Jeanne réagit beaucoup trop lentement et beaucoup trop doucement au goût de Laurel qui se sentait déjà au bord de l’implosion alors qu’une terreur sans nom s’emparait de ses membres. Elle avait envie de hurler, de partir loin d’ici le plus vite et le plus violemment possible, se laver la peau de cette chose ignoble. Le monstre éthéré ne pourrait pas disparaître assez vite. Elle aurait bien frappé le crâne volant pour l’éloigner d’elle, si elle n’avait pas eu peur qu’il lui mange le bras. Déjà qu’elle n’en avait qu’un… Non, plus encore que son envie irrépressible de renvoyer cet esprit dans sa tombe, elle voulait retrouver ses couvertures pour s’enfermer dans une étreinte de tissus et de noirceur, là où elle pourrait oublier cet événement affreux. C’était une réflexion enfantine mais, elle croyait fermement que si elle ne voyait pas le fantôme alors il n’existait pas. Si seulement c’était vrai…

Un frisson lui remonta le long de l’échine, l’avertissant de l’horreur à venir avant même que ses cheveux ne soient tirés en arrière par une main d’outre-tombe. Laurel se figea, ses yeux s’écarquillant d’effroi, la bouche entre-ouverte sur un cri qui ne sortait pas alors qu’elle sentait son sang de figer dans ses veines et tout souffle la quitter. Une voix vint menacer ses oreilles, soufflant dans son cou mort et vengeance. Les fantômes étaient partout et c’était après elle qu’ils en avaient.

On aurait pu croire que Laurel avait crié auparavant mais, le son qu’elle produisit à ce moment-là n’avait rien de comparable. Les Senjak avaient toujours eu pas mal de coffre, plus souvent utilisé pour s’engueuler qu’autre chose mais, cette fois-ci toute la puissance de la voix de cette famille se transforma en un effroyable hurlement, alors que Laurel se mettait à gesticuler dans tous les sens. Essayant simultanément de se mettre en boule, s’accrocher à l’infortuné et sauter dans les bras de Jeanne tout en donnant des coups dans le vide pour éloigner l’esprit démoniaque. Jeanne réussit tout de même à l’attraper et Laurel s’enfouit aussitôt dans ses bras, tremblante et la respiration saccadée.

« OUI ! OUI, ILS FONT PEUR ! ÉLOIGNE-LES ! » cria-t-elle pour tout réponse, la tête cachée dans le cou de sa sauveuse.

Mais Jeanne ne pensait qu’aux câlins. Laurel aurait grandement préféré qu’elle se concentre sur la menace spectrale mais impossible de se retourner pour faire face aux monstres tant ma peur de tomber face à face avec l’un d’entre eux la révulsait. Fort heureusement, Malta était toujours là lorsqu’on avait besoin de taper sur quelqu’un. Et quand il s’agissait de Laurel qui avait besoin d’aide ? Et bien, autant dire que la dragonne voyait rouge, elle aurait abattu le palais entier pour Laurel.

La carmache envoya valser un pauvre gars qui ne s’était pas écarté à temps de son chemin avant de s’arrêter net devant le couple à la recherche de l’ennemi. Les trois fantômes qui hantaient les lieux furent rapidement repérés, les deux premiers partaient doucement en fumée alors que le troisième ondulait telle une poupée. Clairement, le fantôme blanc était le plus dangereux, c’était celui-là qui fonçait droit sur sa dresseuse. Mais, il fallait aussi qu’elle s’occupe des deux autres. Faisant crisser ses écailles l’une contre l’autre en tentative d’intimidation, Malta se plaça entre les deux femmes et la chèvre d’outre-tombe, les crocs dévoilés en un grognement grave. Sa gorge s’illumina de rouge alors que quelques flammes menaçaient de sortir. Un pas de plus elle transformait le cabriolaine en rôti et si les deux autres trucs volants bougeaient… et bien, elle avait suffisamment de flamme en réserve pour les faire brûler.  

