Fährundell Laskr - Lance de Givre |
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Invité
| Sujet: Fährundell Laskr - Lance de Givre Ven 1 Nov 2019 - 18:39 | |
| Fährundell Laskr « Le blizzard n'est pas éternel. Un nouveau jour radieux nous attend forcément après la tempête. »INFOS
Nom : Laskr Prénom : Fährundell Surnom : Nell, Fäh (par sa famille), la Lance de Givre Genre : Féminin Âge et date de naissance : 23 ans (2 Février 196) Royaume : Native et réside dans les Villages du Nord de Sakai, dans la tribu Tamakkari Métier / Occupation : Gardienne du Froid (assure la cohésion et la défense du territoire)
| POKÉMON
Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi : - Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon
- J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici - J'aimerais qu'on lance le dé chromatique
Marsalim| Hélionceau ♂ Gentil - Rivalité Description : Marsalim est le premier compagnon de Fährundell. Celui-ci lui a été donné lorsqu'elle était jeune par la tante de son ami d'enfance, Wulfric. Les armoiries de cette personne étant la figure du Némélios, en relation avec celle de Luxray des Von Löwe, la tante a tenu à célébrer l'amitié particulière liant les deux petites têtes blondes avec ce petit Hélionceau tout à fait attachant et câlin. On dirait même un reflet de sa dresseuse, tant son caractère gentil ressort. Mais à la différence de Fährundell, le petit félin de feu est déjà un peu plus énergique et joueur ! Gare cependant à celui qui voudrait du mal à sa chère maîtresse, le Pokémon est capable de sortir les griffes et de se montrer un poil trop jaloux… |
DESCRIPTION PHYSIQUE
Cheveux : D'un blond rayonnant accompagné de pointes bleutées, la partie avant de la coupe est très courte avec des mèches s'arrêtant au niveau de ses joues. Les cheveux à l'arrière sont un peu plus longs et atteignent le bas du cou. Une couronne d'or, complexe et finement ouvragée, trône fièrement au sommet de sa tête. Yeux : Un bel azur chatoyant et gai. Ces deux orbes sont très expressifs, affichant une simplicité et une honnêteté touchante, presque naïve. Peau : Caucasien pâle, souvent rougi par la douce morsure du gel. Si la majorité est recouverte par le somptueux attirail, seul le cou et le haut des jambes restent à découvert. Silhouette : 1,65m pour une cinquantaine de kilos, un peu plus avec le poids de son attirail. Sa silhouette gracile ne paie peut-être pas de mine, mais la demoiselle est pleine de vigueur et démontre une grande habilité quant au maniement de la lance (droitière). Adepte modérée du maniement d'arc. Particularités : Son armure étincelante et artisanale provient d'un fabricant de Ran, c'est un bon moyen pour distinguer les figures d'importances de la tribu Tamakkari. | |
PERSONNALITÉ
Caractère : Fährundell est une jeune femme paisible et souriante. Elle apprécie beaucoup le contact humain, que ce soit avec des enfants ou parents, des personnes âgés ou bien de ses homologues. La blonde est extrêmement polie et aimable, il lui est facile d'entamer des conversations qui peuvent durer plus d'une heure. C'est que la lancière est d'un naturel sympathique et patient, n'ayant aucun problème à s'accommoder aux émotions de son interlocuteur. Lorsque vous êtes triste, la Sakaienne fera de son mieux pour vous soutenir. Si la colère vous anime, elle tentera de vous apaiser et d'offrir des solutions à votre problème. Nell fait office d'épaule sur laquelle s'appuyer lors des coups durs, d'oreille attentive si vous avez gros sur le coeur. Elle ne rechigne jamais à donner de son temps pour vous prêter un coup de main ou vous porter conseil, dans la limite de ses connaissances, évidemment. Pour la jeune femme, il n'y a rien de plus important que de permettre à autrui de sourire à la vie.
Pour autant, la Gardienne du Froid n'est pas intrusive ni effrontée. Si quelqu'un rebute ses propositions ou l'aide qu'elle peut accorder, Fäh n'insistera pas outre mesure. Elle s'assurera cependant de faire comprendre à son interlocuteur qu'elle est -et sera- toujours disponible si jamais il ou elle ressentait finalement le besoin de parler à quelqu'un. Bien sûr, les attitudes solitaires attristent la blonde. Mais elle respecte suffisamment les choix d'autrui pour ne pas s'imposer sur des plates-bandes qui ne sont pas siennes. Sauf s'il s'agit d'une question de vie ou de mort, ou que la personne court un danger. Là, l'indigène du Nord n'hésite pas à prendre les choses en mains, quitte à froisser ou s'attirer le courroux de la personne. C'est tout simplement plus fort qu'elle. Fährundell déteste voir quelqu'un en grande souffrance et la violence gratuite. Elle compte bien faire de son mieux pour intervenir, d'abord en tentant de résoudre la situation pacifiquement. Mais sous ses airs touchants, la demoiselle peut se montrer farouche.
