagers mais elle se retourne et regarde Anthurium, l’Herbizarre.













Ceriza cueille un baiser sur les lèvres d’Ildra et elles se dirigent calmement vers l’entrée du bateau. Et Celebi avait dit qu’il y aurait des personnes très intéressantes, parmi les voyageurs qui posaient le pied sur cet humble navire.

Ceriza regardait les passagers. Des marchands, des habitants qui suivaient leur nature de voyageur, des spécialistes en pokémons… Tout un éventail de personnalités et de métier différents réunis sur un même bateau. Enfin… la Cheffe remarquait que les habitants des autres nations étaient très rares. Elle en voyait à peine deux, mais l’une de ses dames semblaient importante. Le batelier lui avait presque sauté dessus et en tendant l’oreille, Ceriza avait l’agréable surprise d’entendre qu’une après-midi dansante était organisée.











Pas le temps de rougir Ildra, le batelier s’intéresse de nouveau à la Cheffe et cette fois, il a bien compris qu’elle était son réel statut en faisant jouer le bouche-à-oreille. Il serait ravi de les voir à l’après-midi dansant. En voyant la rouge hésitant et doutant de ses talents, il explique que danser était avant tout une expression du corps et ressemblait à de l’art : chacun l’appréciait comme il le sentait. Un bisou sur la joue et elle accepte un peu à contre-coeur.

On les laisse en amoureux et Autan s’envole pour trouver le lieu de l’après-midi dansant. Sans une once de gêne, le voilà qui atterrit devant la scène et semble écouter les premiers vocalise. Son regard n’est pas très expressif, mais si on écoutait attentivement, on pouvait l’entendre roucouler un brin. Cela voulait dire que ça lui plaisait.



Ceriza arrive, sa fiancée au bras et le Colombeau bat des ailes pour atterrir de nouveau sur son épaule. Il se fait gratouiller le ventre et il vient frotter sa tête contre la joue de son humaine.















Ceriza baisse respectueusement la tête en direction des gens présents sur la scène. Il ne fallait pas les gêner davantage.





En attendant, il fallait retrouver Fenrir, le Lougaroc d’Ildra. Un type roche qui n’aimait pas beaucoup l’eau et qui devait être réfugiée dans un coin, bien au sec.
Et d’éviter une crise cardiaque à un des Ménestrels en s’éloignant comme si tout allait bien.

Fenrir était introuvable. Sacré Lougaroc, quand il ne voulait pas être trouvé, il était pire qu’un pokémon de type Spectre. Cependant, Ceriza et Ildra ne pouvaient pas le chercher plus longtemps : les danses allaient commencés. La Cheffe serre fort le bras de sa future compagne et participe au discours du batelier qui semblait ravis d’avoir autant de monde sur son bâteau pour cet événement et annonça enfin, au soulagement du public, que la danse pouvait commencer.
Élégamment, Ceriza se positionna face à sa partenaire et tendait une main, en guise d’invitation.



Ildra rougit de plus belle, mais fit une légère révérence avant de se mettre en position. Les valses romantiques se dansaient souvent en duo, la musique, aussi belle qu’appropriée n’était qu’un contexte, un bruit de fond, discret et indispensable. C’était très rare que les deux femmes se dévorent des yeux alors qu’il y avait tout un public autour d’elle. Loin d’être dans une tenue confortable et d’être une danseuse exemplaire, Ceriza menait gentiment sa partenaire, appréciant son incroyable faculté à prédire certains de ses mouvements, même celle qu’elle voulait les plus imprévisibles.

Au bout d’un moment, la Midoyenne s’attarda sur les paroles de la chanson, surtout lorsque ça parla de mariage. Cela faisait écho à leur propre situation, mais il fallait d’abord présenter officiellement Ildra au Shalos et Ceriza au Bophor. Et cette dernière partie n’allait pas être entièrement du plaisir. Laissons cependant tous les soucis de côté, pour le moment, il n’y avait que toutes les deux, éventuellement un goupix qui passait par là et un Colombeau qui veillait sur les tourtereaux depuis une rambarde.

Sur les dernières notes de la chanson, Ceriza ne pu s’empêcher de se pencher pour embrasser sa fiancée, sous quelques acclamations du public à proximité qui trouvait que la scène se déroulait comme un conte de fée.







