Inej A. Thalys

Inej A.Thalys
« Better terrible truths than kind lies. »

INFOS

Nom : Thalys, ce n’est pas son nom de naissance cependant, il appartient à son grand frère adoptif qui l’a recueillie quand elle avait sept ans.
Prénom : Inej, ainsi a-t-elle été baptisée par sa famille d’accueil. Son vrai prénom est Aëliane, seul vestige de sa première vie qu’elle a décidé de porter en second par habitude.
Surnom : Elle n’a pas de surnom officiel et ne se soucie guère de ceux qu’on lui donne.
Genre : Féminin.
Âge et date de naissance : Inej a vingt-deux ans, elle est née le 25 Avril de l’an 197.
Royaume : La jeune femme est née à Ran et si elle apprécie voyager entre les différents royaumes, elle sera toujours attachée à ce qu’elle estime être sa maison.
Métier / Occupation : Mercenaire depuis peu. Elle a toujours eu pour habitude de remplir des missions pour diverses personnes et à ses dix-huit ans elle a décidé d’en faire son « métier » officiel. Cependant, elle n’est pas très fidèle et risque de ne pas gagner beaucoup en continuant ainsi.

POKÉMON

Veuillez barrer le choix ne vous convenant pas parmi :
- Je désire qu'on me propose un choix de trois Pokémon
- ~~J'ai choisi mon Pokémon de départ et le voici~~

Inej A. Thalys 261

Kaz | Medhyèna ♂
Malin - Fuite
Description : Difficile de faire confiance à quiconque dans les rues d'Orion et ce petit Medhyèna est aussi méfiant que sa maîtresse. Les deux ont dansé ensemble pendant des semaines, à reculer puis avancer, avant de finalement se lier à jamais. Inej a rencontré Kaz alors qu'elle volait un morceau de viande à un marchand : le petit Pokémon avait le même objet de convoitise, et chaque jour était un nouveau combat pour savoir qui allait obtenir le graal en premier. Finalement, Inej a décidé de le laisser gagner, et par gratitude, le Medhyèna est resté à ses côtés. Les deux s'aiment énormément mais ça ne les empêche pas de se lancer des défis sans cesse pour prouver qui est le meilleur.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Cheveux : Lisses, foncés, coupés suffisamment courts pour ne pas la gêner. Inej attache presque toujours sa chevelure en un chignon plus ou moins bien fait et son seul désir est de ne plus y penser de toute la journée. Ses cheveux sont d’un noir foncé aux reflets presque bleutés à la lumière. Lorsqu’elle les laisse retomber, une mèche lui cache la moitié du front.
Yeux : Deux noisettes étirées en amandes lui permettent d'observer le monde à sa guise. Son regard laisse rarement deviner ses émotions, mais il est toujours inquisiteur, menaçant, presque dérangeant tant il est intense. Elle l'utilise comme sa plus grande arme, capable de déstabiliser les plus coriaces. Avec un peu d'entraînement, Inej pourrait sûrement plier le monde à ses désirs avec un seul regard.
Peau : Une peau déjà mâte qui a tendance à noircir considérablement sous les effets du soleil de Ran. Elle est parsemée de grains de beauté et, étrangement, de petites tâches de rousseur qui semblent témoigner d'un ancêtre lointain à la chevelure rousse. Des éclats dorés semblent illuminer sa peau lorsque le soleil entre en contact avec cette dernière, on pourrait presque voir des paillettes briller sur son corps.
Silhouette : Inej se caractérise avant tout pour sa petite taille qui lui a souvent valu des moqueries : sur la pointe des pieds elle atteint à peine les 1m55 et sa croissance est terminée depuis bien longtemps. Elle ne se sent pas complexée cependant et considère sa taille comme un véritable atout : cela la rend incroyablement discrète, elle peut se faufiler partout sans trop d’efforts. Sa petitesse s’accompagne par une silhouette tout aussi fine : pas maigre mais à quelques kilos de l’être et ses formes ne prennent pas plus de place. Seule sa poitrine sort un peu du lot mais elle la cache le plus possible par des vêtements serrés. Elle utilise son corps pour se mouvoir avec une agilité presque surnaturelle, capable de se plier dans des positions inatteignables par la plupart des êtres humains. On lui répète souvent que sa démarche est si discrète et souple qu’elle ne fait presque aucun bruit lorsqu'elle marche, un avantage considérable pour voler dans la poche des plus riches sans se faire remarquer. Malgré tout, la jeune femme manque un peu de chair et de muscles puisqu’elle a autant de force qu'un enfant de cinq ans.
Particularités : Une tâche de naissance en forme d'étoile à six branches orne son cou. Il faut cependant avoir un bon œil pour la remarquer puisque la jeune femme s’évertue à vouloir la cacher par ses cheveux. Autrement, Inej a une santé physique presque en or : elle est rarement malade et s'entretient suffisamment pour ne pas souffrir de courbatures lors d'efforts physiques intenses. Comme beaucoup d'autres, des petites cicatrices couvrent son corps çà et là, mais rien de bien voyant en soi, juste des témoignages de la vie.