Du côté des bébés pokémons, tout allait mal. Pyrite s’agrippait à son frère en poussant des cris paniqués, non pas à cause des pokémons spectre mais simplement par peur de la foule qui jaillissait dans tous les sens. Les pieds martelaient le sol dans un rythme endiablé qui faisait presque bondir la salamèche. Pas de grotte, ni de couvert pour se protéger de la cavalcade, juste elle et son frère perdus dans la foule. Les humains étaient des géants comparés aux deux petits pokémons. Puis, soudain, Tourmaline apparut. Même peinte en noir, impossible de se tromper, il n’y en avait pas deux comme elle. Ils étaient sauvés ! Pyrite poussa des petits cris aigus pour attirer son attention. Pourvu qu’elle arrive avant qu’ils ne se fassent écraser.

Pendant ce temps, au milieu de tout cette cohue, Proto régnait. Les bras écartés, la tête rejetée en arrière et la bouche grande ouverte, il tournait sur lui-même pour une raison tout à fait obscure et incompréhensible. Son corps humanoïde se déformait avec ses vrilles reprenant sa forme rose originelle sans qu’il ne cesse d’admirer le plafond. Les chandeliers aux lumières vacillantes étaient des plus captivants. Il aurait bien passé la soirée à les admirer lors qu’un cri de Laurel détourna son attention. Cri, évidemment suivit d’un rugissement de Malta parce que l’une ne hurlait jamais sans l’autre. Proto aussi aurait bien aimé pouvoir faire des sons, ça avait l’air tellement amusant de crier. Puis, Pyrite poussa elle aussi un son aigu qui se perdit dans les cris paniqués de la foule. Fini les chandeliers, il fallait trouver Pyrite. Proto s’avança dans la foule avec résolution, tant pis si on lui marchait dessus et glissait sur son corps gélatineux. Il repéra dans la foule l’homme de toute à l’heure, dont le nom commençait par Va.... Varicelle ? Vabanis ? Vakaris ! S’accrochant à son pied, il commença à grimper le long de son corps pour prendre de la hauteur et tenter de repérer Pyrite.

Et comme pour donner raison aux peurs irrationnelles de Laurel, la brume vint envahir la salle emportant avec elle un air frais qui fit vaciller les flammes des chandelles. Malta leva la tête, inquiète, ses sens aux aguets tentaient d’identifier ce qui se passait, le cabriolaine oublié. Laurel se blottit encore plus fort contre Jeanne, ses doigts s’emmêlant dans les plis de ses vêtements, toute voix l’avait quittée au même moment où la brume commençait à montrer le bout de son nez. Tel un tapis rouge, elle glissait sur le sol pour annoncer la venue de l’esprit démoniaque. Ce fantôme là n’était pas n’importe lequel des fantômes, c’était le roi, le suzerain, le vengeur. Fort heureusement, la joaillière superstitieuse n’était pas sa cible.

La tête de Laurel était enfouie dans le cou de sa bien-aimée, là où, elle le savait, aucun malheur ne pourrait l’atteindre. Au cri poussé par l’assemblée, tous n’avaient pas cette chance. La joaillière leva un œil timide vers la scène du crime. La chose la plus ignoble qui lui ai été donné de voir -et c’est pas peu dire parce qu’elle avait vu des truc vraiment moches- se tenait à quelques mètres à se tordre sur le sol sous l’assaut d’un léopardus. Quelqu’un, la femme en noir qui avait fait forte impression, était avachie parterre telle une poupée désarticulée, déjà le sang commençait à l’auréoler. Laurel sera Jeanne un peu plus fort, comme pour s’assurer qu’elle était bien là, les yeux écarquillés.

« Qui c’est ? » demanda-t-elle d’un souffle.

Est-ce que cela importait réellement ? Ses yeux n’arrivaient pas à se détacher du rouge si agressif sur le marbre veiné de la salle. Elle voyait sans comprendre. Un homme hurlait en prenant dans ses bras le corps. Il lui fallut trop longtemps pour finalement que finalement, le son de la voix de l’homme parvienne à passer au-delà du sifflement sourd qui assommait ses oreilles. Laurel sentit tout ses muscles se relâcher alors qu’une sensation sans nom s’emparait de son âme. Elle leva sa main près de sa bouche, ses lèvres articulant des mots sans qu’aucun son ne sorte avant qu’elle ne parvienne finalement à murmurer.