C'est d'autant plus le cas quand quelqu'un s'en prend à quelqu'un de proche, et surtout sa fratrie. On ne peut pas vraiment dire que la blonde soit objective dans l'affaire, mais qui pourrait la blâmer ? La lancière est prête à tout pour défendre ceux qui lui sont chers, même lorsque ceux sont eux qui sont dans le tort. Une sorte de fidélité aveugle qui a plus d'un inconvénient, mais il est souvent plus difficile de garder la tête froide dans le feu de l'action lorsque l'on se sent concerné personnellement. La jeune Laskr n'a pas l'habitude d'élever sa douce voix, mais contre ses ennemis elle n'hésitera pas à prendre le plus de mesures possibles, quitte à parfois agir de façon imprudente ou irréfléchie. C'est qu'elle se lance vite au quart de tour quand des vies sont en danger. L'injustice, Fäh ne peut tolérer. Tout comme la manipulation, le chantage et ces autres bassesses. La Sakaienne se portera toujours garante de la sécurité des plus démunis ou de ses amis/sa famille.
Il est évident, bien sûr, que si une personne de son entourage proche agisse de façon malveillante, la lancière en sera terriblement déçue et se sentira trahie. Regagner sa confiance s'avérera un processus terriblement lent. Le mieux reste encore de lui laisser du temps et de l'espace pour réfléchir, pour qu'elle puisse essayer de se mettre dans les bottes d'un autre et comprendre ce qui a possiblement pu conduire à une telle issue. Rassurez-vous cependant, si vous prouvez votre bonne volonté, vous apprendrez que la belle a la rancoeur presque inexistante. Elle préfère recommencer et partir sur de nouvelles bases plutôt que de rester délibérément en froid avec quelqu'un qui l'aurait blessé sans le vouloir, ou qui s'en voudrait justement. Rien ne dit qu'elle pardonnera ou oubliera l'incident, mais Fährundell sera moins prône à vous en tenir rigueur si vous n'êtes pas foncièrement mauvais. Les choses peuvent mal tourner qu'elle s'entêtera à voir le côté positif des choses. Ou du moins, s'efforcera à. C'est comme une tendance naturelle chez elle.
Tout comme la croyance. Que ce soit envers les Pokémon ou ses pairs, la lancière attache une très grande importance au respect d'autrui. Pour elle, une créature a autant le droit de vivre qu'un être humain et mérite les mêmes droits. Elle croit également en l'existence d'entités supérieures, telles que Regice, le symbole attitré de son village. Mais la jeune Laskr n'exclue pas la possibilité que des hommes et des femmes fassent partie du panthéon des divinités d'Ekoe. Sa douce utopie serait qu'il n'y ait pas de hiérarchie entre les espèces, que l'on puisse vénérer qui l'on souhaite sans craindre de recevoir la pierre. C'est que les Tamakkariens sont assez conservateurs sur le sujet, mais Nell tente de son mieux de faire changer les mentalités. La grande tolérance dont elle fait preuve s'accompagne de son amour indéfectible pour la liberté. Il n'existe aucune limite aux rêves et à l'imagination, c'est ce pour quoi elle lutte constamment. La Sakaienne déteste être rappelée à la dure réalité de la société des grandes villes. Dans sa tribu, on est beaucoup moins stressé sur les sujets de l'argent, de la réputation ou du pouvoir. C'est beaucoup plus simple chez les indigènes. Certains diront qu'ils sont juste arriérés, un commentaire que ne peut pas supporter la jeune femme.
L'un de ses principaux combats est de lutter contre le fléau de l'ignorance, et cela marche dans les deux sens ! Fährundell se bat pour que ses camarades acceptent de s'ouvrir sur les coutumes étrangères, mais elle cherche aussi à valoriser l'image des Villages du Nord auprès des autres peuples. Les modes de vie ont beau être différents, il n'en est pas moins qu'ils se valent tous. Toute forme de racisme est à proscrire en sa présence, vous voilà prévenu. Surtout en ce qui concerne la distinction riche/pauvre ! La blonde a beaucoup de mal à assimiler le concept de matérialisme au vu des pratiques proches de la nature de sa tribu, c'est comme cela. Dans un sens général, il ne sera pas rare de constater que les préoccupations de Fäh soit en décalage avec celles des citadins des grosses villes. Peut-être qu'elle pourra vous sembler stupide, la Tamakkarienne. Mais elle a à coeur d'apprendre et comprendre de nouvelles choses. Evidemment que la Laskr ne sera pas à l'aise avec toutes ces nouveautés, mais elle fera un effort pour les affronter de face. La confrontation intellectuelle autant que physique ne lui fait pas peur. Bien sûr, dans un cadre amical pour apprendre à se connaître. Sinon, Nell déteste le concept de violence gratuite.