PERSONNALITÉ

Caractère : Il y a une Inej pour chaque personne qui croise son chemin. Sarcastique, glaciale, tolérante, séductrice ; son caractère se façonne en fonction de son interlocuteur, un moyen pour elle de le cerner et de l'amener à faire ce qu'elle désire. Elle est manipulatrice, ne se soucie que très rarement de ce que ressentent les autres. Pour Inej, la fin justifie les moyens et elle ne se ménage pas sur les moyens utilisés, allant de la menace à la fausse soumission. Elle connaît la nature humaine à la perfection et possède dans son jeu toutes les cartes pour la plier à ses volontés. Elle maîtrise les mots et la rhétorique, suffisamment pour remporter la plupart des débats et disputes. La jeune femme est fascinée par l'être humain, sa psychologie, ses habitudes de vie. Elle sait que personne n'est parfait et accorde une importance à découvrir les défauts de chacun et à jouer avec. Si elle avait fait des études, elle aurait sûrement pu finir Négociatrice tant elle est douée pour convaincre, mais elle préfère la guerre à la paix, bien plus révélatrice de la nature humaine.

Inej est intelligente, rusée, calculatrice. En tant que mercenaire, elle met un point d'honneur à effectuer ses missions dans les meilleures conditions, sans laisser de trace. Elle se vend au plus offrant, ce qui fait qu'elle peut vous abandonner en cours de route si on la paie mieux pour effectuer l'inverse de ce que vous aviez demandé. Elle n'est pas fidèle et arnaquer ses potentiels clients est sa plus grande fierté. Le vol est son quotidien : argent, nourriture, biens précieux... tout ce qui traîne lui revient de droit et elle est suffisamment agile pour ne pas se faire prendre. En cas d'obstacle ou de danger, elle ne sort jamais sans ses deux dagues et son couteau porte-bonheur. Son agilité légendaire lui permet de se sortir des situations les plus risquées sans grande difficulté. Cependant, ses valeurs morales ambiguës lui interdisent de voler à ceux qui n'ont rien ; elle ne vole qu'aux riches, aux dirigeants, à ceux qui n'adressent pas un regard aux pauvres qui meurent de faim dans les rues d'Orion. Inej peut aller loin pour satisfaire ses clients, mais elle refuse de tuer ou même de torturer : avant tout parce que ce serait trop difficile à faire disparaître, mais aussi parce que, quelque part, elle n'a pas pour désir de franchir cette ligne de non-retour qui l'éloignerait complètement de son humanité.

Car oui, malgré tout, Inej attache une importance singulière à sa dignité humaine. Voler aux riches, manipuler les plus faibles, ce ne sont pas des crimes très importants pour elle, simplement des concours de circonstances qui l'amènent à survivre. Mais elle abhorre le meurtre, la violence physique, toute forme de torture. Son comportement cache une grande sensibilité face aux horreurs de ce monde qui l'animent sans cesse de colère. Sans que personne ne le sache, elle donne une partie de son argent à des enfants qui ne peuvent pas se nourrir et elle n'hésite pas à loger humains et Pokémon qui auraient besoin d'un toit pendant un certain temps. Elle n'est pas généreuse pour autant, elle estime toujours que ces personnes ont une dette envers elle, mais étrangement ils finissent par ne jamais la payer. Inej se veut impitoyable, et pourtant il ne suffirait que d'un peu d'amour pour la faire basculer et revenir à la raison.