« Oh non. Aryël. »

La blonde chevelure de la chef de Ran se déversait en cascade sur le sol tâché, son corps mou n’offrait aucune réponse aux lamentations de l’homme ni aux murmures de la salle. Merde. Merde. Non ! Laurel libéra les bras de Jeanne, c’était sa sœur qui gisait, probablement morte, parmi la foule. Cette même sœur qu’elle avait retrouvé seulement quelques semaines auparavant. Laurel glissa ses doigts dans la main de Jeanne, cherchant autant à donner du réconfort qu’à en trouver. Ce bal tournait au cauchemar. Et c’était la faute de ces satanés fantômes !

Une lueur bleue vint éblouir l’assistance médusée. Le monstre à l’allure d’homme faisait quelque chose avec ses mains, chose que semblait comprendre la brume parce qu’elle s’intensifia brusquement et d’une manière absolument pas naturelle. Soit les démons étaient de sortie soit il avait un pokémon dans l’assistance. Blessé par l’assaut du pokémon ténèbres, Laurel le vit s’enfoncer lourdement dans la brume. Il s’enfuyait !

« Jeanne, va avec ta sœur, elle a besoin de toi. Je t’aime, fais attention à toi ! » dit-elle avant de l’embrasser rapidement.

Elle lança sa Captis Ball en l’air, libérant Hématite qui vit craquer ses vieux os, inconsciente du drame qui venait d’avoir lieu.

« Héma, trouve Pyrite et Komodo. Malta, avec moi ! » indiqua-t-elle rapidement.

La carmache s’abaissa pour laissa sa dresseuse lui grimper dessus d’un bond gracile avant de fondre la foule dans la direction où l’homme-bête avait disparu. Dans l’esprit de Laurel c’était aussi le champ de bataille. Qu’est-ce que je fais ? Mais par tous les dieux, qu’est-ce que je fais ? Pourquoi j’ai fait ça ? Le gars est un esprit maléfique et t’as trouvé que la meilleure idée c’était de lui courir après sans armes ? Mais qu’est-ce que t’es stupide ! T’as même pas deux bras pour pouvoir l’attraper ! …PROTO ! Oh, génial ! J’ai même réussit à perdre Proto, génial Laurel, du pur talent !

Laurel siffla, attirant l’attention de son pokémon gélatineux qui s’était trouvé un perchoir sur la tête de Vakaris. Le métamorphe étendit sa tête pour voir sa dresseuse à travers la foule et le brouillard, sans succès. Il n’eut néanmoins aucune seconde d’hésitation avant de sauter dans la cohue pour rejoindre sa dresseuse, faisant glisser plusieurs civils paniqués qui ne l’avaient pas vu et lui avaient marché dessus.

La gravalanch de son côté était moins sereine. Le sol était martelé par tellement de personnes qu’il lui était impossible d’utiliser les vibrations pour repérer les petits pokémons dans la foule. Elle décida d’utiliser Chargeur pour se transformer en mini phare vivant. Avec un peu de chance les petits salamèches se dirigeraient vers la lumière, si ils ne s’étaient pas fait écrasés avant. Hématite continua ses recherches dans la foule alors que pour la première fois depuis des décennies une terreur profonde venait habiter sa masse rocheuse. Elle n’aimait pas ça, mais alors, pas du tout.

Laurel ne voyait que des formes sombres parmi d’autres dans cette ignoble purée de pois. Fébrile et terrifiée, elle laissait Malta agir comme bon lui semblait, se reposant entièrement sur ses instincts de chasseuse pour tenter de rattraper l’assassin. La carmache parvenait à le tracer dans la brume grâce à l’odeur du sang. Sans les blessures infligées par le léopardus, aucun doute que l’assassain aurait réussi à s’enfuir. Proto ne les avait pas encore rejoints ce qui inquiétait plus la joaillière qui se disait qu’elle avait certainement, encore prit la pire décision possible. Comment faisait-elle à chaque fois qu’il y avait un évènement important pour se retrouver à courser quelqu’un à travers la fumée, les cris et la mort ?