Vous l'aurez compris, la guerrière est une personne ouverte aux autres. Il en est de même en ce qui concerne ses sentiments. Parfois trop, même. La naïveté de la jeune femme, qui a vécu recluse pour presque l'entièreté de sa vie, est parfois troublant voire dangereux. La Gardienne du Froid n'est pas suspicieuse pour un écu. C'est déjà arrivé que l'on abuse de sa bonté pour forcer son naturel compréhensif à accepter certaines choses plus ou moins discutables. C'est que Fäh est aux antipodes de la paranoïa et de la méfiance. Il lui est difficile de comprendre ce qui peut amener des gens à se retrancher sur ces modes de vie, puisque la blonde a toujours tendance à vouloir voir le bon chez autrui. C'est comme ça, on ne peut pas changer sa nature profonde. Malheureusement, cette touche d'humanité la laisse aux proies des plus mesquins et pernicieux personnages. Quand il s'agit d'accomplir des banalités ennuyantes mais sans gravité (comme des corvées) à la place d'un autre, par exemple, Nell peut laisser passer cet abus sans s'offusquer. Se mettre à la tâche ne lui fait pas peur, elle qui est du genre travailliste et volontaire. Cette passivité, ou cette placidité, fait d'elle quelqu'un de facilement manipulable. Tant qu'on ne lui a pas donné raison de douter de la parole d'autrui, la lancière y croira sans broncher. Gare cependant si elle arrive à ouvrir les yeux (ou si quelqu'un parvient à les lui ouvrir) sur la situation, parce que sa furie en sera aussi rare que violente.
Objectif(s) : Fährundell a soif de découvertes, que ce soit des lieux, des personnes ou des traditions. Aussi, cette battante compte plusieurs luttes à son actif aux côtés de sa fratrie, dont l'objectif principal est d'améliorer la vie des Villages du Nord. Craintes : De plus en plus de disputes éclatent dans la famille Laskr, ce qui fragilise leurs liens. Fährundell redoute qu'une grosse confrontation n'éclate et fracture la famille de façon marquée. Même si elle n'en a pas tout le temps conscience, sa candeur est aussi un danger pour sa préservation.
HORS JEU
| PUF/Surnom : Ashar, Vlad, Nell, you name it ! Âge : 18 ans Comment avez-vous connu le forum ? : J'ai reçu une vision prophétique en rêve et- Ah nan, c'est juste la suite logique après un DC Code du règlement : Miamé par Aeq ! Personnage sur l'avatar : Fjorm (Fire Emblem Heroes) Autre : Que dire de plus ? Je me suis laissée happer par la vibe FE XD Sinon, je crois que plus les comptes passent, plus les fiches s'allongent, bear with me ! Aussi, j'ai pris des libertés avec l'interprétation des Villages du Nord, j'espère que cela ne causera pas de problème |
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Invité
| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Ven 1 Nov 2019 - 18:44 | |
| HISTOIREPremier passage avant la naissance de Fährundell en spoiler. Il n'est pas obligatoire à la lecture en ce qui concerne le personnage en question, mais cela apporte des précisions sur le contexte des Villages du Nord ! Attention, c'est long XD
- Grosse lecture incoming:
La famille Laskr a véritablement connu son émergence lorsque Midallena Laskr, alors Maîtresse d'Armes indépendante et vagabonde, décida de se rendre dans les villages les plus reculés du Nord de Sakai. A cette époque, la dame qui deviendra bientôt la mère de quatre valeureux enfants n'avait pas d'objectif précis dans la vie. Elle était libre de ses mouvements, libre des contraintes infligés par chaque pays, et vivait sa vie comme elle l'entendait, sans avoir de compte à rendre à personne. Pas de famille, pas d'amis, ni d'amant ou quoi que ce soit à son actif, Midallena appréciait pleinement son statut de solitaire, arpentant collines et forêts afin de dispenser ses enseignements à qui était disposé et volontaire. Un esprit incandescent et versatile, une femme dotée d'une forte personnalité et d'un sourire facile. Une vie comblée, somme toute. Midallena ne se voyait changer pour rien au monde.
Jusqu'à ce qu'elle fit la rencontre d'un des chefs des tribus locales, M'orak, qui l'accueillit avec beaucoup de déférence et de reconnaissance. Chez les Tamakkari, il était coutume de recevoir chaque étranger comme une bénédiction de la supposée divinité locale, Regice, l'Elu des Monts. Midallena ne fit pas exception au traitement, bien qu'elle eut beaucoup de mal à composer avec autant d'attention à son égard. Il fallait dire que le village était l'un des plus grands de la région, alors les nouvelles circulaient rapidement. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, la Maîtresse d'Armes se sentit réduite à une sorte d'attraction divertissante et se vit obligée d'écourter son séjour, malgré le respect qu'elle éprouvait envers ces gens au mode de vie rustique et autarcique. L'histoire aurait donc pu s'arrêter avant même d'avoir commencé, si M'orak n'était tout simplement pas tombé sous le charme de Midallena au premier regard.
L'homme quitta alors temporairement son poste de chef pour partir à la recherche de la mystérieuse guerrière, avec l'espoir fou de la convaincre de donner une nouvelle chance aux Tamakkari. Mais aussi dans l'optique plus intime d'avoir la chance de découvrir toutes les facettes de la belle Midallena, et qui sait ? Peut-être de constater la réciprocité des sentiments qui faisaient bondir son coeur à chaque fois que le Sakaien pensait à elle. Malheureusement pour lui, la jeune vagabonde s'était bien rendue compte de son petit manège, ce qui la poussa à s'écarter encore plus, légèrement effrayée par une telle attitude. Ce jeu du Miaouss et du Rattata dura l'espace de deux mois, durant lesquelles la Maîtresse d'Armes s'efforça à faire profil bas sans cesser son activité, mais où aussi M'orak se rendit compte que la vie ne s'arrêtait pas qu'aux limites d'un village, et qu'il y avait toujours plus à apprendre et découvrir au-delà de Sakai.