Mais la jeune femme a pour défaut ultime de ne jamais faire confiance à personne, méfiante envers même le marchant de légumes qu'elle côtoie tous les matins. L'autre ne l'intéresse pas, elle n'a pas d'intérêt particulier pour les conversations dénuées de sens et se préfère en solitaire. En vérité, Inej n'est jamais seule : la mort de son frère adoptif l'a profondément traumatisée et il lui arrive souvent de parler à ce qu'elle pense être son fantôme, il n'est donc pas rare de la voir converser seule. Elle sait que la manifestation de son frère adoptif n'est pas réelle, mais il apparaît toujours comme voix de la raison, l'empêchant parfois d'aller trop loin dans ses missions. Elle ne se sent pas prête à l'abandonner de peur d'y laisser les derniers vestiges de son cœur avec. Son désintérêt pour autrui se manifeste souvent par un ton agressif, un manque de tact terriblement agaçant. Inej n'est pas pour les subtilités, la vérité est très importante pour elle et elle déteste par dessus tout les personnes artificielles qui inventent et transforment la vérité pour éviter le conflit. La confrontation ne lui fait pas peur, au contraire c'est pour elle son terrain de jeu favoris. Il n'y a rien de plus satisfaisant que de faire taire un interlocuteur trop bavard.

Objectif(s) : Inej voudrait crier sur tous les toits les injustices qui peuplent le monde et elle sait que sa colère et son amertume ne disparaîtront jamais tant qu'il y aura des personnes dans la rue. Elle essaie de rééquilibrer les richesses à sa façon, même si cela lui semble insignifiant et ingrat. Dans une autre vie, elle aurait aimé faire plus d'études, apprendre à découvrir le monde sans cette rancœur qui l'abîme. Elle se voit bien passer ses journées à la bibliothèque de Sakai ou dans une association pour défendre les plus faibles mais s'en sait incapable, son destin lié aux délits et à la rue pour le restant de sa vie. En attendant, elle profite de son activité de mercenaire pour voyager le plus possible, assouvissant sans peine une partie de sa curiosité.

Craintes : Derrière son apparente assurance et sa voix ferme, Inej n'est qu'une petite fille effrayée par la vie. Elle a peur d'avancer, de lâcher prise, même de libérer sa colère. Sa vie est réglée par un contrôle qui la ronge de l'intérieur et lui lie les poignets. Elle voudrait pleurer, rire, aimer, mais il y a toujours une voix dans sa tête qui le lui interdit, comme si le monde allait s'effondrer en même temps que ses émotions.

Inej a également une peur irréversible de l'eau, ce qui l'oblige dans ses voyages à rester éloignée des étendus marins qui emprisonnent l'île. Kuni est un lieu qu'elle a banni de sa route et un simple lac est suffisant pour la tétaniser et paralyser tout son corps. Dans ses plus mauvais jours, une douche est capable de la clouer au lit pour le reste de la journée.

HORS JEU

PUF/Surnom : Candies mais vous avez le droit de me surnommer comme vous le voulez !
Âge : 20 ans.
Comment avez-vous connu le forum ? : Je suivrais Golden jusqu'au bout du monde !
Personnage sur l'avatar : Pharah de Overwatch.
Code du règlement : code mangé o/
Autre : Merci d'avance pour la correction, je vous aime. :fou:

HISTOIRE

« Je m'accroche à ta vie qu'ils arrachent à la mienne. »

Tu m'avais dit un jour qu'on écrirait notre histoire. Parce qu'elle serait belle, glorieuse, qu'on changerait le monde. Tu ne m'avais pas dit qu'elle s'arrêterait brutalement et que je devrai la continuer sans toi. Et mon histoire n'a rien de joli, rien d'héroïque. Mais je l'écrirai pour toi, pour ancrer à jamais tes mots et tes souvenirs.