« Hé Oh ! Assassin fantôme ! Tu veux pas ralentir cinq minutes ? On n’y voit rien par Xerneas ! » cria-t-elle plus pour elle-même que pour le fuyard. Parler chassait un peu son mal-être alors elle continua. « Et puis pourquoi tu veux tuer Dame Aryël ? Y’a pas de meilleur chef ! J’suis sûre que Giratina ou peu importe quel dieu, ne serait pas content de voir que t’es en train de faire ça. » C'était bien Giratina le gardien des morts, non ? Le dieu spectral serait certainement très fâché d'apprendre qu'un esprit vengeur parcours le monde des vivants. Ou du moins, elle le supposait... Elle grommela ensuite plus pour elle-même. « Dame Fortune, tu peux pas lui faire tomber un chandelier sur la tête ça m’aiderais ! Ou bien qu’il se prenne les pieds dans un tapis ou je sais pas quoi. »

Malta lança un grognement d’avertissement, l’assassin était juste devant eux même si Laurel ne pouvait pas le voir, à vrai dire elle pouvait à peine voir la tête de sa carmache. Prendre son élan pour lui sauter dessus était trop risqué, il n’y avait plus qu’à espérer que quelqu’un d’autre se soit lancé à sa poursuite pour pouvoir le prendre en tenaille.


HS
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Du coup Laurel saute sur Malta et course l’assassin. Elle essaye de lui parler et arrive à le rattraper (il est devant elle) mais pas à l’attraper. Je sais pas si c’est bon ? Je peux modifier si y’a un souci.

Le fourbe assassin s’élança dans les couloirs tortueux du palais, vif et gracile malgré le sang tâchant son passage. Les échos transmettaient les cris des gardes alertés par la panique générale, il était pris au piège. Des pokémons avaient rejoint Laurel et Malta dans leur course, un cisayox qui dansait entre les civils avec aisance et deux chiens puissants qui étaient parfaits pour cette situation de traque. Seul contre cinq, sans parler des soldats qui pullulaient le palais, le fuyard n’avait aucune chance et la joaillière comptait bien l’attraper ici et maintenant.

La main de Laurel commençait à devenir moite de sang à cause des écailles coupantes de Malta, lui cisaillant la peau à chaque mouvement. La carmache bougeait brusquement, s’adaptant au mieux aux tournants et à la présence des autres pokémons qui dans leur poursuite du fantôme se retrouvaient sur son chemin. La Ranine pouvait sentir la tension de ses muscles et son souffle saccadé qui témoignait d’une irritation grandissante. Garder le rythme avec le poids de la ranine sur le dos, demandait un effort qui commençait à user ses réserves.

« Allez, on y est presque. » l’encouragea Laurel, l’assassin n’était qu’à quelques longueurs de queue d’elles.

Soudain, l’esprit vengeur s’arrêta et fis volte-face, le corps tendu et fier. Les griffes de Malta crissèrent contre le sol marbré alors qu’elle essayait de s’arrêter brusquement dans son élan. Laurel vola par-dessus sa dragonne et atterrit parterre avec un choc qui la laissa sans souffle et sonnée. Aussitôt la carmache entoura sa dresseuse de sa queue, dévoilant ses crocs à cet ennemi aussi imprévisible que dangereux. Les autres pokémons encerclèrent la figure solitaire, tel des ombres menaçantes et prêtes à bondir mais celle-ci ne semblait nullement impressionée.

Une lame singulière brilla sous les rayons lune. La gorge de Malta crépita de flammes alors qu’un grognement roque fit vibrer son poitrail. Un geste brusque et elle déverserait un torrent de feu. Laurel écarquilla les yeux, se redressant vivement, aussi terrifiée que déterminée à faire face à cet être d’outre-tombe. Instinctivement sa main se porta à sa taille mais ses doigts ne rencontrèrent que du vide. Même avec son pokémon à ses côtés elle se sentait étrangement frêle face à la féroce assurance de cet être acculé. Une arme n’aurait pas été de trop. Ne disait-on pas que les bêtes blessées étaient les plus dangereuses ?

Devant les crocs nus des pokémons, l’assassin prit la parole. La voix de l’être résonnait étrangement contre la pierre du palais alors qu’il proclamait sa menace tel un sombre présage. Plus que ses mots, c’était l’horreur qu’était son visage qui fit trembler Laurel. Un monstre. Il n’y avait pas d’autre mot pour décrire ce qui se tenait devant elle. Une abomination sortie des comptes les plus obscurs, ceux qui se finissent toujours en tragédie. Elle recula de quelques pas jusqu’à se blottir contre Malta, trouvant du réconfort contre la texture de ses écailles et la chaleur de sa peau.