Pas le temps de répliquer, des notes familières commencent à résonner et tous les Midoyens, y compris Ceriza, affichaient un grand sourire et laissèrent leur corps suivre les pas appris sur la musique. Evidemment, Ildra fut presque traînée dans la danse, mais si c’était pour voir Ceriza rire et sourire, elle pouvait bien se laisser prendre au jeu.

***

Personne n’avait vu  les minutes passés et seul la limite physique permet à nos deux Midoyennes de s’arrêter de temps en temps pour prendre un rafraîchissement. La dernière pause sonna la fin du temps attribué à la Ménestrelle nommée Willow. Sans se retenir, Ceriza fit partie de ceux qui acclamaient chaleureusement la performance de la demoiselle, bien vite imité par ceux qui reconnaissait son vrai statut. Le bouche à l’oreille, c’est redoutable.

Ceriza ne fit guère attention et expliqua à sa partenaire qu’elle l’abandonnait quelques instants, dans une révérence qu’on lui connaissait tous. Ildra ne pouvait s’empêcher de sourire en voyant sa dulcinée disparaître dans la foule.

Des mouvements attirent son oeil et Ildra se tourne vers la Ménestrelle et son acolyte qui se tenait en retrait. Ildra n’était pas encore tout à fait habituer à recevoir de telle révérence de la part de stricte inconnue, mais elle afficha un sourire amical pour détendre l’atmosphère.



Ildra bloque quelques secondes pour trouver un terme adéquat



Ce fut autour d’Ildra de baisser la tête respectueusement. Avec tout le stress que sa compagne accumulent, la voir lâcher prise et ne penser qu’à son plaisir (en dehors de ce qui se passe le soir) était un régal pour ses yeux et un baume au coeur.



Ceriza s’approche, Autan sur son épaule qui saluait d’un bref signe de tête tandis que la Cheffe Midoyenne se colle à sa fiancée, jouant théâtralement la fiancée jalouse qui tenait absolument à sa moitié. Si on oubliait le fait qu’elle venait de prendre une petite douceur Midoyenne dans l’assiette qu’elle avait remplies au buffet. C’est que ça creuse, la danse.





Ceriza lâcha un rire et déposa un baiser sur la joue rosie de sa fiancée avant de lui proposer une petite délice à manger. Elle se tourne ensuite vers la Ménestrelle et sa partenaire, baissant respectueusement la tête.





La Midoyenne était d’excellente humeur, surtout quand elle passe son temps à taquiner la pauvre Ildra qui avait un mal fou à reprendre sa couleur naturel de peau. Cependant, en signe de paix, Ceriza proposa l’assiette à leurs deux interlocutrices.









Ceriza se releva dignement et adopta une position plus noble de sa part : l’allure fière, les mouvements légers et gracieux et un joli sourire sur son visage.







L’oiseau s’adressait au Goupix et pour ne pas donner un sentiment d’inégalité, il s’envola de l’épaule de Ceriza se posa au sol pour lui faire une révérence.

Ceriza et Ildra baissèrent respectueusement la tête devant les deux demoiselles, apprenant que la complice plus discrète faisait office de garde. Les routes pouvaient être dangereux, une telle précaution était tout à fait compréhensible. Ceriza baissa le regard et pu voir un petit Poussin de feu et un magnifique Goupix. Décidément !  Enfin, hors-sujet, revenons au mariage, il semblerait que la Ménestrelle soit plus renommée qu’elle ne voulait le prétendre.



Les Émissaires entretiennent les relations entre les différents pays, il était tout à fait normal qu’ils se connaissent tous entre eux. Cependant, il ne semble pas qu’elle y ai été invité… Ou alors elle n’avait pas pu s’y rendre. Elle ne s’en souvient plus, mais ce n’était guère important.
Ildra lança un petit regard interrogatif en direction de sa fiancée, en mode “c’est lequel déjà” et Ceriza répondit avec un petit clin d’oeil, pour s’amuser un peu à ses dépends. La rousse ne retenait pas autant de nom que la Cheffe Midoyenne, mais elle avait d’autres compétences très utiles en société.










Ouh elle est taquine la Ceriza. C’était un indicateur de sa bonne humeur. Ildra croise les bras et regarde sur le côté, boudeuse, mais impossible de résister à une Midoyenne aussi charmante qu’audacieuse, allant jusqu’à lui mordiller l’oreille pour garder son attention. Son visage était de nouveau rouge, mais elle regardait vers l’assistance. Du moins, le sol.
Quel jolie goupix.