Je suis née au printemps, sous un soleil timide et une brise légère. Aëliane, petite fille aux cheveux d'ébène et à la peau grâciée par l'astre de feu. Je me souviens à peine de mes parents, je n'ai en tête que le sourire de ma mère et le rire de mon père. Ils étaient beaux, heureux. Je sais que tout Ran était au courant de ma naissance car ils me présentaient à tout le monde. Leur bonheur contagieux adoucissait le coeur des plus tristes.

Ils se sont éteints tous les deux avant que je sache prononcer mon prénom. Je ne me souviens pas du moment de leur mort, seulement des cris de ma Tante à la découverte de leurs deux corps ensanglantés. On n'a jamais su ce qu'il s'était vraiment passé : un cambriolage qui avait mal tourné, une vengeance, l'ironie du destin. J'aurais pu être heureuse, comme eux. La vie en a décidé autrement. Ma tante m'a recueillie plus par obligation de la justice que par envie réelle. Elle n'avait jamais voulu d'enfants et se retrouvait avec une orpheline d'à peine deux ans sous les bras. Son amour pour sa soeur n'a pas suffi à traiter sa fille avec autant de considération.

Je ne sais pas ce qui était le pire entre le froid et la faim qui me tiraillait le ventre. Ma tante n'avait pas beaucoup d'argent et ne s'embêtait pas à le dépenser pour moi : un vieux vêtement troué me servait à la fois de matelas et de couverture et j'avais de la chance de manger une fois par jour. Malgré tout, celle qui m'abritait m'apprenait à parler correctement, à lire et à écrire. C'étaient mes seules occupations car elle ne me laissait rien faire d'autre : elle ne voulait pas que la fille de sa soeur devienne une illettrée sans avenir. Je lisais et j'écrivais, et chaque faute me coûtait un repas. Je devins plus érudite que les enfants qui allaient à l'école tous les jours, mais ça ne m'égayait pas le coeur pour autant. Je ne sortais presque pas, dormais peu, je mourrais de faim. Un jour ma tante a décidé que j'étais assez grande et maigre pour inspirer la pitié : je me suis retrouvée à cinq ans à mendier dans la rue. C'était humiliant, mais formateur. J'ai appris que l'être humain n'était pas aussi bienveillant que mes livres le racontaient. Il était impitoyable, méchant. Les rares personnes qui me donnaient de l'argent le faisaient par dégoût, et les riches enfants du village me courraient après pour me voler mes maigres recettes. J'appris à me défendre et à rétorquer. Je retrouvais mon argent, puis un jour j'ai réussi à soutirer quelques écus de plus à un passant. Tous les jours jusqu'à mes sept ans je parvenais à voler une pomme au marchand.

Jusqu'à ce que je croise ton regard. Je me souviens très bien de ce jour-là : il pleuvait, j'étais fatiguée mais j'avais volé ma plus belle prise : une montre en argent à un monsieur qui en possédait quatre. Ça aurait été festin, ce soir, si tu n'étais pas intervenu. Tu étais beau, grand et propre, assis bien droit sur ton cheval avec ton uniforme fièrement porté. Tu m'as regardée de haut et repris ma montre en me sermonnant : il ne fallait pas voler, même si on meurt de faim, parce que ce monsieur avait travaillé dur pour obtenir cette montre. Tu m'avais donnée une orange par pitié et était reparti en direction du palais sur ton beau cheval blanc. Je me suis dit que tu devais être bien riche pour ne pas comprendre ma nécessité de voler. Un jour, j'irai au palais, moi aussi.

Tu aurais presque pu me convaincre de ne plus jamais voler, mais c'était sans compter la correction de ma tante en revenant les mains vides et avec un avertissement de l'armée. S'ils me reprenaient à mendier dans les rues d'Orion, ils expulseraient ma tante de sa petite habitation. Je t'ai détesté, si fort. Mais j'ai persévéré, je suis retournée dans la rue, j'ai perfectionné mes méthodes de vol, je suis devenue incroyablement agile et discrète. J'ai tenu des mois ainsi, mais tu es revenu. Seulement tu n'étais pas seul cette fois-ci : ton chef était avec toi et je me suis retrouvée dans une cellule aussi petite que moi sans nouvelles de ma tante. Je ne l'ai jamais revue depuis. Je crois que si elle n'a pas été expulsée, je l'ai tuée de honte.

