Une belle journée en perpsective, Dessie dort, ses pokémons aussi, un peu de calme vous me direz. Comment peut-elle avoir tant de pokémons et s'en occuper si bien, je peix même pas en gérer plus de deux à la fois. Qui aurait cru que la neige puisse tomber aussi vite dans un désert, enfin, qui l'aurait cru s'il ne connaissait pas exactement le pokémon ayant fait ça, le pokémon et son dresseur. Heh, une bonne chose que nous ne  l'ayons pas rencontré, je veux rester auprès de cette étrange famille moi, c'est du passé tout ça, le braconnage et le gang. Je me demandes ce qu'ils deviennent.

Je passes mes doigts dans les fins cheveux blancs de ma petite pêcheuse avant de regarder à la fenêtre, quelle belle journée, mais Decyfer ne peut pas en profiter, elle est si fragile et pourtant si forte, j'aimerais avoir la moitié de son courage. Il fait plus frais, le soleil se tire enfin ? Non, pas de nuage à l'horizon, dommage, j'aimerais bien refaire une sortie en famille, mais de jour pour une fois sans avoir à cacher mon trésor sous une capuche.

Je me lève du lit à contre-coeur, je n'y étais qu'assise au bord, mais tout de  même ça me saoule, je dois fermer cette fenêtre je ne veux pas que mon idiote attrape froid. "Tes vacances se passent bien, Été ?", bon, des trois connards, c'est celui que je peux supporter le plus ... De qui je me moques je les supportes tous. "Range ton pokémon, je ne veux pas réveiller Dessie, encore moins son Crocodil". Il se cache derrière la porte, il a des doutes, prudent, c'est sûr qu'il ne peut se risquer d'être vu par une potentielle traitresse. "Monsieur Resmades ?", "Madame en devenir Resmades [s]", "Je suis invité au mariage ?", "Tu ferais tache avec ta sale gueule, donc oui.". Je sens la température monter, ses doutes baissent donc, il me considère pas comme la dernière des sous-races ? Il devrait, pour son bien.

"On te pensait morte. Ton démolosse à pleurer ta mort des semaines durant.[]", "[s]Je lui ais demandé de simuler.", la porte s'ouvre, sa grande figure digne d'un bucheron et son visage couvert d'une écharpe trempé de larme me font face, me font regretter tout, tout sauf elle, sauf eux. "Tu m'as manqué, Sra", "Il n'y a pas un jour ou je ne vous ai pas manqué.", "Pourquoi tu es partie ?", "Tu le sais pourquoi, je n'étais plus bonne à rien ... ". "On t'aurait aid-", "Je vous aurais mis en danger, toi, Automne, Printemps, même mon démolosse. Si tu es le chef dont je me souviens, tu le sais.". Le silence de la pièce n'a rien de malveillant ou d'angoissant, est-ce parce que je suis si près de dessie que je me sens si forte ? Où est-ce la présence rassurante de mon ancien chef ?  

Il retire son écharpe, hurgh, comment un homme peut avoir de si grandes dents ? Sérieusement remet l'écharpe tu ferais peur à un aligatueur. "Tu veux revenir ? Maintenant que tu gères un peu mieux tes miches.", "Non, j'ai arrêté le braconnage, tu le devrais aussi.", "C'est ce qui rapporte le plus.", "Si je te proposais un nouveau job, toi et les autres, vous arrêteriez de vous mettre en danger ?". Son regard passe sur le lit, à quoi pense-t'il, pourquoi dessie n'est jamais debout lorsqu'il le faut ! "Combien. ", "Si l'on réussit, le double de ta chasse d'hier.", "C'est une somme élevée, je priviligirais la vie de mon quartet à celle des autres, c'est ma seule condition. Sera-t'elle d'accord avec ça ?", "Non, mais j'y travailles. Fait ce que tu as à faire.".

Une baisse de la température, puis le voila partit, laissant une balle métallique derrière lui à l'embleme d'un violon, je la reconnais que trop bien cette captisball. " Sra ?.. Pourquoi il fait froid ?..", oh voila que mon ange est réveillé, il est encore trop tôt pour qu'elle me connaisse de bout en blanc, "Ce n'est qu'un ami qui est passé tête en l'air, je t'en parlerais demain.", la voila boudeuse maintenant, elle n'a pas le réveil facile celle là, mais soit. Je me faufille donc prêt d'elle, caressant sa tête encore une fois pour l'endormir. " Demain, j'ai un ami à te présenter, avant que l'on ne parle de notre plan, d'accord ? ", " Muimui ...".