Deux raisons qui expliquent son ascension rapide au sein de la société Midoyenne. Bonne ou mauvaise chose, Ceriza s’en fichait. Elle était persuadée que sa pro-activité était une bénédiction pour son pays et elle allait le prouver durant les prochaines années à venir.



Ildra leva les yeux au ciel, amusée par la curiosité de sa compagne. Autan le Colombeau, commença à engager la conversation, complimentant les deux pokémons sur leur manière fort distingué et leur indiquant que, si cela les intéressait, il pouvait leur présenter un ami de type Plante (actuellement fascinée par la rivière depuis ce matin).

Sakai oui. C’est ce que le batelier avait annoncée. Chaque Nation avait son climat et ses paysages, tout aussi surprenant les uns que les autres. Et, bien que Ceriza supportait davantage les climats chauds que les endroits glaciales, elle savait également appréciée la beauté de la neige Sakaienne. Néanmoins, leur récit reste fascinant. Une famille voyageuse ? Cela se rapprochait beaucoup d’un comportement Midoyen. Les deux femmes se laissent emporter dans les récits tandis que le Colombeau emmène ses invités auprès de son ami Herbizarre. Celui-ci semble surpris de voir de nouvelles têtes et fait d’abord son timide en se cachant derrière l’oiseau (plus ou moins bien, on vous laisse deviner pourquoi…) avant de petit à petit s’ouvrir et partager sa passion pour les créations artistiques des humains : dessin et chant en particulier.

La protectrice s’intéresse à Ildra, lui expliquant qu’elle avait quelques maîtrises dans les armes, puisque c’était une professeur en devenir ! Prometteuse, d’après la cousine qui renversait les rôles très aisément, faisant sourire le petit couple.











Ildra se met à rougir et Ceriza en profite de nouveau pour l’embrasser sur la joue. Elle savait que sa compagne avait beaucoup sacrifiée pour rester avec elle et elle lui en était reconnaissante. Hors de question d'oublier ces exploits passés, c’est ce qui forgeait son avenir.











Un autre bisou taquin tandis qu’Ildra essayait de reprendre ses couleurs d’origine.



La jeune rousse fait un oui de la tête. Elle était toujours ravie d’échanger quelques passes avec quelqu’un, surtout un non-Midoyen.





Ceriza lança un regard vers sa compagne.

Et allez ! La Ménestrelle qui remettait une couche ! Ildra continue de rougir en évitant les regards quelques instants, sous le sourire amusé de Ceriza qui remerciait toujours les protagonistes qui venaient dans son jeu, bien que la réaction soit trop spontanée pour que ça vise à lui plaire. Néanmoins, l’ancienne Cheffe d’Escorte revient dans la conversation lorsque l’on parle de “croiser le fer”.



On pouvait dire que c’était de l’abus de pouvoir. Ou, plus minimisé, un caprice de fiancée de Cheffe. Heureusement, elle n’en faisait pas “trop” souvent, du moins, de son point de vue. Ceriza réfléchissait déjà à comment elle allait tourner la chose avec le batelier pour que la demande soit des plus raisonnables lorsque leurs deux interlocutrices attirèrent leur attention sur une sacoche. Le contenu surtout. Il s’agissait d’un oeuf et d’après ces dires, un oeuf de goupix !

Ildra était grandement intéressé, là où Ceriza n’avait que la curiosité qui était titillée. Les explications étaient limpides et quelle ne fut pas leur surprise d’apprendre que le fameux goupix de feu avait un équivalent de glace ! Les yeux de la rouge étaient pétillants, ces plans semblaient chamboulés dans le bon sens ! Son visage contenait très mal son excitation devant cette découverte personnelle des plus capitales, souriant en apprenant comment les deux êtres se sont rencontré  jusqu’à ce que son coeur se fende sur la triste histoire de cet oeuf non désirée.



La réaction était beaucoup trop sincère pour que ce soit joué. Elle n’était pas au point de pleurer, mais n’importe qui aurait pu entendre son coeur se briser en mille morceau. Cependant, elle avait beaucoup de mal à savoir si la taquinerie de la garde était sérieuse ou ironique.



Quand il s’agit de proches décédés, l’esprit pouvait rapidement bloquer sur certaines choses. On veut éviter de faire les mêmes erreurs pour ne pas avoir le même sort. C’est à la fois compréhensible et terriblement frustrant quand il s’agit de choses simples. Malheureusement, le temps ne guérissait pas toujours tout.
En tout cas, maintenant, Ceriza était certaine que son oeuf n’était pas du tout un goupix. Il n’y avait plus qu’à attendre que la surprise sorte de sa coquille pour savoir son espèce !