Une nuit dans une cage, c'était long. Je me sentais comme l'oiseau du marchand qui piaillait toute la journée et se tapait la tête contre les barreaux de sa prison. Avais-je perdu ma liberté, si jeune ? Je me réconfortais en me disant qu'au moins, ils ne laissaient pas mourir les détenus. Peut-être que je n'aurai plus jamais besoin de voler, en prison. Là-bas je serai nourrie. Mais tu es revenu me voir le lendemain, tu t'es excusé, tu m'as dit que tu avais compris que c'était la faute de ma tante et que non, à Ekoe on n'emprisonne pas les enfants de sept ans pour essayer de survivre. J'étais vouée à rester chez-toi quelques jours, le temps de me trouver un nouveau foyer, de nouveaux parents, avec la promesse que plus jamais je ne volerai.

Je t'ai cru, je t'ai suivi, je t'ai aimé comme mon frère. Les jours se sont transformés en semaines, puis en mois. Apparemment il n'y avait pas de familles disponibles pour m'accueillir, mais je sais que secrètement, tu voulais me garder. Tu t'appelais Jordan Thalys. Tu avais vingt-cinq ans mais tu en paraissais trente : je me souviens de ta maturité, de ta gentillesse, de ton indépendance. Toi aussi tu avais perdu tes parents très jeune, mais un chef de l'armée t'avait choisi comme fils adoptif et tu avais rejoint ses rangs. Tu m'as appris la bienveillance, l'amour ; avec toi j'ai ri et pleuré, j'avais retrouvé une innocence d'enfant que je n'avais jamais eue. Je ne volais plus, à la place j'utilisais mes compétences pour apprendre à me battre : tu me disais qu'avec un peu d'entraînement, je finirai la meilleure recrue de l'armée de tous les temps. Et je te croyais.

Tu m'as renommée Inej Thalys parce que tu savais que je détestais mon nom et mon prénom. Une seconde vie s'offrait à moi et je l'aimais. Tu étais mon frère, mon héros, ma voix de la raison. J'étais si heureuse, j'aurais pu rejoindre l'armée, avoir une vraie vie, un avenir. Toujours à tes côtés. Si seulement nous n'étions pas partis en mer, cette nuit-là.

J'avais dix-sept ans. Sous une impulsion, j'avais décidé de me mettre à la pêche quelques mois plus tôt. C'était comique et désastreux, tu te moquais constamment de mon incapacité à attendre qu'un Magicarpe daigne mordre à ma canne : la patience n'était pas mon fort et ces Pokémon me rendaient folle tant ils étaient lents. Un jour tu m'as proposée de partir en bateau, tous les deux, pour attraper des Pokémon eaux bien plus intéressants. J'ai bien évidemment accepté et nous avons rejoint les eaux de Kuni en un rien de temps. Tu voulais partir le jour, je voulais naviguer sous l'astre nocturne. Comme tu ne me refusais rien, nous sommes partis à la tombée de la nuit. Je suis tellement désolée.

L'orage a éclaté sans prévenir, effaçant nos rires et brisant notre plénitude. Nous étions loin, si loin des rives. Personne à l'horizon, car eux n'étaient pas partis en mer sans vérifier la météo. Même les Pokémon avaient fui, il n'y avait que nous deux. La cabine au sein du bateau était petite, et depuis l'intérieur nous n'avions pas accès au gouvernail pour nous rendre sur les terres. Avec une fermeté que je ne t'avais jamais connue, tu m'as ordonnée de me réfugiée au chaud tandis que tu ferais ton possible pour nous ramener sains et saufs. Je suis revenue, mais pas toi. J'ai ouvert les yeux une fois la tempête passée, j'avais dû perdre connaissance lors d'une violente vague. L'air marin imprégnait mes vêtements, l'eau salée irritait mon corps. J'entendais des cris au-dehors, signes de vie humaine. Quand je suis sortie de la cabine, tu étais étendu sur le sol du bateau. Une dizaine de personnes étaient rassemblées autour de toi, une essayait désespérément d'insuffler de l'air dans tes poumons. Mais tu nous avais quitté depuis bien des heures déjà, en me ramenant sur les terres. Pourquoi te sentais-tu obligé de jouer les héros ? On aurait pu survivre, ensemble. La tempête n'aurait pas duré des jours, peut-être qu'à deux dans la cabine... ou alors, j'aurais pu mourir avec toi. Mon âme en tout cas est montée aux cieux en même temps que la tienne, peut-être que c'est pour ça que ton fantôme revient constamment me hanter.