C'est au bout de ce deuxième mois que l'échange s'inversa. M'orak ne semblait plus sur les traces de Midallena, ce qui l'interloqua grandement. La jeune femme décida de faire demi-tour, bien décidée à tirer les vers du nez de cet étrange personnage. Pour qui se prenait-il à la suivre ainsi ? Cherchait-il à l'espionner ? Lui tendre un piège ? La vérité se dévoila beaucoup moins pernicieuse mais d'autant plus dramatique : c'était le Sakaien qui était tombé dans un piège ! Il s'était fait enlevé, avec d'autres innocents, lors d'un raid de bandits dans l'un des patelins de Mido. La vagabonde le découvrit quand elle retourna dans ledit patelin, alors qu'elle revenait prudemment sur ses pas. A cette occasion, les villageois l'avaient supplié de leur venir en aide, et c'est ainsi que Midallena, en effectuant cette mission de sauvetage et de rapatriement, reçut non seulement les remerciements des indigènes, mais aussi ceux du chef des Tamakkari, qui se retrouva bien embarrassé devant la femme qu'il aimait éperdument. Mais la voyageuse n'était pas dupe ; ainsi une fois la quête achevée, Midallena brandit sa lance de prédilection en direction de l'intrus. C'était l'heure de discuter.
Les deux jeunes gens conversèrent toute la nuit dans l'auberge du village. M'orak ne cacha pas sa véritable intention de persuader la Maîtresse d'Armes de revenir en Sakai, même s'il prit bien soin de passer sous silence la certaine inclinaison à son égard. Midellena apprécia la sincérité de l'homme, mais à ses yeux aguerris, son histoire manquait encore de crédit. Pourquoi partir aussi longtemps pour ré-inviter un étranger parmi tant d'autres ? Ah, qu'elle était perspicace, Midallena. Une bouffé d'admiration et de courage frappa alors M'orak, qui n'eut d'autre choix que de laisser parler sa passion au grand jour, sachant pertinemment que la vagabonde n'avait pas la patience -et lui non plus d'ailleurs- de tourner autour du pot. Il se trouva que la guerrière en fut plus surprise qu'autre chose, ne repoussant pas subitement l'homme en question mais tout en confirmant ce qu'il redoutait le plus ; que Midallena ne partage pas son amour. Même si le Tamakkarien avait le coeur brisé, il pouvait au moins trouver du réconfort dans la dernière déclaration de la lancière avant qu'ils n'aillent chacun dormir de leur côté : Midallena comptait le raccompagner chez lui, puisque le Sakaien avait été blessé par les bandits.
C'est ainsi donc que débuta le voyage du retour pour M'orak, escorté par la Maîtresse d'Armes, qui lui proposa entre temps de lui enseigner quelques techniques à l'épée histoire qu'il puisse apprendre à se défendre, puisque c'était la plus facile des armes blanches basiques à manier. M'orak accepta sans réticence, même si les traditions de la tribu n'étaient pas du tout portées sur ce domaine. De telles connaissances restaient utiles, et surtout si cela pouvait contribuer à rallonger la durée de l'escapade, qui était le Sakaien pour refuser ? Midallena lui en voulait toujours un peu de l'avoir poursuivie pendant presque deux mois, mais au fil du temps la vagabonde laissa sa rancoeur de côté en constatant que M'orak était l'homme le moins mal-attentionné du monde. En réalité, elle était plutôt étonnée de voir qu'il n'avait pas rencontré plus de problèmes sur le chemin, vu à quel point ce paria de la société était naïf sur tout un tas de choses. Au final, la lancière commença à apprécier de plus en plus sa présence, s'autorisant à rire et à relâcher sa garde, sans pour autant lui donner de faux espoirs. A chaque fois que M'orak ramenait le sujet de ses sentiments sur la table, l'aventurière balayait d'une parole la discussion. Déçu, mais pas défaitiste, M'orak apprit que la patience serait encore sa meilleure chance. Une fois qu'il lui aurait montré tout ce que les Tamakkariens avaient à lui offrir, peut-être Midallena changerait-elle d'avis ?
Sa prédiction se réalisa plus ou moins. Une fois arrivé au Nord de Sakai, les deux compagnons constatèrent que la situation avait beaucoup dégénéré après leurs départs. Sans la gouvernance avisée de M'orak, la tribu Tamakkari engendra involontairement des tensions montantes ente les différents villages aux alentours. Etant la principale position du regroupement de patelins, Tamakkari assurait la cohésion solidaire qui reliait les tribus entre elles pour leur survie. Sauf qu'en l'absence du chef, les problèmes ont commencé à s'accumuler sans que quiconque avec une certaine expérience ne puisse endiguer le phénomène. En résulta des attaques entre villages, laissant certaines populations affamées ou dépouillées de matériaux. Et pour couronner le tout, des rumeurs couraient sur le signalement de bandits plus profondément dans les montagnes. Le Nord se retrouvait donc dans une position délicate, et M'orak fut autant blâmé qu'acclamé à son retour. Heureusement, Midallena lui proposa immédiatement son aide pour remettre la région sur pied, ayant fini par considérer l'homme en question comme un ami, ce qui n'était pas arrivé depuis des années.