On en parle beaucoup des soeurs Shalos, mais pour le moment, personne n’en a vu le bout du museau ! Et pourtant, elles existaient bel et bien, mais le monde devrait remercier le ciel pour ne pas les voir toute en même temps.





Ildra regardait l’oeuf et semblait en pleine réflexion. Pas dans le sens logique, mais dans le sens moral. Elle n’avait qu’une envie, se proposer pour s’occuper de cet oeuf. Elle avait de l’expérience et elle était passionnée par cette espèce depuis sa rencontre avec Ceriza. Cependant, elle n’était pas certaine que la demoiselle voudrait confier cette précieuse vie future à la première venue, peu importe son rang.



Les joues d’Ildra commencent à virer au rouge. Elle pouvait être franche sur beaucoup de sujet, mais étonnamment, toutes les choses qui lui tiennent à coeur et qui sont délicats lui font perdre ses mots. Littéralement.
Heureusement, sa fiancée vient à la rescousse.







Les cas de ce type sont tellement fréquents et les humains ne faisaient pas exception. Même si, dans les faits, le principe d’Ekoe reposait sur “il faut tout un village pour élever un enfant”.



Un peu rapide diront certains. Ceriza préférait éviter de perdre du temps, elle n’était dans une immense réunion avec des Cheffes, la vie de milliers de personnes n’étaient guère en jeu.

Ceriza et Ildra écoutèrent attentivement, l’une curieuse tandis que l’autre était intriguée. Ce n’était pas surprenant que cet oeuf soit sujet d’un grand débat et d’une longue réflexion, c’était tout de même d’une vie dont on parlait qui pouvait éclore à tout moment. En tout cas, le pokémon et son amie humaine faisait preuve d’une introspection et d’une lucidité très admirable. La Cheffe de Mido avait vu plusieurs fois des gens se mettrent dans le déni devant des situations semblables qu’ils ne pouvaient pourtant pas géré. Vraiment. Remarquable.

L’option la plus sensée semblait être la famille d’adoption, un moyen pour le futur bébé de s’épanouir dans un environnement sain, sans pour autant perdre tout lien avec la jeune maman. Les deux femmes comprenaient la décision, mais elles eurent du mal à comprendre pourquoi la garde du corps s'éclipsait tout à coup.
Ildra oublie vite quand elle entends que, peut-être, elles allaient être les personnes qui s’occupent du futur Goupix. Encore une fois, elle cachait mal son excitation, même si elle comprenait que Fable avait son mot à dire. Cette dernière revient avec la garde et commence son analyse, une fois qu’elle ai grimpé sur l’épaule de la Ménestrelle.

Ildra tenta un petit sourire en direction de la Goupix, mais cette dernière avait l’oreille occupé par les chuchotements de son amie qui semblait avoir trouvé les bons mot pour qu’une léchouille soit méritée. Elle prends ensuite congés, beaucoup trop rapidement ce qui témoignait sans doute de sa tristesse concernant son oeuf.

Ce n’était pas la seule, Willow semblait avoir de la peine. Ses mains tremblaient tandis que sa cousine attrapait l’oeuf pour le confier aux deux femmes. Ceriza plaça sa main dans le dos de sa compagne afin de l’inciter à le prendre, ce qu’elle fut de la manière la plus précautionneuse possible. Une fois le transfert effectué, Ildra remettait la couverture et ses yeux pétillaient d’excitation, même si elle se doutait que c’était moins facile pour la Ménestrelle (d’où une vaine tentative de faire preuve de retenu. La Cheffe vint poser sa main sur l’oeuf, un doux sourire sur son visage.



Enfin, quand elles n’étaient pas en voyage diplomatique, cela allait de soi, mais maintenant qu’elle était Cheffe, Ceriza, et par extension Ildra, devait être présent pour leur concitoyen et elles allaient probablement moins aller dans les autres territoires, à moins de visites officielles.





Ceriza fit un oui de la tête. Excellente proposition, cela permettrait d’établir un lien supplémentaire avec la famille de sang du futur petit Goupix. Et sinon, ce n’était pas bien grave, elles débordent d’imagination.

La Midoyenne remarqua que les personnes autour d’elle commençait à s’agiter. Le bateau allait sans doute bientôt faire un arrêt.