J'ai appris à vivre sans toi. Ou plutôt, à survivre. J'ai occupé ta maison pendant un temps avant d'en être expulsée car je n'avais plus assez d'écus pour la payer. Je suis retournée là où tout a commencé : dans la rue. J'aurais pu ne plus jamais voler, si tu étais resté à mes côtés. J'aurais pu devenir quelqu'un. Mais je ne suis plus rien. Alors je vole, je pille, je me soumets à ceux qui ont de l'argent avant de les soumettre à mes désirs. Je vis comme je le peux, chaque journée une interminable réplique de la précédente. Tu voulais que je dirige une association contre la pauvreté, mais je ne peux pas le faire en étant moi-même sans argent. Tu voulais que je sois la reine du monde, je suis devenue celle des rues de Ran.

J'aurais pu, avec toi. Mais sans toi, je ne suis plus.

Bienvenue Inej :la:

Super début de fiche :bave:

Trop hâte de lire la suite !!

Combien je suis heureuse de retrouver ton écriture. C'est dingue à quel point tu as progressé depuis que je te connais ! Inej est un personnage à la progression super intéressante et cette histoire m'a juste fendu le coeur... Les feeeeels x___x Je ne te fais plus attendre, je te file ce trio de départ avant de te valider complètement. N'oublie pas d'éditer ta fiche en conséquence une fois que tu auras pris ta décision :3

Fais ton choix !

TUTAFEHLe premier Pokémon auquel j'ai pensé est vraiment Tutafeh ! Ce fantôme représente à la fois la perte atroce qu'a vécu Inej et la hantise qui la poursuit même après le décès de son frère et guide, et sa tendance à avoir plusieurs visages et personnalités selon qui elle rencontre. Tout comme Tutafeh qui n'est jamais véritablement lui-même, caché sous un masque. Peut-être qu'ensemble ils apprendront à s'ouvrir sur le monde.

GRENOUSSEGrenousse est un choix un peu méchant vu la peur de l'eau d'Inej. Néanmoins j'y ai pensé en raison de l'agilité et des talents de notre héroïne. Effectivement, la jeune femme est un peu comme un super ninja, discrète comme une ombre. Grenousse serait vraiment un bon compagnon pour ses crimes. Peut-être lui permettra-t-il aussi de dompter sa peur et d'avancer malgré la tempête?

MEDHYÈNAUn personnage en manque d'amour? Ça lui prend un petit toutou pour un peu de câlins ! Et qui de mieux que le clébard mal vu qu'est Medhyèna pour assumer ce rôle? Je les imagine bien s'être rencontrés dans la rue et avoir formé une alliance durable. J'ai choisi Medhyèna précisément pour son côté plus sombre, mais aussi loyal. Inej semble avoir besoin d'appartenir et d'avoir une loyauté envers quelque chose, même si elle repousse encore cette idée pour le moment.

J'ai finalement choisi Medhyèna et sa description a été ajoutée ! Merci encore pour ce superbe choix ! :coeur:

C'est une validation !

Félicitations tu es VALIDÉE ! Bienvenue à Ran. Tu peux dès maintenant recenser ton avatar dans le bottin des avatars et ton métier dans le bottin des métiers. Tu dois aussi passer créer ton inventaire dans ce forum. Si tu en as l'envie, tu peux aussi créer ta fiche de liens où tu pourras demander des RPs et des liens intéressants ! Surtout, tu récupères ta couleur et peux maintenant te lancer dans le jeu. La validation de ta fiche te fait gagner 20 écus ! Profite bien !

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