Des années, justement, ils s'en écoulèrent avant la première naissance de la famille Laskr. Trois, pour être précis. Trois années pendant lesquelles Midallena côtoya quotidiennement M'orak et les Tamakkariens. Et l'attention qu'elle reçut, ce coup-ci, fut totalement à l'opposée de ce qu'elle avait pu expérimenter la première fois qu'elle avait posé les pieds sur le territoire enneigé. Les regards des habitants étaient dédaigneux ou suspicieux, on la tenait responsable de tous les maux qui frappaient les Villages du Nord, puisqu'elle était la cause-même de la désertion de leur chef, en premier lieu. Et bien que M'orak reconnaissait pleinement sa valeur, il n'avait pas toujours le temps de traiter avec elle sur les tâches à accomplir. Alors la plupart des Tamakkariens en profitèrent pour lui filer les corvées les plus épuisantes ou dangereuses, osant même l'envoyer un jour vers l'intérieur des montagnes pour régler le compte des fameux brigands. Midallena refusa de flancher ou de rétorquer, telle la fière guerrière qu'elle était. C'était un test, et elle comptait bien le réussir.
La Maîtresse d'Armes avait tout supporté jusqu'à ce moment-là, comptant sur la promesse qu'elle avait faite à son ami de l'aider à sortir de cette galère : leur attitude fermée, leur refus de ses enseignements, les mauvais traitements. Mais cette mission avait été la plus perfide. La tribu avait attendu que M'orak n'entame une ronde d'apaisement dans plusieurs autres patelins pour la chasser sans vergogne. Il allait s'en dire que Midallena avait été profondément déçue, et pour la deuxième fois elle décida de quitter le territoire et de ne plus jamais y revenir. Mais en cadeau d'adieu, en l'honneur de la détermination et de la bienveillance de M'orak, elle accepta de traquer et mettre un terme aux agissements des bandits. Après cela, elle en aurait terminé avec le Nord de Sakai et retrouverait une vie moins mouvementée et plus gratifiante. Du moins, elle l'espérait. Parce que pendant l'entièreté de la mission, les pensées de la jeune femme avaient tourné autour du chef. Elle se demandait comment il allait réagir à son départ. Midallena ne voulait pas se montrer médisante sur la tribu en sa présence, il avait déjà un fardeau assez lourd sur les épaules. Mais si M'orak se faisait la mauvaise impression et qu'il croyait que c'était de sa propre faute ?
C'est exactement cette question qui lui avait traversé l'esprit lorsque la jeune femme se fit transpercer l'épaule par un vicieux coup de hache. Merde, elle avait baissé sa garde au pire moment ! La Maîtresse d'Armes dut redoubler d'efforts pour mettre au tapis tous les criminels, et elle sortit vainqueur de l'affrontement ! Mais beaucoup trop fatiguée pour espérer retourner au village avant la tombée de la nuit. Midallena se servit donc dans les provisions et fournitures à disposition une fois qu'elle eut dégagé le repaire de tous les cadavres afin d'y passer plusieurs heures. A l'aube suivante pourtant, la guerrière se réveilla en grimaçant quand elle reconnut sans peine la douleur ardente et insidieuse de l'infection dans son épaule. Merde merde, merde… Il n'y avait aucun équipement médical, même pas de vieux bandages. Bien sûr que la lancière avait recouvert sa blessure dès qu'elle le put, mais entre la morsure du froid et l'insalubrité du repaire, ce n'était même pas étonnant, en y réfléchissant. Le manque de présence d'esprit du groupe de bandits l'était, par contre. Mais ils étaient morts. Et Midallena était coincée ici, parce qu'elle n'arriverait jamais à escalader les quelques pentes et parois sur le chemin. Merde.
La Maîtresse d'Armes arriva à survivre pendant quatre jours, entre les réserves de chasse des anciens occupants et la neige à l'extérieur. Mais Midallena se sentait de plus en plus faible à cause de la maladie et de la température ambiante, et plus d'une fois elle se résolut à laisser la vie dans cette vieille caverne. Elle pensa même sombrer dans son dernier sommeil, quand des éclats de voix lui parvinrent le matin du cinquième jour. C'était une escouade secouriste, menée par M'orak en personne ! Midallena rassembla ses forces et son courage, sortit du repaire malfamé et commença à implorer de l'aide. Sa voix était toute enrouée, et elle avait si froid que ses jambes flanchèrent et qu'elle chuta sur le sol dur. Quelque chose se posa sur ses épaules et la vagabonde ne put s'empêcher de crier sous l'assaut de la douleur. Des larmes souffrante lui montèrent aux yeux, mais leur caractère se mit à changer quand elle ressentit la douce étreinte de la chaleur humaine autour d'elle, et dans le creux de son oreille des mots de réconfort. La guerrière se mit à sourire malgré la douleur, et bientôt se fut des larmes de soulagement qui dévalèrent le long de son visage. Puis, plus rien.