Médusée, Laurel voyait la lame bouger sans réagir, comme hypnotisée par la scène. La lune dardait son œil impassible sur eux, illuminant le couloir autrement sombre d’un éclat bleuté. L’arme se leva dans un geste qui lui semblait ralenti mais qui avait en réalité duré une fraction de secondes seulement. Ce ne fut que lorsque le métal goutta à la chaire et que le corps devint fumée qu’elle ne bougea. Ses jambes s’effondrant sous le poids de ce dont elle venait d’être témoin.

Elle s’accrocha au cou de Malta alors que ses poumons semblaient se vider de tout air. Elle n’était pas sûre de ce qu’elle avait vu. Elle aurait même souhaité ne jamais voir ça. Dans ses oreilles résonnaient les dernières paroles de ce fantôme. Le sens de la phrase devenu indiscernable à travers son esprit embrumé. Elle fixait le point sur le sol où aurait dû se trouver l’être. S’il avait été vivant. Laurel fut prise d’un haut le cœur.

« Malta, je me sens pas très bien… Je veux Jeanne. Où est Jeanne ? » supplia Laurel d’une toute petite voix en serrant son pokémon.

Malta souleva son amie, n’adressant pas un regard aux autres pokémons présents sur la scène. La ranine enfouis sa tête dans la nuque de la carmache, cherchant à se couper du monde quelques secondes pour tenter de reprendre ses esprits. Elle avait échoué à attraper l’assassin et avait assisté à l’ultime soupir d’un mort. Jeanne avait tort, les fantômes étaient réels et ils en avaient après les vivants.

De retour dans la salle c’était toujours autant la panique, on criait, courait et s’agitait maintenant qu’on avait réalisé le drame de la situation. Par-dessus le vacarme, Laurel cru néanmoins reconnaître la voix de Kira. Elle fit signe à sa carmache de la rejoindre. Sur le chemin, Proto s’enroula autour du coup de Laurel tel une écharpe, il semblait étrangement secoué lui aussi, certainement à cause du fait qu’il n’ait pas réussit à les retrouver dans la foule. La joaillière avait à peine remarqué que la brume s’était envolée pour infester le plafond.

Malheureusement pour Laurel, Kira était beaucoup trop proche du corps d’Aryël. Elle se senti de nouveau fléchir mais, sans d’autres personne à qui s’accrocher dans cette foule, elle prit sur elle-même. Elle refusait de risquer de glisser un regard vers le corps présumé sans vie de sa chef. Ce n’était pas une réalité à laquelle elle voulait faire face maintenant. Elle attrapa doucement la manche de son amie d’enfance, le regard suppliant.

« Kira, tu as vu Jeanne ? » demanda-t-elle, puis elle ajouta comme si cela avait une quelconque importance : « L’assassin est mort. Enfin, je crois… Je sais pas. J’ai- J’ai besoin de Jeanne. S’il te plait. »

Malta restait proche de Laurel. Le plus proche possible. Mais si son cœur se concentrait totalement sur sa dresseuse, ses sens eux étaient à l’affut, sa troupe n’était pas au complet et cela l’inquiétait. Perdus dans cette foule, Hématite et les deux salamèches avaient bien du mal à garder pied. Pyrite s’accrochait à son frère, tremblant de tout son corps. Ne comprenant pas pourquoi Tourmaline les avait abandonnés dans ce cauchemar. Elle avait besoin de Laurel, Malta et Proto. Elle avait besoin d’eux maintenant.

Pyrite appelle à l’aide...

Mais aucun de ses héros n’est venu à la rescousse.

HS
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Laurel assiste à la scène avec le « fantôme » et décide que c’est too much et qu’elle a besoin de sa dose quotidienne de Jeanne pour aller mieux sauf que Jeanne est nulle part en vue donc elle va voir Kira.
Une Gravalanch d’Alola et deux Salamèches sont perdus dans la foule ils font à leur taille cumulée pas plus d’1m30, help. (Jeanne si tu veux que Komodo agisse en héro et sorte les damoiselles de ce pétrin tu peux, sinon Hématite arrivera bien à les sortir de la foule avant qu’ils ne finissent en crêpe.
J'espère que ça va, je peux modifier si besoin !
PS : Oui, Laurel pense que l’assassin est un fantôme/esprit vengeur.