Midallena se réveilla beaucoup plus tard dans une couchette, à l'intérieur d'une maison, l'épaule bandée et traitée par un apothicaire compétent. La souffrance était toujours ancrée, mais d'une puissance largement moindre. Ses premières pensées étaient confuses, elle avait dû mal à se rappeler ce qui avait bien pu lui arriver. Il ne fallut pas longtemps pour qu'une personne de confiance ne vienne s'enquérir de son état : M'orak. Le soulagement de la Maîtresse d'Armes était tellement immense qu'elle se releva d'un bond malgré la douleur pour aller serrer le chef dans ses bras. Il fallait croire que l'expédition qui a failli lui coûter la vie lui avait ouvert les yeux sur des sentiments dormants. Oh, quelle ne fut pas la joie du Tamakkarien quand la nomade scella toute exclamation surprise par un tendre baiser ! Les jeunes gens avaient beaucoup à se dire après cela. M'orak s'en voulait terriblement du sort de sa bien-aimée, même s'il n'y était pour rien directement. Il se sentait coupable de mauvaise conduite de sa tribu, et l'état de désespoir qui l'habitait était d'une intensité telle que Mida n'avait jamais connue. Heureusement qu'elle était là pour lui offrir tout l'amour et le réconfort qu'il méritait. C'est qu'après avoir réussi à traiter le sujet de l'expédition, il fallait également se dépatouiller avec leurs tous nouveaux sentiments. La discussion dura plusieurs heures et fut éreintante. Mais au terme de celle-ci, les deux tourtereaux promirent de ne jamais plus se laisser tomber.
Dès que la jeune femme fut remise sur pied quelques temps plus tard, son amant l'invita à entreprendre un ancien rituel d'initiation de leur tribu, réservé pour signifier le passage à l'âge adulte. Le message de ce rite était, pour l'initié, de recevoir la Bénédiction de Regice afin de servir au mieux le village Tamakkari. Dans le cas de l'apatride, cela revenait à l'accueillir officiellement comme l'une des leurs, alors la symbolique était énorme. Midallena accepta, et ensemble ils partirent pour la Grotte Boréale, la plus importante des Pics de Sakai. A l'intérieur, il y avait une salle avec une grande pierre et une ouverture juste au-dessus, donnant sur le ciel. Le rituel préconisait de s'y rendre la nuit pour que la lune darde son faisceau à travers l'ouverture et illumine la roche, qui semblait magique. Il était coutume d'entrer en contact avec celle-ci et d'attendre de se faire happer par le sommeil malgré le froid ambiant. Les rêves (ou cauchemars) reçus à cette occasion étaient considérés comme des visions du futur, même si cela ne pouvait pas être réellement prouvé. Il était nécessaire de s'y rendre accompagné de son « mentor », celui qui prenait l'initié sous son aile pendant sa jeunesse. Pour Midallena, le choix le plus évident était bien sûr M'orak. Avec lui à ses côtés, la guerrière connut un repos paisible.
Le matin venu, les deux jeunes gens repartirent en direction du village. M'orak appela rapidement à un rassemblement de la tribu, le genre qui arrivait en cas d'événement important. Et quel n'était pas cette annonce, Mida était officiellement devenue une Tamakkarienne à part entière ! La nouvelle fut accueillie de manière surprenante plutôt bien, puisqu'une majorité d'habitants se sentait encore coupable de leur comportement passé à l'égard de la nomade en question. C'est qu'il y avait encore du chemin à parcourir avant de parvenir à construire une confiance et une amitié durable entre la population très traditionaliste et une étrangère arrivée de nul part, mais M'orak avait déjà enclenché des processus pour réformer la tribu et la rendre plus ouverte d'esprit. C'est que pendant sa première recherche de la Maîtresse d'Armes, M'orak avait pu découvrir de nouvelles civilisations et de nouveaux lieux. Il s'inspirait de ce qu'il avait vu et rencontré pendant deux mois pour élaborer de nouveaux programmes de gestion du village. Beaucoup de domaines allaient s'en trouver modifiés, comme par exemple celui de l'éducation en intégrant un entraînement militaire basique en cas de défense. Les Tamakkariens allaient également prendre beaucoup plus de contact avec le monde extérieur, ce qui allait engendrer des ré-orientations professionnelles… Bref, il y en avait au moins pour une bonne poignée d'années pour acter ces changements. Poignée d'années pendant laquelle Midallena et M'orak se soutinrent mutuellement, mais étaient trop occupés pour se consacrer à une vie de famille.
Ce n'est qu'approchant la trentaine qu'ils eurent leur premier enfant, Gonora, puis bientôt suivie de leur seul et unique fils, H'irdal. Les parents Tamakkariens avaient pour coutume de nommer leurs garçons d'un nom apostrophé. Ce fut enfin au tour de Fährundell de voir le jour.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Fährundell naquit donc dans la famille la plus importante de la tribu, celle des chefs M'orak et Midallena. Son père était descendant de l'ancien leader Tamakkarien, ce qui faisait qu'il était naturellement doué à son poste. Sa mère était à l'origine une guerrière nomade qui avait fini par s'installer dans les terres du Nord après quelques péripéties, histoires que M'orak avait d'ailleurs eu l'habitude de raconter à ses enfants le soir pour les endormir ou les divertir. Fährundell était, pour un temps, la petite dernière arrivée de la famille. Sa plus grande sœur s'appelait Gonora, elle était d'un naturel bienveillant mais quelque peu joueur. Puis il y avait H'irdal, le plus sérieux et consciencieux de la bande. La tête blonde, quant à elle, était clairement portée sur l'interaction sociale et dotée d'un optimisme sidérant. Fährundell était effectivement très douée pour se faire des amis dans son village. Tout le monde appréciait sa candeur et son innocence. C'est dans sa prime enfance qu'elle se lia d'ailleurs d'amitié avec un jeune garçon, blond lui aussi, avec qui elle passa beaucoup de temps quand il venait rendre visite à sa tante.
Cette époque de sa vie se déroula sans accroc, la vie était paisible et le lien qu'elle entretenait avec sa famille, et surtout sa fratrie, était aussi pur que du diamant. Tout cela était encore plus vrai quand arriva la dernière des Laskr. Une fille, encore, nommée Yphieve, qui réussissait l'exploit d'être encore plus amicale que sa sœur blonde, et surtout largement plus perturbatrice. La plus jeune resplendissait de joie de vivre et respirait l'insouciance, ce qui amusait beaucoup ses aînés qui devaient souvent, mais gentiment, la reprendre à l'ordre tant elle était excitée. M'orak et Midallena étaient au comble du bonheur de voir leur descendance aussi soudée malgré la différence d'âge qu'il pouvait y avoir entre certains. C'est que la vie dans la tribu Tamakkari n'était pas de tout repos, et c'était encore plus flagrant quand on était dirigeant ! Cela n'empêcha pas les parents aimants d'initier tour-à-tour leur progéniture aux us et coutumes de la tribu et à les éduquer avec fierté.
Midallena se chargeait de l'entraînement militaire. Avec son passé de Maîtresse d'Armes, elle savait y faire avec les différentes armes à disposition. Gonora fut la première à accéder à ce savoir, tandis que ses trois frères et sœurs observaient avec admiration et émerveillement les échanges. Quand H'irdal fut suffisamment âgé, ce fut à son tour de découvrir les joies du maniement d'armes, et ainsi de suite. Fährundell avait notamment hérité de sa mère un amour prononcé pour l'art de la lance. La blonde était bien la seule à s'être trouvée cette affinité, la même que Mida affectionnait tellement. C'est pourquoi la jeune Sakaienne partageait un lien plutôt privilégié avec la cheffe sur le plan militaire. Oh, bien sûr il n'y avait pas de discrimination, la guerrière passait autant de temps à jongler avec les entraînements de ses enfants. Gonora avait tout de suite montré des capacités à la hache, tandis que son frère s'était davantage porté sur les épées. Yphieve était encore un peu petite pour parvenir à manipuler une arme, alors Midallena lui apprit le lancer de coutelas au cas où.
L'intérêt militaire était vraiment récent au sein de la tribu, puisque celui-ci s'est développé après l'arrivée au pouvoir de l'ancienne nomade, qui, en toute honnêteté, était impressionnée que le village ne ce soit pas fait piller auparavant. C'est que les Tamakkariens étaient à l'origine pacifiques, mais la recrudescence des bandits dans la région avait poussé M'orak à réformer quelque peu le gouvernement du village en incluant des sessions d'entraînement. Les habitants avaient été pour la plupart enthousiastes à l'annonce, et c'était à Midallena qu'était revenue cette tâche au début. Très vite, il se trouva que les autochtones apprenaient vite. Leur maîtrise n'était pas parfaite, mais amplement suffisante pour défendre une région recluse et autarcique. Les menaces n'étaient pas nombreuses, mais elles existaient. Midallena veillait au grain, tandis que son époux s'occupait de l'éducation sur le plan de la survie. Il était évident que les enfants devaient apprendre à chasser, pêcher, confectionner armes, feu et pièges dans un territoire plutôt inhospitalier.
Les Tamakkariens étaient surtout rudimentaires, vivant de la culture, de la confection de tissus, de paniers et d'autres outils. Leur style de vie était austère mais gérable. M'orak avait tout de même entamé, depuis plusieurs années, une procédure d'ouverture au reste du monde afin d'amplifier le commerce et dynamiser la vie de la tribu. C'était également un bon moyen de faire connaître leur existence dans la région. Le Nord de Sakai devenait peu à peu touristique, accueillant de plus en plus de voyageurs et de marchands. Certes, ce n'était rien d'exceptionnel, mais les étrangers avaient enfin la possibilité de s'installer et de vivre dans la tribu, ce qui propageait encore plus le savoir et les matériaux. La population avait été favorable à ce changement, même s'il commençait seulement à prendre de l'ampleur. D'ailleurs, les autres villages du coin suivirent l'exemple des Tamakkariens, et bientôt les échanges se firent encore plus nombreux et de meilleure qualité. Oui, la région encourait de grands changements, peu perceptibles pour le moment, mais qui se prouveraient être de bons investissements dans le futur.
Et Fährundell dans tout cela ? Elle commença sa spécialisation, évidemment ! Les enfants avaient l'habitude de suivre les traces de leurs parents afin de reprendre l'entreprise familiale à leur tour. Mais avec tous ces bouleversements, les possibilités étaient infinies, surtout pour une aussi grande fratrie. Naturellement, Gonora se tourna vers la perspective de future dirigeante, même si son père avait encore de belles années devant lui. Quant à H'irdal, celui-ci avait soif de découvrir le monde extérieur. Il voulait devenir meneur d'expéditions à l'intérieur du territoire de Sakai. Fährundell avait toujours apprécié le maniement d'armes, et elle souhaitait devenir une vaillante guerrière comme sa mère afin d'instruire les prochaines générations. Yphieve n'était pas encore réellement décidée, elle qui aimait bien partir à droite à gauche. La plus jeune commença alors à assurer la communication entre les différentes tribus de la région et gérer leur état.
La famille Laskr devenait de plus en plus respectée au fur et à mesure que chacun des enfants prenait part de manière active à la vie et l'amélioration de la cité. Même M'orak et Midallena n'hésitaient pas à les solliciter, en particulier H'irdal et Gonora, pour des suggestions qui pourraient aider encore plus la tribu. Tous les six, ils faisaient vraiment une bonne équipe capable d'assurer sur tous les fronts. Les Villages du Nord se mirent doucement à prospérer, et tout allait pour le mieux. Le temps passa, et même si les obligations éloignaient parfois la famille, ils étaient tous prêts à s'entraider et se soutenir. C'est que chacun des enfants Laskr inspirait grande partie de la population indigène et étrangère, qui se mit même à leur attribuer des titres honorifiques quant au rôle qu'ils occupaient. C'est ainsi que Fährundell devint la Gardienne du Froid, la grande protectrice des plus démunis. On l'admirait pour son aisance martiale, mais aussi pour son esprit tolérant envers les étrangers. Midallena ne pouvait pas être plus fière de sa fille.
L'histoire d'aujourd'hui n'a pas grand-chose de différent, à l'exception des récents événements qui ont frappé le continent. Bien que peu concerné par l'attentat du Grand Conseil, la nouvelle fut évidemment vecteur d'une vigilance accrue dans toute la région du Nord. Les étrangers étaient toujours la bienvenue, mais la méfiance commençait à monter par-ci par-là. Si la situation n'était pas encore dramatique, la paranoïa monta d'un cran après la tempête qui fit rage sur tous les territoires, mettant un frein au commerce externe et compliquant les tâches de chasse et récoltes. Des mesures commencent à être prises pour fortifier le village, mais également rationner ce qui peut être nécessaire. Les Laskr sont donc très occupés et ont parfois les nerfs à vif, ce qui peut créer quelques tensions heureusement sans trop grandes importances. Après tout, ils luttaient tous pour la survie de la tribu, pas pour la faire plonger ! |
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Wulfric von Löwe
| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Ven 1 Nov 2019 - 18:47 | |
| Copiiiiine ! Je t'aime, tu le sais, et bien sûr qu'on va RP. J'adore le cara de Fäh, maintenant je dois m'occuper de l'histoire ~ |
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Invité
| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Sam 2 Nov 2019 - 17:16 | |
| Rebienvenue ! Elle est so cute Je m'occupe de ta fiche d'ici ce soir, ou demain au plus tard <3 |
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Aequor
| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Dim 3 Nov 2019 - 12:39 | |
| Fais ton choix ! BlizziFä est une gardienne du froid, j'ai immédiatement pensé à ce pokemon glace pour l'aider dans sa tâche. Blizzi pourrait l'épauler et la soutenir, dans ses diverses tâches à accomplir. La symbolique de l'arbre et des racines est également présente, puisque la Fä protège son village et sa terre natale. Blizzi pourrait l'aider à garder ses racines ancrées. | TogepiLe pokemon du bonheur, du soutien et de la joie ! C'est parfait pour Fä non ? La jeune femme aime et veut aider son prochain le plus possible, calmer les colères, sécher les larmes et atténuer la douleur. Dans cette quête du bien-être, qui de mieux qu'un Togepi. Avec lui, paix et amour sera au rendez-vous et pourra peut-être apaiser certaines tensions. | HélionceauUn pokemon feu, eh oui ! La famille est une chose très importante pour cet Hélionceau ... tout comme pour Fä. La jeune femme y est très attachée. La protection et l'amour d'une tribu, il n'y a rien de plus important. Néanmoins, il faut parfois développer ses propres ailes sans pour autant couper ses racines et renier ses origines. Hélionceau et Fä pourraient donc évoluer ensemble. |
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Tempus
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| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Dim 3 Nov 2019 - 12:39 | |
| Le membre ' Aequor' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'Dé Chromatique' : |
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Invité
| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre Ven 8 Nov 2019 - 8:56 | |
| Merci merci Désolée pour le temps de retard, cette semaine était assez stressante au niveau de la fac >< J'ai donc choisi Hélionceau pour accompagner Fährundell sur le forum ! Le descriptif est rajouté~ |
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Ignis
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| Sujet: Re: Fährundell Laskr - Lance de Givre | |
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Fährundell Laskr - Lance de Givre |
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